Chantier Part 01

Informations sur Récit
Jeune femme désoeuvrée.
5k mots
4.05
79.4k
3
0

Partie 1 de la série de 3 pièces

Actualisé 03/19/2021
Créé 08/16/2007
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
Lecteur9
Lecteur9
18 Admirateurs

Claudia est une jeune femme de 24 ans. Elle est mariée et n'a pas besoin de travailler car son mari gagne plus que correctement sa vie. Il est ingénieur à la centrale nucléaire voisine. Cette superbe brune à a la peau claire, des profonds yeux verts, s'ennuie dans son appartement. Son mari ne se doute pas, quand il part travailler de ce qu'elle peut faire.

Claudia le regarde partir, comme tous les matins. Depuis deux ans qu'ils sont mariés c'est le même rituel. Elle se penche à la fenêtre et lui fait un signe de la main en guise d'au revoir. Mais à peine a-t-il tourné au coin de la rue que la jeune femme s'empresse d'épier les ouvriers du chantier voisin.

Juste en bas de son immeuble, une entreprise construit un nouvel ensemble d'appartements qui lui enlèvera sûrement une bonne partie de la vue sur la mer quand il sera fini. Mais depuis quelques temps déjà le paysage ne l'intéresse plus. Elle observe les travailleurs étrangers. Beaucoup sont Espagnols ou Maghrébins.

La jeune femme en a repéré trois qui l'intriguent depuis quelques temps déjà. Au début elle faisait cela pour tuer le temps. Mais à présent elle ne peut plus s'en passer et elle s'excite dans ce rôle de voyeuse. Il y a Djemal. C'est un grand costaud avec un cou de taureau. Pour l'instant il est accroupi, en train de souder une conduite de canalisation d'eau. Sa veste est remontée dans son dos et elle laisse apercevoir la naissance des fesses.

Le deuxième s'appelle Ahmed. Comparé à son ami, il fait petit et maigre mais il a l'air le moins timide. C'est le seul qui n'hésite pas à uriner sans se cacher. A chaque fois Claudia ouvre de grands yeux quand elle le voit sortir son sexe. Elle le trouve très long, comme s'il était déjà en érection.

Le dernier des trois ouvriers s'appelle Mourad. C'est le plus laid avec son visage grêlé. Moustachu, ses cheveux sont en désordre, il fait le plus négligé voire sale. Mais c'est celui qui trouble le plus Claudia. C'est aussi le plus vieux, il a la trentaine alors que les deux autres doivent avoir encore vingt ans. La jeune femme le épie depuis si longtemps que c'est comme si elle les connaissait intimement.

Ils logent dans une construction métallique pendant toute la durée du chantier. De sa chambre Claudia peut les observer encore lorsque leur journée de travail est finie. Ils sont seuls ici, sans femme. Ici, plus ou moins rejetés, ils achètent des magazines pornos pour combler leur manque sexuel. La jeune épouse esseulée en a déjà vu entre leurs mains. Au début, choquée, elle comprend presque leur manque et elles s'imagine qu'ils se branlent en les lisant, comme elle le fait parfois lorsque le désir d'un sexe dans sa chatte devient trop fort.

Depuis sa promotion, son mari ne se préoccupe plus trop d'elle. Pourtant au début Claudia, bien que d'éducation bourgeoise ne lui refusait pas grand chose. Elle lui a offert son sexe et sa bouche et même ses seins où elle l'a branlé longtemps en pressant sa queue entre ses deux globes de chair. Mais le désir de son mari pour elle s'est peu à peu estompé.

A présent elle est seule devant la glace de sa salle de bains. Elle pense encore au sexe de son époux Pierre, mais de plus en plus aussi à la queue d'autres hommes. La première fois qu'elle s'est surprise à ce genre de pensées, elle en a eu honte mais maintenant, elle se dit que ce n'est pas tromper son mari en pensant à d'autres hommes. Elle aime toujours autant Pierre, peut être plus qu'au début de leur mariage mais le régime sexuel qu'il lui impose depuis quelques mois l'oblige à trouver des dérivatifs.

Là elle pense à la queue d'Ahmed qu'elle connaît. Claudia est nue, début, tremblante de fièvre. Elle presse entre ses doigts fins ses gros seins à la peau blanche. Elle imagine les lèvres de l'ouvrier qui tètent son mamelon durci. La première fois elle a joui comme cela, un sein sorti de son chemisier, assise sur une chaise.

De longs frissons la faisaient trembler, pendant qu'elle pinçait douloureusement la pointe de ses seins. Elle s'offrait toute, cambrant le buste et rejetant la tête en arrière. Ce fut comme une révélation. Elle pouvait jouir des seins. Elle avait toujours été très sensible de là, et ses mains lui procuraient un plaisir troublant quand elle les touchait.

Mais aujourd'hui elle préfère s'occuper de sa chatte. Sous son ventre plat et légèrement bronzé se trouve la trace du maillot et là sa vulve entourée de poils bruns. Elle découvre que la vision de son sexe offert lui procure constamment un plaisir coupable. Ses lèvres dans une culotte souvent trop étroite, glissent, frottent, se contractent à chaque pas, à chaque geste. Claudia vit maintenant avec une excitation qui ne veut pas la quitter et sans cesse lui rappelle son état de manque sexuel.

La jeune femme n'en peut plus, elle plie les genoux et s'enfonce l'index et le majeur réunis dans sa chatte. Elle les fait coulisser à toute vitesse en se regardant faire. Les narines pincées, Claudia tend le ventre en avant pour se voir toute. Elle ondule des hanches, impudique tout en pinçant son clitoris de sa main libre. Elle donne même des coups de reins en gémissant pour mimer l'acte sexuel. Soudain l'orgasme vient, encore plus fort que ce qu'elle n'espérait et il la fait chanceler en criant de bonheur.

Mais la sonnerie du téléphone la ramène trop vite à la réalité.

oooOOOooo

Ce matin là, la jeune femme a décidé de prendre son petit déjeuner sur le balcon, afin de profiter au maximum de l'air frais avant que ne survienne la chaleur de la journée. La journée est radieuse. En bas de l'immeuble les ouvriers s'affairent, ils ont commencé très tôt ce matin. Elle a enfilé un simple peignoir de soie sur son corps nu. La douche elle la prendra plus tard, elle a tout le temps aujourd'hui, n'ayant rien de prévu pour la journée.

Pendant que Claudia tartine ses toasts de confiture, elle observe discrètement ce que font les trois ouvriers. Djemal continue de souder, accroupi, brasant deux colonnes de cuivres. Mourad lui est debout, et le conseille. Il tient les deux tuyaux avec une pince, pour que son collègue puisse les piquer dans la grosse canalisation.

La veste trempée de sueur, le pantalon de Djemal a encore glissé sur ses genoux. Claudia peut voir la moitié de ses fesses musclées. Des poils noirs sortent du profond sillon de ses fesses couleur café. Ahmed vient d'arriver. Il porte un long tuyau de plastique qu'il pose à coté de ses deux amis. Puis sans aucune pudeur il se débraguette et va pisser contre un mur tout proche.

Claudia écarquille les yeux, arrêtant même de manger. L'ouvrier vient de terminer mais il ne se réajuste pas. Il semble jouer avec son sexe. Claudia avance son ventre sur la chaise et décroise les jambes, les coudes appuyés sur la table. Elle croise les mains et attend. Elle n'arrive pas à croire que l'ouvrier va se branler là, sous ses yeux.

Ahmed astique sa queue le plus naturellement du monde. Son gland et devenu tout rouge, il touche presque le crépis du mur. Au dessous, deux grosses couilles pendent contre le bleu de travail au milieu d'une forêt de poils noirs et frisés. La longue tige a une peau brune et ridée mais lentement les plis disparaissent, à mesure que la chair se gonfle. Claudia est fascinée.

- Comme c'est excitant de voir un homme se masturber devant moi. Heureusement que je suis seule avec le concierge, dans la bâtiment. Les enfants sont à l'école et les autres au boulot.

Soudain Claudia réalise que c'est justement pour cela qu'il se branle : il n'y a qu'elle au balcon. Elle prend alors conscience qu'elle aussi est épiée. Un violent émoi s'empare d'elle, elle sent son coeur battre à tout rompre, les joues empourprées. Elle se trémousse sur sa chaise pour contrôler son excitation naissante mais en vain. Elle sent son ventre s'humidifier à la pensée qu'un homme se branle en matant ses jambes.

Alors jetant un coup d'œil elle s'aperçoit que les pans de sons peignoir sont devenus beaucoup plus amples lorsqu'elle a bougé. L'homme doit apercevoir un partie de ses seins, peut être mêmes ses larges auréoles roses. Prise d'une idée folle elle écarte un peu les cuisses. Elle sent la ceinture de son peignoir se défaire. Elle pose sa joue sur sa main, comme si elle réfléchissait et ne le voyait pas. Elle se donne un air rêveur, mais du coin de l'œil elle voit que l'ouvrier la fixe ouvertement cette fois. Il ne se cache plus.

Bien au contraire, il se branle à toute vitesse en ouvrant de grands yeux, fixant l'entrecuisse et les seins de la jeune femme. La bouche sèche Claudia ferme les yeux, et pense qu'il doit bien voir son sexe, la toison brune taillée en rectangle, mais qui ne fait que dévoiler plus sa fente délicate. Lorsqu'elle sent une goutte de mouille couler le long de sa cuisse elle ouvre les yeux.

L'ouvrier éjacule à ce moment là. Sa vision est rendue floue par la honte qui la submerge mais elle peut apercevoir les jets de sperme blancs qui fusent contre le mur. Ce sont les rires qui la font revenir à la réalité.

Djemal demande à Ahmed, en français, s'il pense que la jeune femme du premier étage l'a vu, parlant assez fort pour que Claudia l'entende du balcon. Ahmed répond à son ami en riant.

- Bien sûr qu'elle m'a vu! Et je te parie qu'elle va aller se branler maintenant! Tu sais elle est bien fournie... c'est foutrement bandant quand elle te montre son con... On lui voit tout!

Claudia s'enfuit, sans réaliser qu'ainsi elle lui donne raison. Dehors les rires gras des trois ouvriers résonnent. Un instant plus tard, elle est dans sa chambre, allongée sur son lit. Ces rires la mortifient, l'humilient même. Mais elle ne peut pas s'empêcher de glisser une main vers son ventre encore trempé.

Ayant l'image de la queue d'Ahmed devant les yeux, elle roule son clitoris à toute vitesse sous son doigt. Le plaisir arrive trop vite alors pour l'amplifier elle accélère le mouvement, griffant la pointe de ses seins hypersensibles de l'autre main.

La sonnerie de la porte d'entrée vient couper son élan, brisant son plaisir.

Elle s'arrache à sa masturbation et se dirige vers la porte d'entrée les cheveux bruns épars en rajustant la ceinture de son peignoir. Devant la porte se trouve le concierge, un sale type obèse à l'aspect inquiétant. Il est venu l'avertir qu'on va couper l'eau cette après-midi. Il en profite pour détailler avec ses yeux porcins le corps de la jeune brune moulé dans le fin peignoir de soie. La bouche sèche, il est fasciné par les gros seins fermes qui tendent le tissu.

Claudia d'un air dégoûté, le remercie froidement et referme la porte avant qu'il n'ait pu ajouter un mot, le laissant sur le pas de la porte. Le concierge redescend en râlant, en traitant la jeune bourgeoise de sale cochonne, tout en se caressant le sexe dur à travers son pantalon.

Claudia, ayant refermé la porte, s'adosse contre le bois, et pliant les genoux, écarte les pans du peignoir faisant jaillir ses seins. Le regard ce type répugnant l'a troublée et honteuse elle se caresse les points dures, le ventre en feu. Subitement, les sens enfiévrés, elle se retourne et rouvre la porte, le peignoir défait, laissant nue sa poitrine orgueilleuse.

Il n'y a plus personne et elle referme la porte honteuse et excitée. Se traitant de folle elle respire un grand coup et repart vers le salon où le téléphone sonne.

En se rendant compte de ce qu'elle a fait, imaginant ce qui se serait passé si le concierge l'avait vu dans cette tenue, elle sent son pouls s'accélérer et honteuse se laisse tomber sur le canapé en sanglotant, se demandant ce qui lui arrivait.

oooOOOooo

Il est midi. Claudia vient finir sa toilette, ayant prit une douche froide pour se calmer. Elle jette un coup d'œil par la fenêtre de sa chambre. Les ouvriers font la pause. Les trois hommes profitent de leur cabane pour se reposer. Ils se sont mis à l'écart des autres pour manger, plaisantant entre eux.

Mourad, tout en piochant dans son assiette, lit un revue. La jeune brune plisse les yeux. Elle aperçoit la couverture. Un homme prend une femme à quatre pattes, le sexe fiché entre ses fesses. Le titre est très évocateur : Sodomie profonde.

Claudia se penche un peu plus mais elle a aussitôt un mouvement de recul. Ahmed l'a vue. La fenêtre ouverte permet aux ouvriers de voir l'intérieur de sa chambre. Elle se recule et pense avec dégoût à ce qu'elle vient de voir. Cet acte qu'elle a toujours refusé à son mari car elle trouvait cela sale et dégradant. Pierre n'avait pas insisté outre mesure.

Claudia repasse dans le champ de vision des ouvriers, pour refermer la fenêtre. Alors qu'elle attrape un montant elle entend Ahmed plaisanter en parlant très fort.

- Quand tu auras fini ta revue tu me la prêteras, dis! Faut que je m'informe!

Les trois hommes rient ensemble. Claudia reste là sans bouger, les observant, le pouls qui s'accélère. Soudain la jeune femme sursaute car ils sont en train de parler d'elle.

- Il y en a une que je prendrais bien comme ça -, dit Djemal.

- Tu as raison! Vu le cul qu'elle a, j'aurais bien envie de lui défoncer la rondelle!

Seul Mourad ne dit rien. Il continue à regarder les images, Claudia remarque qu'en fait ses yeux sont dirigés dans sa direction. Il fait semblant de s'intéresser à la revue, mais son regard fixe l'échancrure de son peignoir. De là où il est, il ne peut pas voir la peau blanche mouchetée de quelques taches de rousseur de la jeune femme.

Claudia baisse les yeux sur sa poitrine. Le peignoir entrouvert, laisse apparaître ses gros seins blancs et la trace du maillot. Les tétines roses découvertes, sont érigées au milieu de ses larges auréoles a peine plus foncées. Dans un réflexe de pudeur, elle va resserrer les pans, mais Mourad commence à frotter sa braguette du plat de la main.

Ce geste lui ôte toute volonté. Incapable de résister à l'envie, elle reste immobile, laissant l'ouvrier mater ses seins. Elle lui offre même son buste en s'accoudant à la fenêtre. Elle ferme les yeux en sentant les rayons du soleil chauffer sa peau nue. Cette fois elle l'a fait, cela aurait pu être le concierge mais c'est cet ouvrier qui profite pleinement de sa poitrine généreuse.

Claudia mouille comme jamais. En même temps elle frotte ses cuisses l'une contre l'autre, comme si elle était prise d'une envie d'uriner. Ses reins se cambrent, son bassin ondule, le peignoir s'ouvre, la ceinture tombe sur le sol. Elle se montre toute mais Mourad ne peut mater que le haut de son corps.

Il n'a pas le temps de sortir sa queue. La sirène du chantier lui apprend qu'il est temps de reprendre le travail. Claudia voit les trois hommes s'éloigner comme si elle n'existait plus. Frustrée en pleine excitation, ses sens la trahissent, l'empêchant de réfléchir.

Les joues rouges, le ventre creusé par l'envie, elle se jette sur le lit tout proche, retirant son peignoir. Une main entre les cuisses, nue, elle roule sur les draps défaits et se caresse. Elle meurt d'envie que son mari soit là pour la combler. Subitement, elle se met à quatre pattes, cambrée. Ses seins lourds viennent frôler la couverture lui arrachant un gémissement.

Elle tend ses fesses en arrière et écarte la raie de son cul. Le menton par dessus son épaule, elle se regarde faire dans la glace de son armoire. Son anneau bistre est tout plissé, dessous, elle voit ses lèvres ouvertes, écumantes de mouille. Au milieu le petit trou rose palpite. Il ressemble à un œil.

A l'idée qu'elle pourrait être vue ainsi elle tremble de honte et de plaisir. La raie de son cul est aussi fournie que sa toison. Mais les poils bruns qui la tapissent ne cachent pas grand chose et rendent le spectacle plus excitant et obscène.

C'est de là qu'ils parlaient tout à l'heure ; ils voulaient la prendre par cet endroit. Une main tremblante, elle cède à la tentation et glisse un doigt dans son sillon moite. Arrivée dessus, elle sent son anus palpiter alors elle l'enfonce un peu, sentant son cul happer le doigt comme une petite bouche. C'est avec un plaisir immonde qu'elle l'enfonce un peu plus.

C'est si sale et honteux par là dit-elle à son reflet pour augmenter son émoi.

- Oui.. Comme ça! Je me défonce la rondelle - ajoute-t elle comme pour répondre à Ahmed.

- Un doigt dans..... le.....oh! Mon dieu!... dans le cul!

Claudia frétille des fesses comme une chienne. La jouissance est de nouveau proche, un plaisir honteux, plus violent semble sur le point de l'emporter. Elle ressort le doigt avec un bruit de succion obscène et le glisse à nouveau dans son anus, qui cède plus facilement. En même temps elle se griffe les seins violemment, le ventre secoué par des spasmes. Mais la sonnerie de la porte d'entrée retentit à nouveau et lui coupe son orgasme.

Dans un état d'énervement intense elle enfile son peignoir, essayant de calmer ses joues brûlantes et se précipite pour ouvrir, avec la ferme intention de se débarrasser de ce gêneur inopportun. Mais ce qu'elle découvre la laisse sans voix, toute intimidée.

Sur le seuil se tient le concierge, avec les trois ouvriers. D'une voix mielleuse il lui explique qu'ils viennent couper l'eau. Claudia rajuste aussitôt sa tenue et sa coiffure, remontant le peignoir d'une main et le refermant sur sa gorge.

Ses longs cheveux bruns sont tout ébouriffés. Et c'est à peine si elle entend le concierge lui dire qu'il y a un paquet pour son mari dans sa loge et de venir le chercher avant qu'il ne parte vers 13 heures. Ne comprenant pas ce que les ouvriers viennent faire ici, le concierge répond.

- Mais oui. La vanne d'arrêt se trouve dans votre appartement.

- Mais.. Je n'en ai jamais entendu parler... Vous êtes sûrs?

- Moi j'en sais rien... Ne suis pas plombier... C'est eux qui le disent - ajoute-t-il en désignant les trois ouvriers.

Un sentiment de panique étreint Claudia. Derrière le concierge les trois hommes ont des sourires ironiques. Elle pense qu'ils sont venus la violer. Elle n'aurait jamais dû se monter à eux et les exciter comme elle l'a fait. La jeune femme cherche de l'aide.

- Mais pourquoi venir à trois?

- Plus vite fait Madame!- répondit Ahmed

Le concierge fit demi-tour disparaissant dans l'escalier en lui ayant une dernière fois demandé de récupérer le colis avant 13 heures. Les trois ouvriers pénètrent dans l'appartement sans un mot. Au bout d'un moment elle se décide à fermer la porte, les mains tremblantes, les paumes moites.

Les ouvriers font semblant de chercher l'arrivée des tuyaux et de suivre les conduites. Ils parlent en arabe. La jeune brune reste devant la porte sans oser bouger, une main crispée sur le peignoir sur sa gorge. Soudain, Ahmed l'appelle.

- Hé, Madame! Si tu montres la salle de bain on ira plus vite!

- Heu... oui bien sûr. C'est par là!

- Passe devant on te suit.

Le tutoiement la gêne, la met un peu plus dans un état d'infériorité. Avançant dans le couloir elle peut sentir leurs regards sur le tissu du peignoir plaqué contre ses fesses. Il lui semble qu'elle balance exagérément des hanches, mais c'est juste une illusion.

- Voilà! C'est ici!

Elle s'écarte pour les faire entrer, mais l'exiguïté l'oblige à se plaquer contre le mur et encore les corps viennent frôler le sien. Ahmed va jusqu'à appuyer son épaule contre ses seins. Elle frémit. Un mélange de peur et d'excitation se bouscule dans sa tête.

Les trois hommes sont déjà en train de chercher la vanne d'arrêt. Djemal est accroupi devant la baignoire, il passe la main dessous et se mit à crier.

- Je la sens! Elle est là!

Aussitôt, Ahmed le plus petit, prend la place de son ami. Il glisse la main derrière la baignoire en tâtonnant, en équilibre sur le bassin.

- Je l'ai....non! j'ai la main trop grosse! Hé merde... oh pardon Madame!

Mourad s'allonge sur le carrelage.

- Je la vois, il faut suivre la plinthe... oh.! C'est la bonde qui bloque..! Ce n'est pas vrai de mettre un robinet dans des endroits pareils!

Claudia les regarde faire. Elle est gênée de les voir s'escrimer de la sorte pour accomplir leur métier. Elle s'en veut d'avoir eu de vilaines pensées à leur égard. Et lorsque Mourad lui demande si elle peut les aider, elle accepte sans inquiétude.

Lecteur9
Lecteur9
18 Admirateurs
12