En attendant Godette

Informations sur Récit
Théâtre érotique et philosophique.
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Valcour
Valcour
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Personnages :Casimir, 40-50 ans, manchot des deux bras,

Patagon, 30-35 ans,

Godette / Colette Martin, 30 ans, africaine.

Musiques : Erik Satie : « Gymnopédie ». Carmen : « L'amour est enfant de Bohême »

Autres sons : Bruits de ville au loin, circulation, freinages brusques, ambulances.

Gémissements de plaisir féminin.

La scène : en extérieur, deux bancs de jardin, ambiance d'automne triste, grisaille.

Les vêtements de Casimir et Patagon sont élimés, trop grands, visiblement fournis par une association de charité.

oOo

Scène 1 : Casimir est assis sur un banc au centre de la scène, face aux spectateurs et Patagon sur l'autre banc, sur un côté de la scène, comme en retrait.

Casimir : Patagon, quelle heure est-il?

Patagon : 4 heures 8.

C. : Elle va venir, c'est sûr. Hier, elle a eu un empêchement de dernière minute. A 6 heures, il faisait déjà presque nuit.

[Long silence]

C. : Quelle heure maintenant?

P. : 4 heures 11.

C. [Sentencieux]: Le temps prend son temps, même si on n'a pas trop envie de lui en laisser.

P. : Oui.

[Bruit de moteur, assez loin.]

C. : Une voiture. Va voir, ça doit être elle.

P. [Se retourne] : Non.

C. : Patagon, t'as pas baisé depuis combien de temps?

P. : ...

C. : La Godette! ... Ses lèvres sont pulpeuses et gourmandes! Ta queue mollassonne va baver rien qu'à les voir.

[Rêveur]

Et la peau blanche de ses cuisses! Et les boucles cuivrées qui entourent sa chatte rose pâle!

...

Patagon, t'as déjà baisé une rousse?

P. : ...

C. : T'as déjà goûté le jus de chatte d'une rousse bien chaude? T'as déjà sucé les replis de peau transparente qui pendouillent entre de grosses lèvres roses, à peine couvertes d'un fin duvet soyeux couleur de miel?

...

Ah les rousses! Il y en a des poèmes à écrire!

P. : ...

C. : Patagon, t'as déjà pincé entre tes lèvres le bourgeon délicat d'une pucelle de 13 ans qui crie du plaisir nouveau qu'elle découvre entre tes mains puissantes?

As-tu planté ta queue, dure comme manche de pioche dans un ventre tout neuf? Non, bien sûr, ta queue à toi est toujours molle.

P. [Haussement d'épaules]

C. : As-tu jouis du cri aigu qui signale une défloration sans bavure et léché jusqu'à la dernière goutte, sur des cuisses fraîches et innocentes le sang de la première fois?

... [Lourd silence]

D'accord, la Godette, elle est pas vierge. C'est même une chaudasse comme on dit sur le Vieux Port. [Il prend pour dire ces mots un accent vaguement marseillais.]

C'est pas plus mal, on en profitera tous les deux.

...

Quelle heure maintenant?

P. : 4 heures 28.

C. : Même pas la demie! Elle en met du temps la Godette. Deux mois qu'on l'attend tous les jours. Mais, aujourd'hui, c'est tout bon, elle va venir. Mon ventre la sent venir.

[Rire]

...

Elle a des gros seins la Godette. Tout zèbrés de grosses veines bleues et couronnés de larges aréoles roses. Oui, rose fuschia. Ses tétons sont toujours bandés, comme pour percer le tissu de ses chemisiers. Transparents les chemisiers!

[Rire triste.]

C. : A pleines mains tu lui malaxeras les seins, tu lui pinceras bien fort les tétons, et pour l'empêcher de crier je lui mordrai la langue. Je lui lécherai les seins, le ventre, les cuisses, le trou du cul, elle gémira de plaisir, elle nous sucera tous les deux.

P. : [Silenceux et résigné]

C. : Quand elle se caresse la Godette, ses cuisses sont luisantes du jus de sa chatte. Elle arrose elle-même son jardin. Pour nous les vieux, c'est une vraie source de Jouvence. Patagon, toi qu'a pas bandé depuis au moins 10 ans, tu vas triquer comme un âne. Tu vas me l'enfiler cette garce, tu vas la remplir de foutre, et moi aussi. Elle va déborder de nos foutres. Ça va couler partout, entre ses fesses, le long de ses cuisses. Et tu lécheras tout ça pour la nettoyer. Attention qu'elle te pisse pas à la gueule, c'est son style à cette pute.

P. : Ah?

C. : Quand elle est en rut, elle s'oublie et tout un régiment de tirailleurs peut la couvrir. Elle adore et elle en redemande.

...

Patagon, t'es raide?

P. : Non.

C. : Pourtant, j'ménage pas mes efforts.

[L'éclairage de la scène baisse progressivement.]

C. : Deux mois qu'on l'attend la Godette! Et tous les jours! Elle peut pas m'laisser comme ça. Raide comme une queue de billard!

P. : C'est sûr.

C. : Au fond, l'attente c'est pas plus mal. Ça donne de la valeur à une rencontre. Ce qu'on a tout de suite ne vaut rien. L'Erotisme de l'Attente! Quel poète sait en parler? Valcour, bien sûr.

... [Silence réfléchi]

C. : Ça m'rappelle quand j'étais jeune ... quand j'avais mes deux bras. [Rêveur] Rue Saint-Denis. J'allais voir une fille, Fanny, toujours la même. Pourquoi elle? Parce que sa piaule était au cinquième et que la « montée » durait plus longtemps que pour les autres.

...

[Rêveur] Monter derrière une fille!

...

Derrière elle, dans l'escalier très raide et qui puait les chiottes bouchés et le bois crasseux, je gardais les yeux au niveau de ses fesses qu'elle balançait de façon prometteuse. J'adore l'odeur des vieux escaliers, ça m'rappelle la rue Saint-Denis.

...

De bonnes grosses fesses de pute serrées dans une jupe très courte. Une jupe qui laissait voir un grand morceau de cuisse blanche et celluliteuse, au dessus des bas noirs. Et comme cette fille avait du succès, je devais toujours l'attendre, harcelé par les autres qui voulaient me « monter ». « Mais qu'est-ce qu'elle a d'mieux que nous cette Fanny? » protestait l'une en découvrant un téton brunâtre qui couronnait un gros sein flasque. « Pour toi, j't'le fais à 60 francs, j'serai bien gentille avec mon gros bébé. » Je préférais attendre Fanny, la tête haute, sans raser les murs comme le font tous les hommes en haut de la rue Saint-Denis.

[Longue pause philosophique et péripatéticienne]

Sans l'attente, y a pas de puissant désir, et sans puissant désir, y a pas de plaisir. Qu'est-ce t'en dis, Patagon?

P. : Bof!

C. : Comme je n'avais pas beaucoup d'argent, je mettais chaque jour dans une enveloppe un billet de 5 ou 10 francs. Pour ma visite suivante à Fanny. Je glissais voluptueusement le billet dans l'enveloppe, comme le moment venu j'allais glisser ma main dans sa culotte.

P. : ... [Soupir las ; mais Casimir continue, imperturbable]

C. : Comme j'étais un habitué, son « lapin chéri » qu'elle disait, Fanny me prenait sans capote. Mais je devais ensuite la nettoyer. Elle s'accroupissait sur mon visage, et sa chatte me rendait mon foutre, mêlé peut-être à celui d'autres clients. Ma langue se faufilait à travers un buisson de poils noirs et fouillait les replis de chair tendre pour faire disparaître le foutre jusqu'à la dernière goutte.

...

Bon, quelle heure il est maintenant?

P. : 5 heures 42.

C. : Ben moi, j'suis raide. Patagon, tu m'branles?

P. : ... [Hoche la tête sans que l'on sache si cela veut dire oui ou non.]

C. Tu m'fais bien pisser, tu peux bien m'branler.

Patagon se lève, introduit sa main dans le pantalon de Casimir. La lumière baisse de plus en plus et s'éteint.

oOo

Scène 2 : Il fait nuit. Une lumière glauque vient d'un lampadaire isolé, au fond de la scène. Casimir dort allongé sur son banc.

Musique de Satie.

Une femme, qui n'est pas rousse mais noire - on dira néanmoins que c'est Godette - entre en scène, vêtue seulement d'un paréo transparent. Elle danse devant Patagon. Ils s'embrassent amoureusement, se caressent et rient en silence comme des amants complices, pour ne pas réveiller Casimir. De temps en temps, Godette s'approche de Casimir, lui caresse le visage avec ses seins nus. Elle glisse un téton entre ses lèvres. Toujours en silence, Patagon fait mine d'être jaloux. Elle revient à lui, continue de danser, toute nue. Godette retourne à Casimir, lui tâte le sexe à travers le pantalon et montre en riant à Patagon comme il est dur. Elle retourne près de lui. Ils s'embrassent encore. L'obscurité devient totale. La musique de Satie est remplacée par des gémissements féminins de plaisir.

oOo

Scène 3 : Comme à la Scène 1, mais il fait jour.

C. : Patagon, j'ai fait un rêve! Un grand rêve. Tu veux que je te le raconte?

P. : Mouais... [Il émerge d'un mauvais sommeil]

C. : Je suis un petit garçon. Je tête le sein d'une femme noire. C'est une grosse mama avec des seins pleins de lait qui coule sur mes joues, dans mon cou. Je suis trempé. Elle rit d'un grand rire de gorge maternel et chaleureux. Elle commence à me sucer. Ma petite queue enfantine se met à grossir démesurément. La noire continue de rire.

Je me retrouve ensuite à une visite médicale scolaire, face à une femme rousse d'âge plus que mûr, qui examine avec intérêt mon énorme sexe, douloureux de raideur. Je me dis que c'est peut-être ma mère, mais je n'arrive pas à savoir. Elle montre ma verge bandée à son infirmière, une japonaise, toute nue sous sa blouse ultracourte, qui rit comme une gamine excitée. Je ne peux détacher les yeux de son buisson de poils noirs et de ses tétons sombres, bien visibles à travers le tissu transparent. « Mais regardez-moi » crie la doctoresse. Je n'arrive pas à la regarder. Mes yeux sont fixés sur l'autre. « Vous avez vu ce morceau. » La japonaise glousse de plus belle. « On va couper ça. Attachez-le moi! » L'infirmière sort une corde en coton rouge, comme celles qu'utilisent les artistes de « Shibari » (l'art japonais du ligotage). Elle s'apprête à m'attacher sur la chaise.

Je me retrouve alors dans une ambulance, tout seul avec l'infirmière japonaise qui m'embrasse affectueusement. Je remarque sa longue chevelure d'un beau noir de jais, ses grands cils et ses lèvres très fines. Je me dis qu'elle a un visage de poupée. L'ambulance roule très vite, la route est sinueuse, c'est en montagne. J'ai peur. La japonaise me caresse le sexe toujours aussi raide. L'ambulance quitte la route et dévale une pente raide. Elle fonce vers des arbres et des rochers.

La scène change encore. Je suis ligoté sur une chaise et j'entends, derrière un paravent, un couple qui fait l'amour bruyamment. Je ne la vois pas, mais je sais que la femme c'est Godette. Je reconnais sa façon de jouir et ses cris haletants. Je suis triste qu'elle me trompe.

P. : Eh bien!

C. : Comme tu dis. Heureusement qu'on a des rêves. Ça remplit la vie.

[Silence]

Une vie sans rêves érotiques, c'est comme ... [il cherche une formule] ... c'est comme une femme aux seins plats.

C. : Patagon, tu me fais la lecture. T'as dans la sacoche les œuvres complètes d'Alain Valcour. T'as qu'à ouvrir au hasard.

P. : [Il commence à lire] « Hommage à la mère »

C. : Oui, c'est très bon.

P. : Comme beaucoup d'enfants, j'ai appris à m'enivrer de l'odeur de femme chaude dans le lit de ma mère. C'est pour lui rendre hommage, et pour revivre par l'écriture la chaleur des hommages dont je l'ai honorée, que j'écris ces souvenirs de mon enfance.

J'avais huit ou neuf ans et ma soeur, deux de plus. Notre père partait travailler très tôt car nous habitions dans une triste banlieue mal desservie par les transports.

Lui parti, l'obscurité revenue, ma soeur et moi allions rejoindre aussitôt notre mère dans son lit. Elle tentait de prolonger son sommeil, nous nous installions chacun d'un côté, et moi toujours à sa droite pour que ma main droite soit libre de se poser sur son ventre, de caresser ses seins et de s'aventurer jusqu'à ses cuisses.

Un rituel s'était instauré. Nous écoutions d'abord sa respiration, avec un respect religieux. Je me laissais envahir par sa chaleur. Sa courte chemise de nuit était toujours retroussée, et je me collais au plus près de sa cuisse nue.

J'aimais par dessus tout ses odeurs. L'odeur de son cou, l'odeur de sa chevelure, différente, un peu savonneuse, l'odeur des touffes noires et soyeuses de ses aisselles, plus acide, et même l'odeur de pet qui imprégnait les draps. Elle avait l'habitude de replier ses bras sous sa tête, ce qui dégageait un buisson moite où j'enfouissais mon nez avec délices. Je suis maintenant convaincu qu'elle aimait me sentir la humer. Mais à l'époque, je saisissais la chance sans me préoccuper de ses arrières pensées.

C. : Ce Valcour, quel vicieux! Et quel beau style!

P. : [Reprend son souffle et continue.]

Ma soeur de son côté promenait sa main gauche sur le ventre rebondi, posait des baisers baveux sur ses épaules et au creux de son cou, tirait sur le nylon crissant pour le tendre sur les seins. Dans la pénombre on distinguait les tétons bruns, gonflés, pointus comme pour percer le tissu.

Notre rituel se déroulait en plusieurs temps. Tout d'abord en silence, l'imprégnation par les odeurs et l'écoute du sommeil en train de se dissiper. Ensuite, quand la respiration indiquait l'approche du réveil, nous lui prodiguions des caresses plus insistantes, pour l'empêcher de se rendormir. Rapidement, elles se transformaient en chatouilles.

-- Laissez-moi dormir!

Mais c'était trop tard, le grand jeu commençait. A la faveur de ses mouvements de résistance, je m'emparais de ses seins. Elle avait de grands seins, flasques comme des gourdes basques à moitié pleines, couronnés d'aréoles brunes. Pas aussi parfaits que les seins siliconés des pin-ups, mais je les aimais bien ces seins qui nous avaient, ma sœur et moi, bien longtemps allaités.

C. : Un poète ce Valcour! On s'y croirait. Mais d'ici qu'on l'foute en taule, comme ce pauvre Polanski! Victime de l'obscurantisme puritain et de l'hystérie antipédophile! À sa place je me méfierais.

P. : [Continue la lecture.] Trèves d'attendrissement laitier. Ma soeur fut la plus hardie, et c'est elle qui fit évoluer le rituel. Lors d'une série de chatouilles appuyées, notre mère poussa un long gémissement issu du plus profond de sa gorge, et son dos se cabra. J'eus peur pour elle d'une crise de quelque maladie nerveuse, mais je vis que la responsable était ma soeur qui fouillait vigoureusement son bas-ventre, et que ses gémissements étaient en phase avec cette caresse insolite. J'arrêtai alors mes propres caresses, saisi de respect face à une manifestation de possession que je ressentais comme sacrée et attentif à me laisser moi-même envelopper par les ondes de sa jouissance. Je m'aperçus que je bandais. Je frottai mon petit membre raide et douloureux contre l'ample et grasse cuisse maternelle, j'étais tétanisé par sa jouissance. Vint la détente. Ma main était posée sur sa cuisse, près du lieu stratégique que ma soeur avait investi. Ma joue collée contre un sein tiède et moelleux, j'enregistrais avec émotion tout ce que manifestait son corps: soupirs, frémissements, palpitations, et je cherchais à éprouver ses sensations.

Pourquoi une larme se mit-elle à couler sur sa joue, jusque sur mes lèvres?

Nous nous mîmes à l'embrasser dans le cou, sur les épaules, sur les paupières, à mordiller ses oreilles, à y enfoncer nos langues, ce qui la fit sortir de sa torpeur, alors que je reprenais mon inlassable exploration de son ventre et de ses seins.

--- Vous êtes des diables. Mais c'est l'heure de l'école!

Panique, lever précipité, départ pour l'école.

Le rituel se trouva enrichi. Mais ma soeur s'arrogeait le rôle de prêtresse officiante : elle éloignait ma main avec autorité chaque fois que je tentais d'approcher la broussailleuse source de jouissance.

-- Non-on, murmurait notre mère chaque fois que la main branleuse de ma soeur montait trop haut. Mais ce qui avait été admis une fois fut à chaque fois répété.

Ma soeur et moi partagions la même très petite chambre, et bien sûr je souhaitais manipuler son conin glabre, tout comme elle manipulait le buisson maternel. Mais elle refusait absolument de me laisser la toucher. Elle n'hésitait pas à rugir et à griffer comme une panthère si je le tentais.

-- Laisse-moi te caresser, je ferai très doucement.

-- Quand j'aurai des poils.

-- Montre-moi tes poils.

-- Y en a pas.

J'approchais mes yeux à quelques centimètres de son bas-ventre où je cherchais tous les matins l'apparition de quelque poil, signe avant-coureur de sa disponibilité à mes mains désirantes. Respectueux du pacte, je préférais sacrifier le toucher au profit de la vue et de l'odorat, mais il faut bien dire que je ne retrouvais pas sur elle la puissante odeur de femelle que dégageait le corps jouissant ou alangui de notre mère.

Sauf le dimanche, jour de messe et d'ennui, les séances matinales continuaient de plus belle. Notre mère faisait semblant de se défendre de nos chatouilles. Elle s'emparait du paquet de mes toutes petites couilles et de ma bite raidie, et le serrait pendant que je lui pinçais un téton. A qui supporterait le mieux la "douleur" infligée par l'autre. Le premier qui criait grâce avait perdu.

Venaient ensuite les claques. Notre mère s'allongeait sur le ventre et nous offrait, par défi, ses fesses à claquer. Chacun de nous s'occupait d'une de ses grandes fesses blanches. Elle se trémoussait mais ne protestait pas, même lorsque ses fesses et ses cuisses atteignaient l'écarlate d'une langouste ébouillantée. Les fessées qu'elle nous donnait (rarement) n'étaient que caresses à côté de celles qu'à deux, nous lui donnions.

Las de claquer ses fesses, nous nous mettions ensuite à implorer leur pardon en les baisant et en les caressant, sans arriver à nous retenir de les malaxer comme deux grosses boules de pâte à pain. C'est moi qui eut l'audace un matin, de les écarter franchement, et le coeur battant à rompre, de plonger un doigt dans l'oeillet brun et plissé. Protestations peu énergiques de sa part et nouvelles claques administrées par mon adorable complice. Un doigt, puis deux, et l'habitude fut prise de terminer le jeu par une vigoureuse exploration du cul maternel.

Quand l'heure venait de se lever, elle nous baisait à pleine bouche, chacun notre tour, en mordillant nos langues.

-- Vous êtes de vrais démons. Mais c'est l'heure de l'école!...

C. : Vraiment très bon. Ça t'a pas fait bander?

P. : Si!

C. : Ah! J'me disais bien. Ce Valcour, i'f'rait bander un eunuque.

[Très long silence]

C. : Patagon, t'as déjà baisé une lycéenne japonaise?

P. : Non.

C. : Et bien, t'as raté quelque chose. Vois donc le tableau si t'as un tant soit peu de cervelle. Six gamines en uniformes scolaires, en mini-jupes de tissu écossais, chemisiers blancs transparents et cravates assorties aux jupes. Elles se lèvent et crient en chœur deux ou trois fois « I-la-chaï-masei ». Tu en choisis une. Elle rougit de plaisir, et les autres, nullement dépitées, crient toutes ensembles « Bye,bye. Sayo-onala ». La maquerelle, qui ne manque pas d'être excitante dans une robe noire échancrée de partout qui ne cache rien de ses rondeurs quarantenaires, vous conduit tous les deux à une chambre munie d'une porte double et de murs capitonnés. Elle te montre ce détail et désigne la fille : «Youkiko, bade gâle, veli nauti, goude spanque », tout en soulevant sa jupe pour te montrer sa paire de fesses rebondies.

Tu la déshabilles, tu lui pinces les tétons. Elle gémit, tu insistes, elle gémit de plus belle. Ça t'excite, même si les gémissements sont semi-professionnels. Tes claques s'abattent sur ses fesses comme une averse de grêle. Les gémissements font place aux cris mêlés de sanglots.

« No-o, pli-ize, pli-ize ». Tu la maintiens sur le « futon », à plat ventre, les cuisses écartées. Ta main rebondit sur la chair élastique. Les fesses et les cuisses sont déjà très rouges. Youkiko pleure vraiment. Tu glisses deux doigts entre les fesses endolories, jusqu'à l'œillet qui les accueille, qui les attend, bien garni de vaseline. Tu fouilles son cul. Tu crois violer une chair adolescente, mais Youkiko aime visiblement cette caresse tendrement brutale. Trois doigts dans son cul, ton pouce au fond du vagin. Elle gémit. Est-ce toujours de plaisir? Ta main libre applique de nouvelles claques. Elle agite les jambes. Elle serre les fesses et cherche à les écarter de la nouvelle volée qui s'abat sans répit. Tu la maintiens fermement par ses deux orifices. Elle pleure. Tu la retournes comme une crêpe et tu l'enfiles. Elle te sourit. Tu prends le temps de lécher ses larmes. Vos langues se joignent et se lutinent. Vous vous mordillez les lèvres et la langue. Tu la pistonnes, elle gémit, comme si c'était la première fois qu'elle se faisait sauter. Comme si tu la violais. Ses gémissements t'excitent. Tu la pénètres à fond. Son vagin de coquine expérimentée te serre et tu jouis. Elle continue à gémir, mais plus doucement, comme pour te dire que son plaisir continue.

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