Hommage à Zioni la condamnée

Par Par BMC (byBforbeMformyCforcunt)

Zioni,

Tu as un pseudo tout simple, sympathique et neutre. Il est un tantinet exotique, mais je crains que ce ne soit qu'un hasard. J'espère qu'il a pour toi une résonance particulière, liée à ton vécu ou à ta personnalité.

Qu'importe, ce n'est qu'un pseudo après tout, mais il ne livre rien de toi et c'est dommage.

Si tu as lu (Autoportrait fantasmatique?) dans la rubrique, Commentaires des Lecteurs, inspiré par ton récit "la condamnée" sache qu'il avait pour objet de porter à ta connaissance le fait que j'ai aimé ton héroïne.

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Ses désirs secrets, son besoin psychologique et physique d'humiliation, de dégradation et de souffrance sont bien rendus, trop bien rendus et trop vite rendus.

Je t'adresse également, le reproche que je me fais aussi, tu mets la charrue avant les bœufs. Ton lecteur sait par avance ce qui va suivre à la façon dont tu progresses dans le texte, çà nuit au suspense.

Je t'accordes que cette littérature a peu de chance de gagner un prix littéraire, mais comme j'espère lire, la suite des mésaventure de Samantha, ou d'autres textes de toi, je te le dis fermement: "ralentis!".

Je t'adresse une autre critique. Pourquoi diable prendre comme contexte un "univers parallèle" régit par des règles et des lois différentes? Cela semble à une solution de facilité.

Je sais que les idées bouillonnent dans ta tête et que tu veux absolument te voir (tu es Samantha) appliquer toutes ces "turpitudes" sans perdre un seul instant, mais en instituant un monde différent tu rends la chose aisée, mais fort peu crédible, alors qu'en restant dans notre univers tu aurais su atteindre le même résultat avec un peu de patience et en te creusant un peu la cervelle.

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Je n'ai pas la prétention d'être écrivain, mais pour que ton récit soit percutant, ton ou tes lecteurs et lectrices doivent pouvoir s'incarner dans tes personnages. Ne crée pas trop de personnages différents qui ne sont qu'en transit, focalise toi sur l'héroïne, bien sûr, et sur les protagonistes récurrents, comme le mari, la secrétaire, le juge ou un gardien plus mauvais vicieux et sadique que les autres. Un ou deux autres au maximum, les autres intervenants seront des ombres et joueront les utilités comme dans un film.

Fais en sorte, même si tu as pratiquement fermé cette porte, qu'avec la complicité du juge, ou du gardien... l'époux et ou la secrétaire par exemple (puisque ce sont tes 2 seconds rôles) puissent ré-intervenir dans le récit pour participer activement ou simplement assister méprisants ta longue et progressive descente aux enfers, ta déchéance totale. Ton humiliation en sera magnifiée.

Ton texte est un mini roman, pas la description d'une séance de sadisme, tu dois accentuer au fil de ton récit les sentiments respectifs des protagonistes, les faire progresser. Le gardien qui face à ta passivité et à ton désir de souffrance pousse toujours un peu plus loin les séances de torture. Le mari et la secrétaire qui se moquent de ton sort et qui te narguent de leur amour avant de sombrer dans le dégout que tu leur inspire.

Ta déchéance va les conduire à suggérer à ton bourreau ou au directeur de l'établissement pénitencier de te réduire à n'être plus qu'un animal pathétique. Privée à jamais de la parole tu ramperas sur ses grosses loches pendantes, déformées, rendues gigantesques par les séances cruelles de suspension. Ils en viendront à participer à tes tourments tout en baisant frénétiquement devant toi pour te rappeler que tu as connu autrefois ce genre de plaisirs qui te sont interdits à tout jamais depuis que la garce t'a arraché le clito avec les dents et que le gardien a du arrêté l'hémorragie en cautérisant la plaie au fer rouge.

Alors tu t'apitoiera sur ton sort et tu repensera avec nostalgie, regrets et repentance à ta vie d'autrefois, mais il sera trop tard. Ton seul espoir dorénavant est la paix dans la mort, mais même cette dernière te sera refusée.

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Tu vois le genre, toi tu poursuis le récit à ton idée.

Tu as commencé trop fort avec ton désir de souffrance pour échapper au destin qui t'attend ma pauvre Zioni, tu aurais du réfléchir avant de commencer à écrire au destin que tu te préparais. Tu n'as plus d'échappatoire, au point ou tu en es arrivée à la fin de "la condamnée", tu dois aller jusqu'au bout.

J'en viens à regretter de ne pas être au contrôle de ta vie. je surveillerai la progression des aventures de la truie bien trop fière et masochiste que tu as créée de toutes pièces, en sanctionnant avec sévérité tes manquements et tes fautes.

Je te contraindrais, à connaître les sensations réelles provoquées par l'exhibition de tes seins magnifiques. Tu connaitrais les émotions multiples engendrées par la haine, l'envie ou le dégout que tu inspire à ceux à qui j'aurais confié le soin de profiter de ta propre envie de soumission.

Je sélectionnerais parmi tes proches, ta famille et tes amis, ceux et celles qui seront les plus à même d'augmenter le sentiment de honte et l'excitation que tu éprouves juste en te disant "mon Dieu, s'ils savaient ce que je suis vraiment". Et bien ils sauraient, et alors! Certains en arriveraient à te rejeter par dégout, d'autres te plaindraient, hypocrites, en hochant la tête avec commisération et en disant "pauvre fille". Les derniers, enfin, ceux qui seront honnêtes envers toi et envers eux même t'accompagneront le long de ton "chemin de croix", révèleront leurs vrais visages en profitant de ton corps offert.

J'illustrerais avec, et sur, ton corps pantelant les séances torture dont tu rêves pour que ton récit devienne criant de vérité.

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Tu vois que notre monde réel offre des opportunités. Un univers différent est difficile à gérer, à maitriser dans un récit, rares sont ceux qui y parviennent. Tu as commencé, alors poursuis peut être qu'après tout tu feras ça très bien sans que la tige de bambou qui est dans placard n'ait à prendre contact avec tes mamelles gonflées de désir ou avec les joues de ton cul qui tremblent dans l'attente angoissée mais avide du premier coup.

Les marques laissées par la cane, sur tes chairs opulentes, les légères boursoufflures qui en suivent le tracé rectiligne sur tes formes arrondies te seraient pourtant bien utiles pour progresser rapidement dans ton travail d'écriture.

Je surveille le site pour commenter le prochain texte que tu feras paraître. Je te surveille aussi afin que tu connaisse les punitions encourues en cas d'erreurs.

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Bien à toi ne convient pas comme formule pour te quitter.

B for be, M for my, C for cunt, est plus approprié.

BMC