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La salle de classe finit de se vider, et Cindy se demanda de quoi voulait lui parler le professeur Green. Peut-être allait-il lui adresser une exhortation quant à ce que devrait porter une jeune femme sur le campus... elle allait devoir l'écouter en hochant la tête. Elle ne pouvait pas vraiment lui dire que son Maître avait requis qu'elle s'habille comme ça, car elle avait été prise à stocker une tonne de cocaïne pour l'anniversaire-surprise d'un ami ; ce qui avait eu pour conséquence qu'elle avait maintenant un Maître dont elle devait suivre les ordres a la lettre...
« De quoi voulez-vous me parler, Professeur Green? » demanda-t-elle en se levant, bien trop consciente de son allure... elle se trouva elle aussi à évaluer l'aspect du professeur Green - elle en avait bien le droit, elle s'était fait zieuter toute la journée après tout. Il était quasiment obèse. Probablement proche de la cinquantaine. Une barbe taillée et des lunettes avec d'épais verres qui couvraient son visage potelé. Cindy était navré pour sa femme - il portait une alliance...
« Eh bien, Cindy, voilà de quoi je veux te parler... » Le professeur plongea dans la main dans une sacoche noire.
Et en sortit une nouvelle règle rouge.
Cindy se sentit défaillir. Elle n'aurait jamais imaginé qu'un des profs puisse recevoir une règle.
« Je pense que tu es assez familière des règles, non? Je veux que tu penches sur ce bureau et que tu en agrippes les bords... afin de recevoir ta punition... »
Cindy resta la bouche bée... C'était un prof, pas un petit branleur mort de faim voulant lui sauter dessus... Pourtant elle avala sa salive et assuma la position que Green souhaitait. Elle savait ce qui allait arriver, et il n'y avait rien qu'elle puisse faire. Son cul la brûlait déjà et bientôt elle allait à nouveau se faire cingler, par rien de moins que son professeur d'Histoire de l'Allemagne.
Green se pencha à son oreille avant de démarrer la série de coups.
« Tu sais, c'est ce que j'ai toujours voulu faire subir à certaines jeunes salopes gâtées que je vois à mes cours. C'est le jour où ça arrive enfin... »
Il fléchit le bras pour porter la première frappe -- mais fit une pause pour se pencher à nouveau : « En fait, je crois que tu devrais rester chaque semaine en classe à la fin de mon cours, pour une bonne petite évaluation - j'en discuterais avec ton "Maître"... On se connaît depuis un bail, Brucie et moi, tu vois... Alors, la prochaine fois, tu auras ton cul sur le bureau, suppliant de se faire baiser..."
*****
Cindy quitta la salle de classe vingt minutes plus tard - Elle était encore tremblante. Elle venait de faire une pipe au professeur Green, et ce gros bâtard était déterminé à obtenir bien plus d'elle pour son prochain cours - cette pensée était suffisante pour lui donner l'envie de vomir...
Elle fut surprise par Tina Syms qui attendait dans le couloir « Alors... », souris méchamment, l'étudiante. « Cindy... »
Cindy était déconcertée : Tina avait été une fille timide, effacée, pendant leur première année qui avait essayé de cacher ses penchants lesbiens du mieux qu'elle avait pu. Mais maintenant elle semblait être devenue une gouine sûre de soi. Elle portait ses cheveux bruns très courts, un peu genre coupe iroquoise, des boucles d'oreille masculines, des tatouages sur les avant-bras - sans parler de son t-shirt serré qui arborait : "Gouine ou pas gouine" Tina était maintenant canon et féminine... Cindy avait eu du mal à la reconnaître quand elle avait signé pour ce cours. D'ailleurs elle ne l'avait quasiment pas croisé ces deux dernières années, elles vivaient dans des cercles sociaux très différents.
« Salut... » dit Cindy, les yeux baissés et faisant de son mieux pour passer devant Tina aussi vite qu'elle pouvait.
« Alors... », elle continuait de sourire cruellement. « Ça fait quoi de sucer un prof. Surtout un gros porc comme ça? »
Cindy s'arrêta net. L'avait-elle observé le faire? Green avait pourtant fermé la porte.
« Devine ce que j'ai à te montrer, » dit Tina, et Cindy sut immédiatement ce que Tina allait sortir de son sac à dos. Une règle rouge allait bientôt faire son apparition...
À la place, Tina sortit un iPhone et se mit à composer un numéro :
« Prends-le » lui remit-elle.
Cindy prit le téléphone et le porta à son oreille.
"Esclave..."
C'était la voix de son Maître. Elle frissonna de la tête au pied.
« Jusqu'à demain matin, tu suivras les ordres de Tina comme tu obéis aux miens. C'est ta Maîtresse jusqu'à ce qu'elle me rende ton petit cul, tu as compris? »
Cindy avala sa salive et resta silencieuse un moment. Et si elle disait juste NON maintenant et passait quelque temps en prison... Est-ce que ce serait vraiment pire?
Mais finalement d'autres mots sortirent de sa bouche :
« Oui Maître... Je comprends... »
*****
Tina était dans son appartement situé sur le campus, assise sur une grande chaise en cuir. Ses jambes vautrées de chaque côté. Un bras confortablement caché sous son cou, et une canette de bière dans l'autre main.
Elle portait un t-shirt et rien d'autre. Elle regarda plus bas, vers l'épaisse chevelure blonde enfouie entre ses jambes : Cindy au travail...
Dès qu'elles étaient arrivées à son appartement, Tina lui avait fait retirer tous ses vêtements pour la laisser nue comme un ver. Puis, elle avait pratiqué sur elle un merveilleux examen, très long et très approfondi. C'était évident que Cindy était révoltée à l'idée d'être avec une autre femme, même d'être simplement examinée par une autre femme. Ce simple fait était suffisant pour exciter Tina au-delà de toute mesure... Elle se rappelait toutes les méchancetés que les filles hétéros lui avaient faites ; elle se souvenait comme Cindy n'avait plus pris la peine de la saluer quand la rumeur qu'elle était lesbienne s'était répandue... Alors, maintenant Tina se délectait de jouer avec une hétéro qui n'en avait pas envie...
D'abord il avait fallu la punir. Une punition pour n'avoir subi qu'une seule série de fessées de la part des joueurs de foot grâce à ses méthodes de pute. Une punition pour s'être montré garce envers Tina par le passé. Et une punition simplement pour amuser Tina, sa Maîtresse.
« Tu vois ça? » Tina montra une canne à Cindy, qui la regarda de ses grands yeux gris effrayés... C'était une canne rouge vif. Elle semblait être flexible, comme du plastique. Exactement comme les règles.
« C'est fait de microfibres... » expliqua aimablement Tina - elle suivait une filière scientifique spécialisée en chimie, contrairement à la petite princesse des salopes. « C'est conçu pour faire un mal de chien, mais ne laisser quasiment aucune marque... »
Tina avait lié les poignets de Cindy ensemble et les avait attachés au plafond au milieu du salon. Ses jambes étaient écartées et enchaînées au sol - la vitesse à laquelle Tina avait transformé son appartement universitaire en mini-donjon était étonnante. Les poignets de Cindy étaient attachés au plafond à l'avant, elle devait donc se pencher, tordre sa taille selon un délicieux angle de 45 degrés, et s'assurer que son vulnérable cul soit bien cambré pour offrir une cible facile pour Tina... Mais le pire pour Cindy était que Tina l'avait positionnée juste en face de la fenêtre, avait tiré sur la corde tenant les volets fermés et fourré le manche dans la bouche de Cindy. Si Cindy lâchait, les volets étaient conçus pour tous remonter d'un coup - et l'appartement de Tina était situé au rez-de-chaussée, dans l'un des coins les plus passants du campus. Cindy serait laissée totalement nue, ligotée dans une position obscène à la vue de tout le campus - ce serait un million de fois pire que la honte d'avoir circulé toute la journée sur le campus en uniforme d'écolière dévergondée. Elle pouvait entendre sans difficulté, juste derrière les volets, les étudiants aller et venir, bavarder, rire. Si les volets étaient relevés Tina aurait quelques explications à donner elle aussi. Que faisait une de ses camarades nue, ligotée façon bondage au milieu de son salon à la vue de tous -, mais elle était déjà connue comme une gouine perverse, et n'avait aucune réputation chèrement gagnée à protéger, contrairement à Cindy. Sans compter qu'elle pouvait facilement s'éclipser à l'intérieur, tandis que des douzaines de personnes sortiraient leur téléphone portable pour prendre des photos et immortaliser Cindy nue et attachée.
Cindy mordait dans la corde comme si sa vie en dépendait, même quand Tina lui infligea une correction avec sa canne en microfibre. Elle pleura et hurla entre ses dents, mais garda la bouche ferme malgré la dérouillée qu'elle recevait... Tina en fut presque déçue. Elle aurait adoré voir le visage de Cindy devenir rouge de honte, exposée nue en face de tout le campus, attachée comme la sale chienne qu'elle était, en train de recevoir le châtiment que cette petite salope gâtée méritait.
Mais Cindy avait tenu bon et la punition était fini depuis une heure maintenant - Cindy était maintenant à genoux, agenouillée entre les cuisses musclées de Tina... Et obéissante, elle lui broutait la chatte maladroitement, mais avec application... savoir à quel point Cindy détestait cette activité avait déjà procuré deux orgasmes à Tina, et, la langue de son esclave lesbienne réticente faisant des progrès considérables, elle n'était pas loin du troisième.
Lorsqu'elle avait infligé une bonne correction au cul ferme de Cindy, Tina avait cru bon de l'éclaircir sur certaines choses : « Tu as vraiment cru que c'est Bruce qui mis au point tout ça? » demanda-t-elle à moitié amusée à moitié ennuyée. « Ce n'est qu'un grand sauvage. C'est moi qui savais pour la coke, c'est moi qui l'ai mis au parfum, c'est moi qui savais que tu ferais n'importe quoi pour sauver ton joli petit cul choyé. Même aujourd'hui, c'est moi qui ai eu l'idée des règles rouges - merde! c'est même moi qui les ai distribuées... J'ai entendu que mon tour arrive pendant qu'il te baisait jour et nuit, comme le garage à bite que tu es le mérite. »
Tina avait mis de la musique punk très fort pendant que Cindy lui donnait du plaisir et elle en était déjà à sa troisième bière. Elle n'était qu'à un mois de son 21e anniversaire, mais considérant ce qu'elle faisait en ce moment, s'inquiéter de boire de l'alcool avant l'âge légal était le cadet de ses soucis.
Enfin, elle poussa un gémissement et jouit pour la troisième fois. Elle agrippa Cindy par ses couettes blondes et la maintint fermement en place contre sa chatte alors que son jus aspergeait la face de la jeune fille agenouillée... Enfin relaxée, Tina finit sa bière et se remit debout.
« Très bien esclave - maintenant, va te doucher. Et mets les vêtements que j'ai préparés pour toi »
L'uniforme d'écolière de Cindy, celui qui lui avait causé toute la journée tant d'angoisse et d'humiliation, traînait abandonné sur le sol...
Comme on lui demandait, elle prit une douche. Cindy réalisait que sa volonté de se rebeller l'avait abandonnée, que ce soit contre Tina, ou, plus chimérique encore, contre Maître Bruce... Tina la laissa tranquille une bonne vingtaine de minutes. Elle put laisser son corps fatigué baigner sous l'eau chaude qui lui caressait la peau et ses fesses battues. C'était aussi bon que si elle était au spa d'un hôtel quatre étoiles. Elle se sentait incroyablement rafraîchie et elle sortit de la douche en laissant les horreurs de cette journée derrière elle...
Mais voir ce qui lui était laissé comme vêtements fut assez pour que son anxiété se remette à grimper. Il n'y avait rien d'autre qu'un petit morceau de tissu...
Ce ne fut qu'en le portant que Cindy se rendit compte à quel point c'était obscène... c'était une nuisette blanche toute simple, légèrement transparente. Elle tenait par deux sangles pour les épaules et laissait exposer un décolleté profond très attractif, et elle ne couvrait qu'une fraction de ses cuisses. Sa poitrine était pressée contre le tissu fin, ses tétons facilement visibles. Dans le dos, une large fente lui allait jusqu'à la taille.
Tina entra en sifflant... « t'es complètement baisable, esclave... »
Cindy frissonna de honte.
Avant qu'elle ne puisse protester, Tina plaça sur son cou un collier en acier avec des anneaux. Puis, elle se plaça derrière Cindy et bloqua rapidement les bras de son esclave derrière le dos, aussitôt Cindy entendit un clic assez familier et la froideur de menottes au poignet -- elle était menottée!
« Merveilleux... » s'amusa Tina. « Tu es prête pour la fête...! »
« La fête? Quelle fête? » demanda Cindy se sentant de plus en plus paniquée.
« Eh bien, salope stupide, c'est Halloween ce soir, non? Alors nous allons à une fête d'Halloween..."
« Où? » demanda Cindy désespérée
Tina gifla violemment Cindy en plein visage. La jeune femme poussa un cri perçant et lutta pour rester debout.
« Je suis ta Maîtresse. Tu vas m'appeler Madame pour le reste de la soirée. Et tu me suivras comme un petit chiot où j'aurais envie de t'amener... C'est compris, petite conne? »
Les larmes aux yeux et les lèvres rougies, Cindy murmura « Oui, Madame... »
« À nouveau - à voix haute... » ordonna Tina
« Oui Madame! » répéta Cindy, hurlant presque pour éviter un autre coup.
« Bien... maintenant, mettons ta laisse. »
Cindy n'arrivait pas à croire ce qui lui arrivait. Elle se faisait passer une laisse par Tina. Elle lui attacha une longue lanière de cuir noir assez fine et plutôt moche à son collier. Elle l'amena ensuite calmement dans son salon et attacha la laisse au crochet du plafond. Elle laissa Cindy là, à se demander ce qu'elle lui réservait, alors qu'elle filait passer sa tenue.
Quand Tina réapparut, elle portait une tenue de dominatrice en cuir... Elle se mit à côté de Cindy et sans la prévenir lui posa ses lèvres sur les siennes... elle agrippa les cheveux blonds, ne permettant pas à Cindy de rompre le baiser... Le contraste entre sa tenue rugueuse en cuir et le douillet presque-rien que portait Cindy fut presque suffisant pour que Tina jouisse à nouveau. Elle était la puissante et la faible, celle qui se faisait obéir et celle qui obéissait, la Maîtresse et l'esclave... Comme elle avait désiré ce moment... Ç'aurait pu être avec n'importe quelle fille... mais avec cette petite snobinarde Cindy - c'était juste trop bon pour être décrit...
Tina retira la laisse du crochet fixé au plafond.
« Si quelqu'un demande, on a parié et tu as perdu. C'est pourquoi tu te retrouves habillée comme mon esclave pour Halloween et moi comme ta Maîtresse... »
Elles sortirent sans tarder de l'appartement - de retour sur le campus, Tina tirait la laisse de Cindy... Cette dernière mourrait de honte, incapable de prononcer un mot. Elle gardait la tête baissée alors que les gens passaient devant elle, riant, la sifflant ou la regardant sidéré. Elle tentait de se cacher le visage du mieux qu'elle pouvait. Elle était paradée à travers le campus comme une esclave -- une esclave sexuelle. Cette simple pensée lui donnait envie de disparaître six pieds sous terre. Elle essayait tant bien que mal de suivre l'allure de Tina -- car elle lui avait donné de rutilantes chaussures argentées à talon aiguille incrustées de fausses pierres précieuses.
Il se passa dix bonnes minutes avant qu'elle n'entende quelqu'un crier : « Oh mon Dieu, Cindy...! »
Elle leva la tête, déconfite, et découvrit qu'il s'agissait de Linda - Linda, Stacy et Brian. Ses amis.
« Bordel, qu'est-ce que c'est que cette tenue? » demanda Linda choquée. « Tu ne devais pas venir à la fête de Steve O'Leary....? Tout le monde sera là... »
« Eh bien, pas tout le monde... » intervint Tina. « Nous allons à une autre soirée... »
« Vraiment, laquelle? » couina Stacy. « Pour l'amour de Dieu, Cindy, c'est quoi ce costume... C'est franchement indécent... et cette... cette laisse... nom de dieu, tu es même menottée... »
Stacy, la fille d'un des avocats d'une des entreprises les plus cotées du pays, était costumée comme en énorme frelon... Linda en chat, et Brian déguisé en une sorte de bandit.
« Vas-y poulette, explique-leur » l'exhorta Tina en tirant sur la laisse de Cindy
« Je... J'ai perdu un pari avec Tina et je dois à la fête habillée comme son esclave... »
Les deux filles et le mec firent une pause un moment et regardèrent Tina dans sa tenue de dominatrice, et Cindy dans son très léger déshabillé... ils éclatèrent de rire.
« Une esclave... Tu déconnes Cindy... »
Même crevant d'humiliation, Cindy pouvait voir que Brian était celui qui riait le moins. Principalement parce qu'il l'examinait complètement fasciné.
Cindy frissonna encore plus - rien, pas même une nudité complète ne pouvait être aussi humiliant que ce pathétique habit... Il ne demandait qu'à se faire déchirer. Il invitait les hommes à vouloir déshabiller le petit bout de femme qui se cachait derrière une protection aussi grotesque, et à se servir d'elle comme ils le souhaitaient...
« Peut-être qu'on devrait aller à votre fête nous aussi, » suggéra Brian, incapable de lever les yeux d'une Cindy presque nue et sacrément provocante.
« Désolée mon grand... » sourit Tina « tu n'es pas invité... »
« C'est dommage... »
« Eh bien, il va falloir qu'on y aille » annonça Tina, tirant sur la laisse de Cindy tout en se mettant en marche. Les amis de Cindy restèrent derrière, stupéfiés, alors que Cindy essayait de coller aux pas de sa Maîtresse.
****
« Attends ici... »
Elles étaient devant le dortoir des premières années.
« Qu'est-ce qu'on fait ici? » demanda Cindy. Elle en fut récompensée par une claque sur la joue droite.
« Il me semble t'avoir dit de t'adresser à moi comme Madame. »
Plusieurs personnes tournèrent la tête. Elles étaient déjà le centre de l'attention à cause de leur costume, et la dernière chose que voulait Cindy était de se faire encore plus remarquer.
« Je suis désolée, Madame... » dit-elle doucement, la tête baissée respectueusement.
« On va voir Alicia... » répondit Tina.
Avant que Cindy ne puisse demander qui était Alicia, cette dernière sortie : une fille noire avec des courbes sportives, elle était habillée de manière appropriée pour la nuit d'Halloween avec un costume de femme pirate particulièrement cruelle. Ce n'était pas vraiment un costume de dominatrice en soi, mais elle y avait autant de cuir noir sur son costume que sur la tenue de Tina. Elle avait aussi un cache-œil et un couteau à la ceinture, de grosses bottes montantes de pirates. Elle avait l'air d'être une première année, et venait probablement tout juste de fêter ses 18 ans. Cela ne la faisait pas paraître moins dominante, la sauvagerie de la jeunesse irradiait d'elle. Et puis, elle était belle, Cindy devait l'admettre, et ce malgré toute la mise en scène pour la faire paraître dure et menaçante. Un peu comme Tina.
« Yo ma garce... » elle enlaça Tina. Et les deux échangèrent un baiser sur les lèvres.
Alicia tourna ensuite son attention vers Cindy. « Alors, c'est notre petite chienne pour la soirée, hein? »
Cindy resta sans voix.
Alicia se saisit de la laisse et tira Cindy vers elle, lui embrassant les lèvres d'un baiser mouillé et conquérant, et finit par lui mordiller la lèvre inférieure. « On va tellement s'amuser avec toi, mon sucre... » déclara-t-elle sûre d'elle. Malgré toutes les libertés qui avaient prise sur Cindy, c'était, en dehors de son Maître, la seule autre personne noire à avoir posé les mains sur elle aujourd'hui. Et le fait qu'elle ait trois ans de moins que Cindy ne faisait qu'accroître son humiliation...
Elles se mirent vite en route, la laisse de retour dans les mains de Tina.
Elles arrivèrent dans la zone des fraternités étudiantes, et à chaque pas l'inquiétude de Cindy grandissait. Quand on arrêta de la tirer par la laisse elles étaient arrivées en face de l'immense bâtisse des Oméga-Epsilon.
Elle se raidit : « Nous n'allons pas entrer dedans, Madame, n'est-ce pas? » Elle avait un ton hésitant, elle savait que c'était vraiment peu probable et elle craignait de donner des idées à ses tourmenteuses...
