Gay School Ch. 02

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Sahim fait ses debuts sur scene.
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Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 12/16/2012
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S'il lui subsistait un doute, SAHIM savait clairement où il se trouvait. Cinq minutes, c'était peu, et une musique entrainante et anodine démarra soudainement : au bout de quelques secondes, la luminosité ambiante se fit plus forte, les spots du plafond s'éclairèrent au maximum. Toujours attaché en croix dans sa sorte de cabine d'essayage, SAHIM sentit la panique l'envahir. Une lumière plus forte, à travers le tissu qui le masquait encore, lui fit comprendre que le rideau de scène venait de s'ouvrir.

Le présentateur qu'il avait entraperçu auparavant faisait son entrée tandis que la musique baissait, à la façon d'un animateur télé :

- chers amis, bonsoir! Comme tous les jeudis, nous accueillons un nouvel élève au sein de notre GAY SCHOOL. Tous nos spectateurs connaissent pour la plupart notre fonctionnement, puisque nous avons des fidèles et des nouveaux clients. Je vous rappelle en quelques mots que bien sûr, ce lieu doit toujours être tenu secret, mais aucun d'entre vous n'aurait intérêt à trahir notre existence, si on considère qu'elle est la base même de votre plaisir personnel...

Cette introduction classique fut l'objet d'applaudissements inévitables. Il y avait environ quarante « clients » présents dans la salle.

- Un peu de patience! Vous allez découvrir dans peu de temps notre nouveau résident. Pour ceux qui ne connaissent pas encore vraiment nos règles, et nos principes de fonctionnement, je rappelle que nos petits camarades novices ou en cours de formation sont envoyés par vous, membres de notre club, et même par des femmes avides de vengeance. Mais hélas, si nous leur procurons cette satisfaction, elles n'ont pas accès ici, et de toute façon elles ne le souhaitent pas.

Tout ce discours terrifiait SAHIM, toujours attaché dans sa cabine où il était dissimulé. En plus de se demander depuis le début ce qui l'attendait, il était en plus dans l'interrogation de savoir qui l'avait envoyé là par vengeance. En tout cas, il n'imaginait pas que cela pouvait être la jeune fille rencontrée par le biais du réseau social et qui elle-même l'avait piégé, dans la mesure où il n'avait même pas eu le temps de la décevoir.

- chers amis, je vous précise que demain vous pourrez assister à la 10e étape de la transmutation de Thierry, qui nous a été adressé par M. LEBRUN que je crois voir ce soir dans la salle...

Celui-ci, dans l'obscurité de la salle de spectacle, confirma sa présence d'un petit geste de la main.

- M. LEBRUN, je crois que je peux vous annoncer que la docilité de Thierry est en bonne voie. Nous pourrons la vérifier demain, et si c'est bien le cas, vous pourrez repartir avec lui, si vous le souhaitez bien sûr.

La salle applaudit à nouveau cette bonne nouvelle de réussite.

- Bien! Conclut l'animateur. Il est grand temps de passer à notre nouvel élève. Vous allez découvrir SAHIM, et comme vous le savez, nous nous efforçons toujours d'innover dans nos méthodes d'initiation.

SAHIM n'eut qu'un nouveau frisson de peur, mais tout alla très vite : les rideaux qui masquaient sa cage située sur la gauche de la scène disparurent comme par magie dans les cintres, et il apparut, avec un effet de lumière ajouté au même instant, aux regards de tous. Terrorisé, il tenta de lutter en pur désespoir de se détacher, ce qui bien sûr fut vain.

- allons! Inutile de vous débattre, SAHIM, nous avons du matériel solide... dit l'animateur sur un ton ironique, salué de quelques applaudissements et de rires sarcastiques.

Il pouvait enfin voir dans quelle position il se trouvait ; la machine dans laquelle il était attaché était bien plus complexe qu'il ne l'avait imaginé. Sur scène, apparurent alors Molosse et Colosse, deux mâles musclés, torses nus, velus, vêtus tous les deux de pantalons de cuir.

- nous faisons maintenant appel à notre célèbre M. CISEAUX, que beaucoup d'entre vous connaissent déjà.

M. CISEAUX apparut, c'était un asiatique assez âgé, qui affichait selon ses humeurs une indifférence plate ou une mine perverse. Pour le coup, c'était le cas : SAHIM ne savait pas à quoi s'attendre, toujours attaché sur sa machine complexe, et en arrivait à craindre le pire.

Mais M. CISEAUX n'était pas là pour le taillader, sa seule fonction était de lui retirer ses vêtements lentement et savamment pour le plaisir des spectateurs. Il n'avait donc que quelques petits instruments sans danger, mais sa maîtrise permettait d'ajouter, avec subtilité, au plaisir des yeux.

Il entama sa fonction avec beaucoup de conscience, comme toujours ; le public n'avait qu'une impatience, retrouver le nouveau pensionnaire entièrement nu. Et malgré ses tentatives de résistances, totalement inutiles, ce fut le cas. SAHIM se retrouva donc sans le moindre vêtement, avec quelques quolibets de moquerie, entièrement offert aux regards des spectateurs.

- Merci, M. CISEAUX! Vous êtes toujours aussi inventif. Emportez ce que vous venez de découper avec votre habileté coutumière, je sais que vous aimez vos trophées.

L'asiatique ramassa les lambeaux et il partit en coulisses en saluant de la tête, applaudi pour sa prestation.

- bien, dit l'animateur. Nous pouvons maintenant passer à la suite du programme. Cher SAHIM, vous tremblez? Ca ne peut pas être de froid, la salle est bien chauffée. Un peu d'appréhension, peut-être? Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Enfin... Tout dépend du hasard, mais rassurez-vous, personne n'est jamais mort, chez nous. Sachez même que dans notre grande équipe, nous avons un médecin... Juste au cas où.

Le présentateur était vraiment d'une ironie et d'un cynisme stupéfiants. Pour autant, il aurait pu figurer dans une émission de téléréalité avec plus de candeur et d'amabilité que certains de ses confrères. Le mystérieux mécène du centre de la GAY SCHOOL l'avait recruté ne serait-ce que pour cela, dès l'ouverture du centre.

La GAY SCHOOL existait depuis plus de trois ans. Elle comptait désormais plus de 200 membres qui ne pouvaient y accéder que par parrainage, pour éviter entre autre toute « infiltration ». Ils payaient certes une contribution assez importante, mais ils n'étaient pas déçus et considéraient bien qu'ils en avaient pour leur argent. Le lieu était situé dans une sorte de vieille usine désaffectée, en banlieue parisienne, mais seuls trois niveaux en sous-sol avaient été complètement réaménagés dans la plus grande discrétion. Ce bâtiment, dégradé en surface, était gardé par un vigile aux allures de maître chien, c'est lui qui donnait l'accès, par le biais d'un monte-charge, aux étages souterrains. On avait ajouté une « sortie de secours » en cas d'urgence, quelle qu'elle soit, mais cela restait peu probable.

Globalement, le -- 1 était le « club », où se trouvait l'accueil, un bar, un salon de confort et les services administratifs, ainsi que service médical de « précaution » ; le -- 2 était essentiellement constitué de la salle de spectacle, de quelques salles privées et d'un studio de tournage. Enfin, le -- 3 était le lieu de vie des résidents, comportant les chambres, le réfectoire et trois salles destinées aux cours complémentaires.

- Molosse, Colosse, c'est à vous, préparez donc ce jeune homme pour la suite.

Les deux brutes épaisses démontèrent ce qui restait de la cage de présentation en un temps record, puis ils poussèrent l'étrange machinerie sur laquelle SAHIM était attaché, entièrement nu désormais, au centre de la scène. Il eut un nouveau moment de panique et de dégoût et se secoua désespérément. Avant qu'il ne pense à crier, une boule vient lui obstruer la bouche et fut fermement attachée dans sa nuque ; il ne pouvait plus que gémir.

Il avait eu le temps d'apercevoir, dans son dos, trois grands écrans plats suspendus en haut de scène où apparaissaient sur les trois, pour l'instant, la seule mention « GAY SCHOOL » en graphisme simplifié.

- chers amis, nous allons pouvoir commencer! Je vous donne quelques détails : sachez donc que c'est notre big boss en personne qui est le commanditaire de notre nouvel étudiant. Il ne saurait tarder pour assister au spectacle. Comme toujours, vous savez qu'il faut commencer par des méthodes assez rudes pour arriver à la conversion, mais elles justifient notre taux de réussite de plus de trois quarts de tous les pensionnaires que nous avons reçus.

Colosse et Molosse plièrent légèrement la structure métallique en avant, forçant SAHIM à se retrouver fesses tendues. L'un lui mit la main sur son sexe, évidemment mou, et l'autre lui introduisit son majeur dans la raie du cul.

- on commence toujours par une bonne fessée, vous le savez. Je vous rappelle pour information que le premier écran indique par tirage au sort, sans trucage, le moyen qui sera employé car les instruments ne manquent pas : vous les voyez accrochés sur ce panneau. Le second écran indiquera le nombre de coups qui seront portés. Enfin, le troisième écran indiquera ensuite, par vos votes avec vos télécommandes, ce que vous souhaiterez voir infligé à notre nouvel étudiant après cette première épreuve. C'est parti!

Plusieurs mots apparurent à grande vitesse sur le premier écran, avant de s'arrêter sur le terme « badine ». Des nombres défilèrent aussi vite sur le second, avant de s'arrêter sur 17.

- 17 coups de badine? Vous avez de la chance, M. SAHIM. On a connu pire...

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