La « Lancenoir » 04

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Le noir explique les traditions de sa tribu aux parents
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Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 09/14/2016
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Jean amena Amadou dans le salon. Ce dernier espérait qu'il n'aurait pas à se battre. Il n'avait pas peur d'échanger des coups, mais, s'il amochait trop le daron de Léa cela allait lui compliquer la tâche. Il n'aurait plus un accès aussi facile à sa maison et, qui sait, s'il frappait trop fort, il risquait même d'attirer la police...

Cela dit, il était surpris. C'était rare qu'un blanc ne plie pas l'échine devant lui. Et il n'aurait jamais soupçonné ça de la part de Jean! Avec sa tête de comptable, qui aurait pu penser qu'il voudrait lever le poing? Vraiment, il avait tout l'air d'être d'une grosse lavette... Mais quand on touche à leurs enfants, certains parents montrent un instinct de propriété vorace. Amadou s'apprêtait à bander ses muscles et commencer le combat, quand Jean lui dit :

« Je vous offre mille euros pour laisser ma fille tranquille. »

Amadou, le regarda, sidéré. Comment avait-il pu penser que cette fiotte put avoir des poils aux couilles?!

« Mais M'sieu, vous croyez pouvoir m'acheter?

— Mais enfin... Mille euros! Vous pourriez vous acheter... ce que vous aimez, des baskets, une PlayStation... De l'herbe!

— Désolé Monsieur, mais on ne m'achète pas. Même avec votre sale argent.

— Ce sont des euros! Pas des francs CFA, ou je ne sais quoi! Et je peux monter la somme, disons le double...

— Mais sérieux M'sieu... je vais finir par être déçu. On pourrait penser que vous ne voulez pas de moi comme gendre.

— Il est hors de question que vous vous marriez à ma fille!

— Je blaguais m'sieu. Ne vous inquiétez pas, je veux seulement la baiser.

— Mais vous n'avez pas le droit de faire ça! Enfin, réfléchissez! Elle est blanche et vous êtes un nèg... je veux dire, un noir. Ça ne peut pas coller.

— On n'est plus au temps des colonies, mais au XXIe siècle M'sieu... Votre fille si elle ne veut pas de vos prétendants aux pénis de souris, et préfère se faire mettre par un black avec une grosse queue, vous n'y pouvez rien.

— Ah! Je n'y peux rien! Je n'y peux rien! » Le père frisait la crise d'apoplexie.

— Allons, ne vous mettez pas dans des états pareils, vous ressemblez à une vieille fille qui a ses vapeurs. Et puis c'est votre faute aussi.

— Quoi! Comment! Ma faute!? Ma fille a eu une éducation irréprochable!

— Mon vieux, ne me la faites pas à moi... vous connaissez les statistiques sur les lycées publics.

— Hein? Quelles statistiques? Son lycée à un très bon taux de réussite au bac.

— Le bac... Vous n'êtes vraiment au courant de rien, un vrai cave. Écoute, dans les lycées publics, soixante-dix-sept pour cent des filles blanches ont au moins une expérience sexuelle avec un noir. C'est bien connu... Évidemment, ce qui fait baiser la moyenne c'est que dans certains lycées de province où il y a deux petits noirs en tout et pour tout. Ils ont beau niquer toutes les poulettes à portée de queue, ils ne peuvent pas quand même pas se farcir toutes les greluches blanches de leur lycée.

— Mais ma fille est différente...

— Vous savez, on est plusieurs noirs rien que dans sa classe, sans compter les arabes... elle était forcée de finir par se faire baiser par l'un de nous. C'est la nature, un genre de théorème, une blanche doit goûter à l'ébène... Et, vous avez eu de la chance que ce soit sur ma bite qu'elle tombe... Moi, j'en ai rien à foutre de votre fille. C'est juste pour m'aérer le kiki, me délasser le zgeg que je la trombone. Un autre noir aurait pu vouloir la mettre en cloque, c'est un genre de fierté chez nous, vous savez? Celui qui met le plus de petits bébés noirs dans le ventre de vos filles gauloises, on le regarde avec respect.

— Mais dites donc! Pour qui vous prenez vous!

— Je suis d'accord avec vous. Ça manque un peu de classe, alors je veux bien laisser votre fille à vos soins, sans une bonne surprise qui pleurera dans neuf mois. Et puis vous savez, votre fille, elle ne m'aime pas vraiment...

— Ah! Je le savais bien! Comment pourrait-elle aimer quelqu'un comme vous, ce serait... argh... Je préfère ne pas y penser.

— Cependant, vous voyez, elle ne peut pas casser avec moi... Pour qui passerait-elle? Une fille facile qui se laisse prendre dans les locaux sombre? Ce serait injurieux pour elle... Vous croyez que les fiancés que vous envisagez pour elle accepteraient de la prendre pour épouse?

— Ah... et bien, ce serait compliqué... Ce sont des familles qui font des enquêtes sur les prétendantes... Il faut que ce soit des filles sérieuses... Vous accepteriez de garder le silence?

— Bien sûr! Foi de Lancenoir! Mais pour cela il y a une petite condition...

— Ah! Bien! Bien bien... Je vois qu'on peut vous faire entendre raison. Je n'aurais pas voulu me fâcher. Je savais qu'on pourrait s'entendre entre gens raisonnables...

— Alors voilà, il faut qu'elle devienne membre de ma tribu.

— Quoi! Cette tribu de grosses... Comment vous l'appelez?

— La Lancenoire, M'sieu. Il suffit qu'on l'accepte comme membre de la tribu, et j'accepterais de vous la laisser. Si elle le souhaite...

— Ah très bien. Mais... pourquoi cette condition?

— Vous voyez, nous autres de la Lancenoir, depuis que les blancs sont venus sur notre territoire, une fois que nous avons lutiné une de leur fille, nous la prenons dans nos rangs. C'est une question d'honneur et de responsabilité. Bien sûr, la blanche a le choix entre vivre parmi nous dans la tribu, ou de rester avec sa famille. Généralement, elles restent dans nos cases. Elles deviennent vite accros à nos sucres d'orge sombres, si vous voyez ce que je veux dire...

— Oui, oui, mais... Ce ne sera pas le cas de Léa, elle a son avenir bien en tête. Mais admettons qu'elle devienne membre de votre tribu. Vous accepteriez qu'elle reste dans notre famille?

— Oui, si elle le souhaite.

— Et j'insiste pour que votre petite aventure avec elle ne s'ébruite pas.

— Bien sûr, je sais être discret, ne vous inquiétez pas... »

Jean était malgré tout assez réticent. Imaginer sa fille membre d'une tribu africaine lui semblait à la fois grotesque et ridicule. Mais cela valait mieux que de la laisser entre les mains de ce... de ce... de ce sauvage. Il pourrait ensuite la recaser avec la famille Duchemin, dont le fils allait reprendre la boîte de son père. Sa fille n'était pas sotte, elle verrait vite où était son intérêt.

« Alors combien vous faut-il pour qu'elle devienne membre de votre euh... tribu « Lancenoir ».

— Mais c'est gratuit M'sieu! Il y a juste quelques rites d'initiation à passer.

— Ah... Et elle ne court pas de danger à les passer?

— Non! Nous ne sommes pas des sauvages. »

Jean avait quelques doutes sur ce point, mais préféra ne pas en faire part à Amadou.

« Alors en quoi consiste cette initiation?

— La première étape est que vous m'acceptiez comme mâle pour votre femelle.

—... Certainement p... enfin, de toute façon j'ai cru comprendre que c'était déjà fait... Alors je n'ai pas vraiment le choix. J'accepte.

— C'est un peu plus compliqué que ça. Ce n'est sans doute pas votre cas -Amadou lui fit un clin d'œil,- mais certains parents sont prêts à sacrifier leur fille pour obtenir les faveurs de la tribu.

— Alors que faut-il faire pour que vous acceptiez ma demande?

— Retournons déjà voir votre petite famille. Et dites-leur que vous êtes heureux que je sorte avec votre fille.

— Plutôt mourir.

— Allons! Si votre fille pense que vous vous y opposez. Elle repartira ce soir chez moi... Et là, je suis sûr que vous imaginez ce qui se passera. »

Jean imagina effectivement. Sa douce fille entrant dans un appartement miteux et se faire violemment baiser par cette brute... Sa petite Léa plaquée sur un matelas à même le sol, et ce sauvage nu et en sueur sur elle. Son formidable chibre s'enfonçant dans le pauvre minou de sa fille. Et cette tribu qui devait vivre dans le même appartement couché les uns sur les autres comme des animaux... Lorsque Amadou commencerait à forniquer, les autres voudront regarder comme des vicieux, et peut-être même participer... Et dans ce genre de famille, il peut y avoir une dizaine de frères et sœur. Et sa pauvre Léa, seule contre tous ces barbares, ne voulant que protéger vainement sa dignité...

Non, il fallait qu'elle reste à la maison, c'était son devoir!

« Attendez... Très bien, j'accepte vos conditions. »

Amadou et Jean revinrent à la table sous les regards inquisiteurs des femmes de la famille. Un peu surprises que Jean n'ait pas jeté l'invité dehors.

« Reprenons donc le repas. Les plats sont encore chauds, dit le père de manière la plus anodine possible. Léa, tu aurais pu nous prévenir que tu sortais avec Amadou, l'on a été un peu surpris, n'est pas? »

La mère et les deux sœurs se regardèrent comme si Jean était devenu fou. Mais comme il entamait son assiette sans rien ajouter d'autre, elles firent de même. Amadou dévorait le repas, remplissant sa bouche de nourriture qu'il mâchait en quelques secondes.

« C'est vraiment excellent! Je n'ai pas mangé aussi bien depuis ma petite amie italienne. Une vraie chef, mais au pieu... c'était d'un ennui... Monsieur, si votre femme cuisine aussi bien qu'elle baise, vous devez être un homme comblé!

— Chéri... gémis Hélène devant l'outrage.

— Je ne vous permets pas de parler ainsi de ma femme!

— Allons, allons... Il ne faut pas mal le prendre, c'est un compliment. Dans notre tribu nous avons l'habitude d'être assez directs, surtout pour la bouffe et la baise! Quoi de plus important, hein? Et puis si je demande si votre femme baise bien, c'est que ça m'intéresse, rapport à votre fille.

— Que... quoi? balbutia Hélène

— Oui, c'est génétique, vous savez... Si la mère à la chatte sèche, la fille sera tout aussi aride. Et baiser ça, non merci...

— Nous n'avons pas à vous dire ce genre de chose, protesta Jean.

— Non bien sûr... De toute façon c'était juste pour faire la conversation. J'ai déjà eu l'occasion de constater la moiteur du con d'une de vos filles de première main... Enfin de première bourre, je devrais dire... Je peux vous assurer que Léa est une cochonne bien huilée. Il suffit qu'on lui fourre un doigt pour qu'elle se mette à ronronner et baigner dans la mouille ; je suis sûr que Madame aussi est une grosse salope : telle mère, telle fille! »

Jean se leva de sa chaise

« Si vous dites encore un seul mot inapproprié, je... »

Amadou se leva lui aussi. Il dépassait Jean de deux ou trois têtes et avait une forme physique autrement plus développée que celle du père de famille, qui sans être un gringalet dans l'absolu, passait pour un avorton à côté d'Amadou.

« Eh bien... J'apprécierais que vous modériez vos propos, se modéra-t-il »

Puis, Jean assez honteux de sa propre faiblesse et de se faire dicter la loi dans sa maison, finit par se rasseoir. Mais que pouvait-il faire? Laissez sa fille se faire enlever, et se faire tabasser la gueule? Mieux valait accepter l'humiliation sans faire de vague. Amadou chercha à calmer le jeu lui aussi :

« Bien sûr, Msieu... Je ne veux vraiment pas vous choquer ou me montrer irrespectueux vis-à-vis de la famille de ma poule. Mais entre nous, faut se détendre! C'est cool le sexe, hein, madame? Vous aimez ça quand votre mari vous défonce le minou, hein? Je ne pose pas la question à Msieu, parce qu'entre hommes on se comprend. Péter des chattes il n'y a rien de tel pour se relâcher après une dure journée. Alors c'est idiot d'être puritain! C'est comme ça qu'on se retrouve avec des michetonnes mal-baisées... Mais vous, vous ne l'êtes pas, Madame?

— Quoi?

— Mal-baisée, ce n'est pas votre cas, hein? Je veux dire, Hélène, vous baisez combien de fois par jour? »

Hélène était complètement retournée. Elle ne comprenait pas que son mari laisse faire ce sauvage. Elle se demandait encore ce que ce noir avait pu faire à sa chère petite fille... Et la façon dont il parlait... On aurait dit que les femmes n'étaient que des trous à baiser pour lui, alors que... Que justement cela faisait longtemps que ses trous ne l'étaient plus tellement. Mais c'était ce qui était convenable, elle n'avait plus vingt ans. Et, lui, comment osait-il suggérer des choses pareil! À table qui plus est! Mais que pouvait-elle faire? Elle n'était qu'une faible femme face à ce gaillard massif et viril et...

« Hey j'te cause!

— Pardon?

— Je te demandais combien de fois tu baises par jour?

— Par jour? Cette semaine, enfin ce mois-ci vous voulez dire? C'est très indiscret comme question...

— Pas vraiment, je vais vous dire, moi. Ce matin, une de mes salopes m'a sucé, ce midi je me suis tapé votre fille vite fait. Eh bon ce soir évidemment, elle repasse à la casserole, je vais la démonté trou par trou. Mais c'est surtout demain que je vais faire chauffer sa chatte! D'abord au lever du jour je lui plante mon pieu. Mais au lycée, on a deux fois une heure de trou. Eh bien, de "trou," votre fille va comprendre pourquoi elle en a un! Et ce qu'elle doit faire avec! Ah ah! »

Hélène réagit vivement devant le ton convaincu d'Amadou

« Mais elle n'en aura peut-être pas envie! Ma fille n'est pas une salop... Enfin je veux dire qu'elle n'est pas forcément aussi portée sur la chose que vous pouvez le penser.

— Mais si elle aime ça! Elle ne peut déjà plus se passer de ma queue.

— Vous vous avancez, je suis sûr que... »

Tout d'un coup Amadou plongea la main sous la jupe de Léa. Il trifouilla dans sa grotte d'amour quelques instants, puis ressortit sa main. Elle était trempée, il la plaça sous le nez de Madame.

« Regardez-moi ça! Ma main est couverte de son jus! C'est une truie! Une salope pareille on la met sur le trottoir, elle paierait pour se faire baiser! Et sentez-moi cette odeur de moule fraîche... vous sentez comme elle est en manque? Croyez-moi, elle envoie tellement de phéromone, que dans un rayon de cinq lieues tous les mecs ont la queue dressée. »

Tout un coup Amadou, comme sous l'envoûtement des phéromones surpuissant de Léa, plongea sur elle pour l'embrasser et lui peloter les seins. C'en fut trop pour la petite sœur qui voyant sa sœur se faire traiter comme du bétail quitta la table en courant.

« Amadou, s'il te plaît... Murmura Léa alors que le grand noir sortait sa langue de sa bouche.

— Ah désolé! Où sont mes manières? Mais que voulez-vous quand j'ai une chatte en chaleur à côté de moi, il faut que je fasse ma B.A. et que je la couvre pour l'éteindre. À propos d'éteindre, il fait déjà nuit...

— Vous repartez? demanda Jean avec espoir.

— Repartir? Non! Certainement pas! Je sais reconnaître une hospitalité accordée de bon cœur quand je la vois. Et puis ce serait contraire aux traditions de la Lancenoir.

— Ah oui vos traditions... Allez-vous enfin nous dire ce que vous voulez pour accepter notre fille dans votre tribu?

— Vous l'ignorez? C'est bien un truc de blanc, préoccupé uniquement par leur propre nombril, leur petit pays, leur petit président, et n'en ayant rien à foutre du reste du monde et rien à foutre des traditions des autres...

— Mais non, s'offusqua Hélène, je vous assure que nous voulons savoir de quoi il retourne! S'écria la mère, affolée à l'idée que non seulement un noir baise sa fille, mais qu'en plus on puisse la prendre pour une xénophobe.

— Eh bien, pour la première étape de l'initiation, expliqua Amadou, il est de coutume qu'un des hommes de notre tribu copule avec la femelle dans la case de ses parents. En l'occurrence ce serait moi qui troncherais votre fille.

— Oh! Eh bien... hésita le père.

— C'est-à-dire que l'on n'a rien contre vos traditions, précisa Hélène, mais il faut encore que Léa soit d'accord. Parce que ce n'est pas vraiment une femelle... Elle a le droit de choisir par qui se faire baiser... ou pas... »

La pauvre mère de famille tentait de faire comprendre au noir que sa fille était une adulte avec son libre arbitre. Et peut-être pouvait convaincre sa fille de rompre avec ce sauvage et d'oublier tout ça. Mais ses espoirs disparurent quand Amadou se pencha vers Léa, et lui murmura à l'oreille :

« Alors tu veux qu'on fasse l'amour ici, ou que je te ramène dans la cité?

— Ici c'est très bien, s'exclama aussitôt Léa, » imaginant le pire : être emmenée dans une cave de banlieue et servir de dépotoir à foutre pour Amadou et ses amis.

Devant l'accord de la lycéenne, Amadou saisi Léa par le coude la faisant lever de table et se dirigea à l'étage ou se trouvait les chambres. Le père et la mère regardèrent consternés leur fille disparaître de leur vue pour servir de trou à bite à un sauvage dans leur propre maison. Hélène sentit sa frustration monter en elle, et la rejeta sur son mari :

« Pourquoi le laisses-tu faire?!

— Comme si j'avais le choix, je ne peux quand même pas le chasser. Imagine qu'il emmène notre fille dans sa "case"

— Tu crois qu'il vit dans une...

— Ou dans un bidonville de banlieue pour ce que j'en sais... Je ne sais même pas si Léa est à jour pour ses vaccins contre le tétanos. Et là-bas on ne pourra pas intervenir.

— Mais quand même...

— Là où ils vivent, ils sont en groupe, et ils peuvent retenir Léa contre son gré, et puis il y a la traite des blanches...

— Mon Dieu! »

À ce moment Amadou cria du haut de l'escalier

« Hey! On vous attend, vous montez?

— Pardon?

— Je vous dis de monter, bordel! »

Hélène et Jean se regardèrent un instant, puis gravirent l'escalier quatre à quatre inquiets qu'il puisse être arrivé malheur à leur fille. Mais non. Elle était là, derrière Amadou, le visage pivoine, mais bien portante. Hélène demanda :

« Vous cherchez les sanitaires?

— Ah ah! Les sanitaires! Non, je n'ai pas besoin de chiotte, j'ai votre fille pour me vider les couilles! Non, mais vous devez être là, comme je vous l'ai expliqué, il faut que vous soyez dans la case.

— Et bien nous sommes toujours à la maison, répondit Jean assez sèchement, mécontent de l'endroit où Amadou voulait se vider les couilles.

— Mais enfin M'sieur Jean! Une case c'est tout petit! Grand comme une de vos chambres! Il faut que les parents soit là pendant l'acte et puissent donner des conseils à leur femelle pour que le mâle qui la besogne prenne un maximum de plaisir.

— C'est absolument exclu!

— Parce que voyez-vous, on est tous d'accord que votre fille est une sacrée salope, qu'elle a la chatte bien huilée. Ça, c'est une chose établie. Mais qu'elle sache s'en servir, c'en est une autre...

Léa finit par réagir :

— Je ne veux pas que mes parents regardent! Ce serait trop la hon... Amadou plaqua une main sur la bouche de Léa.

— Écoute femelle, ton seul droit est celui d'être saillie ; alors tu n'as qu'une sorte de lèvres à remuer, et elles sont bien plus basses.

— Mais enfin, elle a le droit de choisir si elle veut que l'on soit là ou pas, avança Hélène

— Pas selon nos traditions, et puis, vous préférer que votre fille se fasse démonter à la barbare. Ou être là pour lui expliquer comment prendre une bite.

— C'est que c'est gênant, intervint le père.

— Tsss... Vous préférez ménager votre petite sensibilité plutôt que de vous préoccuper de ce qui va arriver à votre fille. C'est bien une réaction de sale blanc.

— Non, d'accord on assistera notre fille dans cette preuve, convint Jean.

— Jean, ce n'est pas raisonnable. Léa ne supportera pas de... voulut intervenir Hélène

— Madame, je crois que vous allez voir un spectacle que vous regretteriez toute votre vie d'avoir manqué. Léa, comment est ma bite? »

Léa rougit puis répondit, hésitante :

« Je ne sais pas... elle est... grosse? »

Amadou regarda Léa éberluée. Puis il se mit à rire à gorge déployée une bonne minute. Quand il parvint à retrouver son calme, il posa une main sur son cœur et déclama :

— Ah! C'est un peu court, jeune fille! On pouvait dire... oh! Dieu! ... bien des choses en somme... En variant le ton, - par exemple, tenez :

Féministe : « moi, monsieur, si j'avais une telle bite, Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse! »

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