Ce Beau Métier D'infirmière

BÊTA PUBLIQUE

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Un prêtre est venu me voir pour un massage naturiste et pour «communier avec moi dans l'œuvre de chair dont Notre Seigneur nous a fait le don généreux. » « Le don, à vous aussi? Je croyais que ... » « C'est l'Eglise Catholique, cette marâtre, qui torture ses prêtres en leur imposant un vœu ridicule de chasteté que d'ailleurs bien peu suivent réellement. Et vous savez pourquoi? Pour que ses biens ne puissent faire l'objet d'héritages dus à des enfants de prêtres, et être perdus pour elle. Quelle sottise égoïste! Célébrer la Chair, c'est célébrer Dieu. Relisez le Cantique des Cantiques.» « N'êtes-vous pas, pourrait-on dire, hérétique? » « Ma chère fille, si vous saviez l'abîme qui sépare les dogmes fabriqués au Vatican de la pastorale pratiquée sur le terrain au nom de Jésus-Christ et destinée à rassembler les douces brebis telles que vous en un vaste troupeau qui chantera les louanges du Christ? [Etc., pendant cinq minutes.] » J'ai failli éclater de rire : je serais donc sa « chère fille » (de joie?), une brebis égarée qu'il veut conserver pour ses menus plaisirs, à l'écart du « ruisseau infâme de la prostitution » mais dont il veut sauver l'âme. Mais ça aurait été dommage de perdre un client aussi amusant. Nous avons célébré au lit les beautés de la Vie offertes par son dieu. Je dois dire qu'il « bandait comme un carme », ainsi que l'on écrit dans les romans érotiques de la grande époque, et que j'ai eu grand plaisir à honorer « la Chair » avec lui.

Parmi les clients bizarres, j'en ai eu un qui se mettait en pyjama rayé noir et blanc de style Auschwitz et me demandait de mettre une casquette noire avec croix gammée. (Il me l'apportait, je n'ai pas cet article dans mes réserves). Vêtue (si l'on peut dire) d'un soutien-gorge et d'un string noirs, je devais le ligoter sur ma table de massage et le torturer au son de la chevauchée des Walkyries. Je devais lui planter un bistouri dans les cuisses. « Plus fort, plus profond » ordonnait-il. « Soyez terrible. » Je prenais un air impitoyable, je le faisais saigner copieusement. Après avoir enlevé ma casquette de tortionnaire, je léchais ses plaies, et pour finir, son gland violacé en pleine érection. Je n'aimais pas du tout ce scénario. Et cela m'a vite lassé de satisfaire des désirs aussi bizarres.

Chapitre 3 : Mon théâtre des fantasmes.

J'ai fermé mon cabinet pour ouvrir un micro-théâtre dénommé « Fantasmes sur Seine». Il ne pouvait accueillir que 9 spectateurs (et, à l'occasion, spectatrices). Le succès a vite été au rendez-vous, et les réservations devaient se prendre plusieurs semaines à l'avance.

Cela m'amusait beaucoup d'écrire les dialogues, de mettre en scène, de chercher des acteurs et même de jouer des rôles d'infirmière ou de femme dominatrice. Les titres de mes « pièces de théâtre » étaient explicites : «Un couvent de société», « La prison des femmes » ou bien « Le deuil joyeux de la virginité ».

« Sévères mathématiques » (1) a été un grand succès : deux « adolescentes » en minijupes écossaises qui leur couvrent tout juste les fesses sont surprises à se peloter et à se baisoter par leur professeure. Celle-ci est tout aussi court vêtue et dotée de gros seins siliconés qui risquent à tout instant de faire craquer son chemisier. Elle commence par se fâcher, mais séduite, elle donne aux deux « collégiennes » une dernière chance: elles doivent résoudre une équation du second degré. Elles n'y arrivent pas et reçoivent toutes les deux une fessée magistrale. Lorsque leurs fesses sont toute rouges, la prof décide de les consoler. La scène se termine par un joyeux trio lesbien et les mathématiques sont loin.

Dans « Le marché aux esclaves », de jeunes et jolies négresses, nues sauf des bijoux de pacotille, sont soumises à l'appréciation des spectateurs qui ont toute liberté de leur tâter les seins, de leur pincer les tétons et de vérifier la fermeté de leurs jolies fesses rondes. Moyennant un modeste supplément, ils peuvent montent sur scène et enfiler les négresses qu'ils préfèrent.

Dans l'« Hommage à Pierre Louÿs », des « adolescentes » en robes plissées bleu marine et chemisiers blancs, et avec au cou de grandes croix de bois de « communiantes solennelles », récitent d'une voix suraigüe à une vielle nonne qui se masturbe à travers sa robe de toile grise des extraits du « Manuel de civilité » et de « Pybrac » (« Je n'aime pas à voir la suceuse gourmande/ Qui sirote le foutre ... »).

« La maman et la putain » (2) est directement inspirée par une cliente de mon cabinet d'infirmière : une femme d'âge mûr vient prendre rendez-vous pour son fils avec une jeune et jolie « masseuse naturiste ». C'est moi qui tient ce rôle. « Il est très timide, vous savez, et mon cœur se serre à entendre grincer son lit pendant des heures ... ». Le fils arrive à la scène suivante : 35 ans, habillé en chef scout avec une chemise à carreaux et un short beige très court qui montre des cuisses et des mollets poilus. Je lui explique comment il doit me caresser les seins sans les pétrir, me suçoter les tétons sans les mordre, me caresser les cuisses en les frôlant. Je le déshabille. Il est étonné que je le suce, et carrément dégouté quand je présente ma chatte à ses lèvres. Je le force à enfouir sa langue dans mon buisson noir et à me lécher vigoureusement. Je m'enfile sans peine dans le vagin son sexe bien raide. Il éjacule assez vite. Je cherche ensuite à ce qu'il me lèche pour me nettoyer les poils gluants de son sperme. Il quitte la scène tout nu, affolé et en criant « Maman ».

Dans « La visite médicale », je joue une doctoresse qui s'intéresse particulièrement aux organes génitaux des adolescents, garçons et filles, qu'elle examine.

Dans « La confession impudique », le confesseur d'une école religieuse de filles entend des récits tirés des écrits de Pierre Louÿs et racontés avec une tranquille impudeur. « Montre-moi comment tu as fais cela. C'est nécessaire pour te donner l'absolution. » Et il rejoue la scène avec la « pénitente » qui n'a pas l'air de se repentir et qui n'est que trop contente de faire une démonstration.

Epilogue.

La maladie m'a clouée au lit alors que je préparais « Femmes en lutte » : une joute sensuelle de deux corps huilés. Ce « combat » sans vainqueur devait opposer une femme bodybuiltée et une transexuelle non opérée. J'avais trouvé mes actrices, et elles avaient commencé les répétitions. Plus que d'une lutte, il s'agissait d'une danse au sol frénétique. Les immobilisations, rendues difficiles par l'huile, aboutissaient à des caresses et des baisers fougueux, à des masturbations vigoureuses et à de furieux orgasmes. A la fin, deux spectateurs tirés au sort devaient être invités à monter sur scène pour éteindre leur excitation.

Faites de beaux rêves après avoir lu ce récit.

Béatrice

Notes de Myriam :

(1) Ce titre est une allusion à Lautréamont, qui écrit dans les « Chants de Maldoror » : « O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos vivantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, [...] Celui qui ne vous a pas connues [...] mériterait l'épreuve des plus grands supplices [...] », mais je ne suis pas sûre que beaucoup de spectateurs la percevaient.

(2) Béatrice n'hésite pas à emprunter des titres. Ici à J. Eustache, plus loin à J. Tanizaki.

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Myriam BrunotMyriam Brunotil y a environ 10 ansAuteur
Tous mes textes en un volume

J'ai rassemblé tous mes textes (corrigés) en un volume de 107 pages, 1.14 Mo en PDF.

Je l'envoie sur demande par message privé

Myriam

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