La déchéance de Sophie Ch. 06

Informations sur Récit
Le marionnetiste.
6k mots
4.41
50k
8

Partie 6 de la série de 6 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 07/22/2016
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Monsieur_E
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La soirée fut longue et douloureuse pour moi.

Affamés par ces exercices je fus tout d'abord chargée de préparer le repas uniquement affublée d'un seul tablier et de mes haut-talons. Pendant que je m'affairais, Sonia, toujours nue, se faisait peloter sans vergogne sur les genoux d'Eric.

Ce fut le seul moment jusqu'au coucher ou il m'autorisa à être debout et je savourais comme un délice cette infime parcelle de dignité retrouvée. Pendant que je battais les oeufs (je préparais une omelette) j'observais à la dérobée ce qui se passait derrière moi.

Eric se comportait avec ma fille de manière beaucoup plus douce qu'avec moi et elle même ne montrait aucune gêne à répondre à ses sollicitations. Sauf la situation si particulière dans laquelle nous nous trouvions, j'aurais très bien pu m'imaginer cuisiner pour mon futur gendre.

Une fois de plus j'étouffais une montée de jalousie totalement injustifiée.

Lorsque j'apportais le plat sur la table, Sonia gémissait les cuisses écartées alors que notre Maître caressait doucement son clitoris gonflé. Je posais les assiettes et allais m'assoir quand il interrompit mon geste tout en poursuivant les siens.

-"Depuis quand les animaux mangent à table?"

Je me figeais instantanément.

-"Va chercher un bol et pose le par terre à côté de moi"

Les larmes aux yeux, je fis comme il dit et alors que je me penchais il arrêta momentanément de s'intéresser à ma fille pour tirer sur ma laisse et me forcer à me mettre au sol.

-"Assis! Bonne chienne"

Avec sa main, il prit une portion d'omelette et la lâcha directement dans le bol. Puis d'un geste négligent il me tapota la tête.

-"Allez mange mon toutou"

J'étais anéantie. Après ma dignité je perdais jusqu'à mon statut d'être humain. Je n'étais qu'un animal de compagnie pour lui et je me sentais m'enfoncer encore plus loin dans la soumission.

Aussi terrible que cela paraissait, j'aurais pu faire face mais le coup de poignard qui m'acheva fut le sourire et le petit rire qui échappa à Sonia. Ma propre fille prenait plaisir à mon humiliation.

J'étais seule et ne devais m'attendre à aucun réconfort de sa part. Ravalant ma fierté, je détournais le regard et dans la position de la suppliante, commençait mon repas toujours relié par du cuir à la main qui m'asservissait.

Au dessus de moi j'entendais des gloussements et des chuchotements et me sentir ainsi exclue au sein de mon propre foyer rajoutait à ma détresse. A un moment, Sonia se leva et ses chevilles passèrent dans mon champ de vision. La porte du frigo claqua sans que je vis ce qu'elle y avait prélevé.

Le nez dans mon bol, je sursautais quand un liquide tiède coula sur ma croupe offerte et le long de ma raie suivit bientôt par des doigts qui se pressèrent sur ma vulve, étalant cette substance sur et en moi.

Je tentais de me redresser mais la laisse me maintenait clouée au sol et je n'eus d'autre choix que de me laisser faire sous peine de m'étrangler. On me força à écarter les jambes accordant ainsi l'accès total à mon intimité et par la même facilitant l'intromission de ces mêmes doigts inquisiteurs.

Réagissant en chienne de Pavlov, j'étais trempée à nouveau. Ma moitié inférieure était secouée de frissons quand un autre objet plus imposant fut poussé dans mon entrée. Une fois entièrement en moi, la pression sur mon cou se relâcha et je relevais enfin un visage maculé de jaune vers mon tourmenteur.

-"Monte dans ta chambre chercher l'autre accessoire qui était dans le colis. Ensuite tu te mettras à plat ventre sur la table, jambes écartées" me dit-il d'un ton enjoué.

Sans même songer à me relever, je m'exécutais et entamait l'ascension de l'escalier.

-"Fais attention à ne pas faire tomber ce que tu as en toi!" me cria t-il.

Au cours de mon périple je repensais au moment où je l'avais fait pour la première fois, à peine une semaine plus tôt. Il me semblait pourtant que des années lumières s'étaient écoulées depuis.

Le retour me laissa les genoux endoloris tandis que ma mâchoire serrait fermement la fausse queue de chien. En bas, tous les deux m'attendaient debout à côté de la table où sans un mot, je pris position.

Il me débarrassa de mon tablier, me privant ainsi de la seule protection dont je disposais encore et récupéra le plug.Je compris vite ce qui allait se passer et la honte d'être utilisée comme ça devant mon enfant me fit serrer les dents.

-"A toi l'honneur.."

Saisi d'effroi par ces mots je me relevais à moitié et ne pus retenir mes mots.

-"Nooooon, tout mais pas ça Eric, pas par ma fille je t'en prie......AIEEE!"

Je le vis devenir cramoisi et avant même de regretter mes paroles, une gifle retentissante me ramena à ma position initiale. A moitié sonnée, je ne réagis pas à sa première claque sur mes fesses. La deuxième m'arracha un gémissement. Je ne sais combien de fois il s'acharna sur moi, encore et encore, mais vite, je criais et le suppliais d'arrêter.

Essoufflé par la violence de l'effort, il s'arrêta soudain. Mon derrière était en feu, la douleur atroce. Je murmurais comme un mantra.

-"Je ferais tout...je ferais tout..."

Impitoyable, il me prit au mot.

-"Pour ta peine, tu vas écarter ton gros cul et lui demander poliment de te le mettre dedans"

Je sanglotais tandis que j'écartais mes globes, incapable de lutter davantage.

-"S'il te plait Sonia, enfonce le moi...dans le cul"

-"Avec plaisir salope!"

La dureté de ses mots me fit plus mal encore que l'embout de plastique qui se forçait un passage dans mon rectum. Lentement elle l'enfonçait et le ressortait ne laissant que l'extrémité en moi alors que je maintenant mes fesses grandes ouvertes.

A chaque va et vient je sentais à travers la fine paroi de chair, le plastique frotter contre ce qui remplissait mon vagin et ainsi prise en sandwich, je me sentais pleine et entière. L'excitation revint avec la fougue d'un étalon au galop et je priais pour qu'on m'épargne la disgrâce suprême de jouir par les mains de ma fille.

Consciente de mon état, Eric l'encourageait de la voix et lui-même participa à ma reddition en frottant mes grandes lèvres de l'index. Dans un dernier effort pour me contenir, je resserrais mon anneau sur la tige qui me sodomisait de plus en plus vite et dans un feulement animal, je perdis le combat.

Mon corps entier s'arquebouta sous la jouissance, mon vagin se contracta et quelque chose se brisa en lui. Un liquide jaune et blanc s'en échappa et s'écoula le long des jambes tremblantes. Un oeuf! Ils avaient introduit un oeuf en moi! Leur perversion à tous les deux me rendait malade presque autant que le plaisir que je ressentais à me faire maltraiter.

-"Va te laver et rejoins nous dans ta chambre. Tu garderas cette queue qui te va si bien jusqu'à ce que je t'autorise à l'ôter"

Sans même réfléchir je me laissais tomber à quatre pattes et ajoutais servilement.

-"Merci Maître".

Après ma douche, je trouvais le couple allongé dans mon propre lit conjugal et je restais plantée à la porte ne sachant que faire.

Sur le tapis juste à côté, je remarquais le panier géant de Kaz.

-" Ta place est juste là au cas où tu la chercherais" me dit-il en m'indiquant le panier du doigt.

Et avant que je ne puisse me rebeller :

-"A moins que tu ne veuilles me désobéir une fois de plus..."

Je frémis et m'avançait tête basse, la fausse queue fouaillant l'air derrière moi. L'odeur de chien mouillé était atroce alors que je me roulais en boule nue comme au premier jour. Cette journée s'achevait bien tristement mais malgré tous les sévices que j'avais subi, j'avais joui deux fois.

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Après une nuit agitée je me fis réveiller par des bruits familiers. Encore désorientée par le sommeil, je grimaçais en étendant mes jambes et mon dos ankylosés. Un peu partout sur mon corps, s'étaient déposés des poils du chien que je détestais tant. Sachant déjà ce que j'allais y découvrir, je me redressais sur mes genoux et lançait un regard vers mon lit.

Eric était allongé sur le dos, les mains croisées derrière la tête pendant que Sonia le chevauchait, une lueur de pure plaisir éclairant son visage. A chaque coup de rein, j'apercevais sa petite chatte engloutir voracement le membre tendu. Fascinée par ce numéro, je ne me rendis même pas compte que ma main glissait d'elle-même vers mon entrejambe qui s'humidifiait déjà.

L'ado qui était mon Maître tourna la tête vers moi et le spectacle de la mère se masturbant pendant qu'il besognait la fille le fit sourire. Toujours en me regardant il se saisit des hanches de Sonia et la pénétra le plus loin, le plus vite et le plus fort qu'il put. A l'unisson, je fouillais mes lèvres intimes et de ma main libre pinçait mon téton droit.

En criant, ma fille succomba à l'orgasme qui la terrassait alors même qu'Eric tapissait son antre de foutre. La double stimulation de mes doigts et du plug toujours enfoncé dans mon fondement allait bientôt me faire jouir quand Eric repoussa sa partenaire et m'écarta les bras.

-"Pas toi. Ce n'est pas une façon de jouir pour une chienne!"

Tout en me maintenant, il ondulait du bassin de manière à ce que son sexe se balade sur mon visage y laissant des traces gluantes.

-" Nettoie la bite qui te fait tant envie. Et n'oublie pas de répondre à toutes mes demandes par oui Maître!"

Comme je le regardais, implorante il ajouta à mi-voix :

-"Je te laisse le choix : soit tu la prends en bouche maintenant, soit tu ne la sentiras plus jamais en toi..."

Je ne m'attendais pas à ça. Comble de la perversion, ce salaud m'avait percé à jour et me forçait à assumer ma nouvelle dépendance. Car oui, j'étais devenue accro comme une droguée à sa queue et aux plaisirs qu'elle me donnait. Je n'avais jamais connu ça dans ma vie...et je ne voulais pas que ça cesse.

Vaincue, je m'humiliais de mon propre chef et m'emparais de son membre souillé par son sperme et les sécrétions intimes de ma propre fille et en soutirais les dernières gouttes. Son air de triomphe alors que je me soumettais à lui augmenta mon sentiment de honte et de dégoût de moi.

Finalement satisfait, il me relâcha pour enfiler son caleçon. Sonia se leva pour aller dans la salle de bain et j'en profitais pour m'éclipser aux toilettes. Enfin je tentais de m'éclipser. Je n'avais pas atteint la porte qu'il m'interpella.

-"Tu crois aller où comme ça sans demander?"

Je fis demi-tour sur mes genoux et conforme à ses exigences formulais ma demande.

-"Maître...il faut que j'aille...aux toilettes, s'il vous plait"

Il ne répondit rien mais me rejoignit et s'empara de la laisse qui pendait toujours entre mes seins. Sans s'arrêter il m'entraina à sa suite et j'eus toutes les peines du monde à suivre son rythme. Nous redescendîmes au rez-de-chaussée et je fus prise de panique quand il ouvrit la porte qui donnait sur le jardin.

Tel un chien récalcitrant, je freinais des quatre fers et tirais sur ma laisse. La punition d'hier soir à l'esprit, je n'osais exprimer mon désaccord à voix haute mais je faisais mon possible pour éviter de sortir nue sous cette condition de bête-humaine.

Sans aucune considération pour mes efforts, Eric tira plus fort faisant glisser mes genoux sur le carrelage jusqu'à ce qu'enfin je me retrouve dans l'herbe humide de la rosée du matin. Des 3 côtés notre jardin était ceint par une haie mais celle-ci ne devait faire au plus qu'1 mètre 60 de haut et il était fréquent l'été que nous échangions par dessus avec nos voisins.

Une fois dehors, la situation s'inversa. Apeurée qu'un passant puisse me voir je me précipitais le plus vite possible vers un angle pour me protéger au mieux mais cette sécurité toute relative ne m'empêchait pas de me sentir totalement vulnérable. Je restais dans mon coin, cet ado à côté de moi debout qui simplement attendait que je me décide.

Je savais que plus je tardais, plus j'avais de chance d'être prise en flagrant délit mais je répugnais à m'abaisser à ce point. De la rue j'entendais le claquement des portières et le départ matinal du voisinage. Mon malaise augmentait de seconde en seconde et quand Eric fit un signe de la main et dit le bonjour à quelqu'un je sus qu'il fallait en finir.

Je m'accroupis dans l'herbe mais son regard tomba sur moi et d'une voix forte fit comme s'il s'adressait à un véritable chien.

-" Pas comme ça. Tu ne sais plus t'y prendre? Lève la patte". Puis il ajouta plus bas "j'ai tout mon temps..."

Le feu de la honte brûlant mes joues je me remis à quatre pattes, soulevais ma jambe gauche et relâchais ma vessie pleine. Cela donna des idées à mon tourmenteur qui libéra son sexe et urina juste à côté de moi. J'en terminais avant lui et observais les dernières gouttes s'écraser dans l'herbe.

J'étais pressée de me mettre à l'abri et commençais à m'agiter quand il lui prit l'envie de me dégrader plus à fond. Rapidement il tendit la main et me tordit violemment le nez m'obligeant sous la douleur à ouvrir la bouche et à engloutir son pénis souillé. L'intrusion et le goût acre manquèrent me faire vomir mais il ne me relâcha pas tant qu'il fut certain que je l'avais nettoyé.

Toujours en moi, il accentua la douleur et me rappela à mes devoirs.

-"Je n'ai pas entendu..."

-"Mmmpfff merchi Maîtreeeee" tentais-je de répondre aussitôt.

Il me libéra enfin et je toussais, toussais, crachais et bavais dans l'herbe. Je reprenais juste le contrôle de mon estomac quand il tira sur la laisse pour me faire avancer. Alors que nous nous dirigions vers mon foyer je voyais du coin de l'oeil que Kaz était sorti de sa niche et s'était approché aussi proche qu'il pouvait, restraint qu'il était par sa propre laisse.

Il s'était mis en position d'arrêt et me regardait intensément les narines frémissantes. Avec ce qu'il avait vu et l'odeur que je dégageais il devait se poser bien des questions.

Un fois à l'intérieur Eric m'ordonna d'aller me doucher et il me donna ce qui serait ma tenue pour la journée. Je découvris une tenue de soubrette tout droit sortie d'un catalogue porno, des mi-bas blancs, et une paire de talons aiguilles encore plus haut que ceux qu'il m'obligeait maintenant à porter. A cela j'avais le droit d'ajouter un string et le soutien-gorge le plus échancré de ma collection.

Le plus humblement possible je lui demandais ce qu'il avait prévu mais avec son sourire habituel il déclina ma requête.

-"Je ne voudrais pas te gâcher la surprise. File maintenant et oh...attends une seconde"

Il me fit pivoter et d'un coup sec, m'arracha la fausse queue de mon petit trou. Je poussais un glapissement de douleur autant que de surprise et sentis mon anus béer. Aussitôt, j'éprouvais un vide dans mes entrailles qui me laissa curieusement insatisfaite.Eric décrocha ma laisse en cuir et sur le chemin de la salle de bain je croisais Sonia.

Le fait que moi sa mère était contrainte de vivre à quatre pattes alors qu'elle, pouvait se mouvoir comme bon il lui semblait me rendait encore plus pathétique. C'est à peine si elle posa les yeux sur moi. J'entrais et fermais la porte. J'étais enfin seule et pouvais savourer une bonne douche. Longtemps je restais sous l'eau chaude à profiter de l'instant, prenant même un plaisir démesuré à cette chose si simple.

De nouveau j'avais l'odeur d'une femme et non plus du molosse mais au fond de moi je savais que ma crasse intérieure ne partirait plus jamais.

Je ne sais pas au juste combien de temps j'y restais. En ressortant, toute ruisselante d'eau, je passais quelques minutes à m'inspecter et à passer le rasoir un peu partout. Outre la tenue imposée, j'avais comme directive de me rendre le plus sexy possible pour ses "invités". S'en suivit donc du rouge à ongle, maquillage discret sauf pour le rouge à lèvre écarlate et cheveux noués en queue de cheval.

Une fois habillée et maquillée, je faisais 20 ans de moins et j'étais le portrait craché d'une call girl de luxe pour client pervers. Et alors qu'il y a quelques jours cette vision m'aurait fait horreur, j'éprouvais un certain sentiment de fierté en me sentant aussi "pute".

Prête, je rejoignis mon maître. Ma fille aussi s'était apprêtée de manière sexy mais sans commune mesure avec mes atours. Eric prit le temps de m'inspecter en détail et hocha la tête, satisfait. Puis, il m'envoya à la cuisine préparer les sandwichs et les boissons.

Je terminais la confection du repas quand la sonnette de l'entrée retentit et qu'un groupe entrait chez moi. Aux rires et éclats de voix qui filtraient à travers la porte de la cuisine, je devinais que sa clique au complet était réunie pour assister une fois de plus à ma déchéance.

Au bout de quelques minutes, le brouhaha se calma quelques peu et j'entendis une musique d'un genre à être diffusée dans les soirées à haute probabilité de débauche. Ne sachant que faire, je restais dans la protection toute relative de ma cuisine mais cette tranquillité fût vite interrompu par Sonia qui m'indiqua tout sourire de prendre "la bouffe" et de venir dire bonjour aux invités.

Je déposais donc la nourriture sur un plateau et la suivit dans la salle à manger, parfaitement consciente de l'image que je donnais de moi-même.

Ils étaient là, tous les cinq, assis autour de la table ronde, et je fus accueillie par un concert de sifflements et de commentaires vulgaires. 4 paires d'yeux écarquillés rivés sur ma tenue de soubrette et c'est à peine s'ils ne bavaient pas sur le tapis. Sonia s'assit sur les genoux d'Eric qui lui regardait ses acolytes avec malice.

Je m'immobilisais un instant et baissant les cils je fis le tour pour distribuer les sandwichs. Plutôt que de penser à ma situation je tentais de me remémorer leur nom à tous. Fred, c'était facile, c'était lui qui avait eu le droit de "tester ma poitrine", Mike le petit timide...j'arrivais à Ahmed quand une main s'aventura le long de ma cuisse et je sursautais. Vite j'en terminais par le grand black et au moment où je me retournais je sentis une claque sur ma fesse droite.

Tentant de ne rien laisser paraître je me postais debout à côté d'Eric. J'étais toujours le centre de l'attention générale et ainsi assuré d'être bien entendu, mon Maître prit la parole.

-"Bien, puisque tout le monde est là et attentifs nous allons pouvoir démarrer la partie"

Ma fille prit un paquet de carte dans sa poche et commença à les battre.

-"Qu'est ce qu'on mise?" demanda Fred.

Eric sourit.

-"Qu'est-ce qu'on gagne tu veux dire" dit-il en produisant d'un geste théâtrale une télécommande et en la posant au centre de la table.

-"Ceci"

Comme ses amis le regardaient d'un air incrédule il dévoila ses plans et je me sentis devenir livide.

-"Celui qui remporte le tour rafle la mise. Jusqu'au tour suivant il peut utiliser cette télécommande....et cette télécommande dirige Sophie"

Le silence était maintenant palpable.

-"Pendant un tour, le gagnant pourra lui faire faire tout ce qu'il veut et j'ai bien dit tout".

Je ne savais plus où disparaître quand il se tourna vers moi.

-"N'est ce pas que tu seras une bonne salope obéissante?"

Sa voix était douce mais ses yeux glacés.

-"oui maître" fut ma seule réponse.

Je fis un rapide tour de table et lus dans les regards toutes les promesses de luxure que leur avait inspiré cette opportunité.

-"Si tout le monde est d'accord "...un cri général ponctua sa phrase..."on commence".

Il distribua rapidement les cartes et les participants fixèrent leur donne comme un billet de loto gagnant. Tous changèrent une ou plusieurs cartes. A l'issue de ce premier tour, chacun abattit son jeu et Fred poussa un cri de joie.

-"yesss, deux paires, c'est pour moi!"

Il s'empara de "ma" télécommande et prit le temps de réfléchir tout en m'examinant.

-"Vu qu'on a de la musique pour, je crois que j'aimerais bien un strip-tease" déclara-t-il en pointant l'objet vers moi.

-"Bonne idée" renchérit Eric, "tu l'as entendu?"

Je soupirais ma réponse et résignée, portais les mains à mes boutons.

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