La partie d’échecs

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Une partie d’échecs entre deux rivales tourne à l'orgie.
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Vaprokas, était une ville d'Alsace bien tranquille. En fait son existence aurait été ignorée de tous et de tout temps, si deux femmes passionnées d'échecs n'y étaient pas nées.

-La première se nommait Lucille Desprée, âgée de quarante-deux ans, elle avait appris par cœur tous les manuels de jeux d'échecs. Elle se vantait de connaître tous les coups pour gagner au bout d'une dizaine de pièces jouées tellement sa mémoire était phénoménale.

-La seconde était mademoiselle Vanessa Moulie, bien que plus jeune de vingt-deux ans, elle était encore plus sûre d'elle. Elle pouvait, selon ses dires, visualiser toutes les possibilités de mouvement cinq coups à l'avance!

Il était difficile de les contredire, jamais personne ne les avait battus dans la région. Pourtant, elles n'étaient jusqu'à présent, lorsqu'elles étaient l'une face à l'autre, jamais parvenues à finir leur partie autrement que par un pat. Ce qui était des plus frustrants, seule la défaite éclatante de leur adversaire aurait pu les satisfaire, et tout ce qu'elles avaient comme satisfaction mesquine était d'avoir emporté plus de pièces que l'autre... Et encore, l'une disait qu'un cavalier était plus important qu'un fou, ou que peu importait le nombre de pions perdu, cela ne valait pas une tour. Même sur cela, il n'était pas possible de les mettre d'accord. Mais au fur et à mesure des parties, le nombre de pièces perdu était devenu extrêmement important dans leur joute.

Les choses avaient pris une tournure des plus dramatique, lorsque le mari de Madame Desprée avait été surpris dans les bras de Vanessa. Madame Desprée avait immédiatement divorcé. Vanessa s'était réjouie d'avoir mis fin au couple, mettant au plus bas cette femme. Elle avait tout de suite après plaqué l'ex-époux qui ne l'intéressait que comme manière d'atteindre moralement son adversaire.

Lors de la partie de l'année du divorce, Vanessa fut à deux doigts de l'emporter, mais Madame Desprée réussit à bloquer in extremis la fin de la partie par un nul.

L'année suivante Madame Desprée, trouva le moyen d'engager un gigolo qui quitta Vanessa deux jours avant le tournoi. Il précisa à la demande de Madame Desprée que celle-ci était laide, une imbécile et qu'il n'avait accepté de sortir avec elle que sur un pari raté avec des amis.

La partie qui en résultat ne fut guère brillante, et Vanessa fut à deux doigts de perdre. Heureusement, elle avait prévu un moyen de faire basculer le match. Elle avait payé un exhibitionniste, qui arrivé inopinément troubla, Madame Desprée. Le résultat en fut encore un pat.

Elles arrivèrent à la conclusion qu'elles étaient de force égale. Et que seule la qualité de leur concentration pouvait faire basculer le match. La question était donc de savoir laquelle des deux pouvait avoir l'esprit le plus focalisé sur la partie d'échecs. Elles se mirent d'accord pour organiser une rencontre spéciale où les règles permettraient de troubler l'adversaire.

Comme chacune pensait avoir l'avantage en ce qui concernait la perte des pièces, voici le marché qu'elles mirent au point : elles écriraient chacune un gage et en fonction de la pièce perdue, elles devraient accepter de continuer à jouer en subissant ou accomplissant la pénalité.

Madame Desprée essaya de trouver le défaut dans la cuirasse de Vanessa. Elle arriva à la conclusion que cette petite pimbêche serait déconcertée par tout ce qui aurait trait au sexe, et elle écrivit des gages en rapport. Tandis que Vanessa estima que cette vieille rombière de Lucille ne pourrait supporter d'être quelque peu molestée pendant le match, et s'en inspira pour les gages auquel elle la soumettrait.

Et c'est ainsi que démarra le tournoi de 2016

Le match eut lieu dans la salle des fêtes de Vaprokas. Les rumeurs les plus folles courraient au sujet de ce duel sans que personne ne soit réellement au courant des conditions qu'avaient posées les deux concurrentes... Mais comme il était de notoriété publique que cette partie serait particulière, seul un public averti s'y rendit. Si l'assistance habituelle était constituée de quelques vieilles femmes cherchant à rompre l'ennuie et de nerds fans d'échecs au corps malingre ; la foule d'aujourd'hui était bien plus imposante et variée. Des hommes de tout âge et de toutes origines étaient assis sur des bancs faisant face à l'échiquier, on y trouvait aussi bien des maçons que des ouvriers ou des journalistes. Vanessa et Madame Desprée avaient fait savoir dans toute la ville que les hommes majeurs ne devraient pour rien au monde rater cette occasion de vivre des sensations fortes. Elles pensaient toutes deux qu'un public nombreux et turbulent serait la meilleure garantie pour troubler la concentration de l'adversaire.

Vanessa arriva en premier. Elle n'avait encore que vingt ans, et on se serait déjà damné pour elle. Blonde et fine, mais surtout d'une jeunesse radieuse, elle aurait pu être mannequin si son intelligence ne l'avait pas amenée sur d'autres chemins. Elle finissait une licence d'économie et avait déjà une place de banquière quasi assurée. Il lui suffirait de décroiser les jambes pour que les hommes s'endettent en lui prenant des crédits par douzaine.

Arriva ensuite Lucille, que tout le monde appelait « Madame » Desprée malgré son divorce. Bien que plus vieille que Vanessa -elle aurait pu être sa mère- elle faisait encore fantasmer tous les jeunes hommes. Sa poitrine opulente attirait en premier les regards, avant de tomber sur ses fesses qui étaient d'une perfection olympienne. Sa rousseur donnait à son visage une teinte enflammée, que son tempérament ne démentait pas.

Elles s'assirent l'une en face de l'autre. Au milieu était placé l'échiquier.

L'arbitre expliqua les règles quelque peu insolites à la foule :

« Cette partie ne sera pas qu'un duel de deux intelligences, mais celui de deux mentales. Si l'une des participantes se met à paniquer, ce serait la victoire assurée de l'autre. Et pourquoi paniqueraient-elles? Car des gages ont été écrits par les deux concurrentes, chacune a inscrit sur un bout de papier une pénalité pour chaque catégorie de pièce. Quand une pièce sera prise, je lirai l'un des deux gages au hasard. Le gage lu prendra effet immédiatement, et ne s'arrêtera que si la personne qui en est victime réussit à prendre une pièce adverse. Si par contre elle perd à nouveau une de ses pièces, alors les gages se cumuleront.

Par ailleurs les deux participantes m'ont chacune remis un sac, dont j'ignore le contenu. Il sera utilisé pour l'accomplissement d'un des gages spéciaux. Le sac "étoile" sera utilisé si un gage marqué d'une étoile est tiré, et le sac "triangle" si un gage ''triangle'' est choisi.

Les gages se feront lors de la prise de pions, cavaliers, fous, tours et dames. Mais aussi, pour la personne faisant un roque, ou en situation cas d'échec. Enfin, en cas d'échec et mat, le gage que vous avez écrit ne pourra s'appliquer qu'après la fin de la partie... êtes-vous d'accord, mesdames? »

Vanessa fixa du regard sa rivale qui lui rendait bien. Elle répondit :

— je suis d'accord! Et je propose que lors du mat, la perdante ait à subir les deux gages!

Vanessa en effet voulait absolument que Madame Desprée endure ce qu'elle lui avait prévu .

— Madame Desprée, êtes-vous d'accord?

— Oh oui! C'est une excellente idée, l'une de nous ne semble pas savoir ce qui l'attend, ricana-t-elle.

— Je propose de tirer une pièce de monnaie pour décider de qui jouera les blancs? suggéra l'arbitre.

— Non, c'est inutile... Je laisse ce plaisir à Madame Desprée. »

Vanessa avait remarqué que Madame Desprée était toujours troublée lorsqu'elle devait démarrer une partie, ne sachant quelle ouverture choisir avec son esprit si étriqué. Pour autant elle n'aurait renoncé pour rien au monde à vouloir jouer les blancs, persuadée d'après les statistiques que jouer cette couleur lui donnait l'avantage.

En fait, Madame Desprée s'était même habillée tout en blanc dans l'espoir de favoriser la chance au tirage. Un chemisier blanc avec un léger décolleté et une jupe corolle blanche. Au contraire, Vanessa était tout en noir, habillé d'un jean noir très moulant et un T-shirt très court laissant voir son nombril et de bas de son dos. Le T-shit avait comme motif une tête de mort effrayante, elle espérait être ainsi plus menaçante.

— J'accepte, sourit Madame Desprée. Si cela peut vous faire plaisir... » Au fond, elle jubilait pensant que déjà elle prenait l'ascendant.

— Très bien, les pendules seront cadencées à deux heures. Pour le public, afin que la partie soit visible du fond de la salle, un écran géant a été installé. Il affichera un échiquier numérique, où je retranscrirais par ordinateur la position des pièces après chaque coup.

L'arbitre vérifia que les pendules étaient bien réglées avant d'officialiser le début du match :

« La partie peut commencer! »

Et il appuya sur le bouton, lançant le compte à rebours de Madame Desprée.

Celle-ci se concentra, elle imagina toutes les possibilités d'ouverture, et se demanda comment elle pouvait profiter du système de gage. Elle prit soin de réfléchir plusieurs minutes à sa stratégie, il s'agissait de prendre le plus de pièces à l'adversaire, ainsi la concentration de Vanessa en serait dramatiquement diminuée... Le mieux était de commencer à prendre des pièces le plus tôt possible. Elle décida de se lancer dans une ouverture anglaise.

Vanessa regarda Madame Desprée jouer son pion, et en fût satisfaite. Comme elle l'avait deviné, laisser Madame Desprée commencer la partie avec les blancs avait perturbé sa rivale qui se lançait dans une ouverture irrégulière. Comme Madame Desprée avait tendance à reproduire des parties apprissent par cœur, elle aurait moins d'exemples à suivre à mesure que la partie avancerait.

Vanessa commença à faire un système hérisson, ainsi à mesure que Madame Desprée se montrerait imprudente, elle gagnerait la maîtrise de l'espace.

Après quelques coups, Madame Desprée vit l'occasion de prendre son premier pion. Et se précipita dessus.

L'arbitre avait sur sa table seize papiers. Disposé en huit tas avec une pièce posée sur chacune. Il posa sa main sur le paquet où trônait un pion. Il hésita un instant, et choisit le papier du dessous, il lut alors :

— Le gage pour avoir perdu un pion est : « à chaque pion perdu, un homme se masturbera à côté de la personne ayant perdu le pion, et lui déchargera son sperme au visage ; ce sperme ne pourra être essuyé. »

L'arbitre fut un peu surpris à la lecture du gage, aussi ajouta-t-il :

— Il s'agit sans doute d'une blague... je crois que...

— Non! Allons-y, ne perdons pas de temps.

Vu que c'était Vanessa qui avait dit cela, et qu'elle allait recevoir le gage, il n'y avait pas à discuter.

— Très bien alors si dans le public il y a un volontaire...

Et immédiatement cinq ou six hommes s'empressèrent de se lever. L'arbitre en désigna un, qui se précipita vers Vanessa. Il se débraguetta et sortit un sexe bien dur. Il passa sa queue devant les yeux de Vanessa et commença à se masturber à sa gauche. Vanessa reconnut l'exhibitionniste qu'elle avait payé l'année dernière, mais n'en fut pas troublée pour autant. C'était elle qui avait écrit le gage, elle avait déjà eu plusieurs petits amis qui aimaient bien cette pratique quelque peu dégradante. Et elle espérait bien que lorsqu'elle prendrait des pions à Madame Desprée, celle-ci en serait autrement traumatisée.

Aussi elle continua de méditer sur la meilleure façon de bâtir sa défense, de continuer à protéger ses pièces tout en gagnant le contrôle du terrain... Elle prit son temps pour bien analyser toutes les possibilités quand soudain... elle sentit du sperme lui jaillir à la gueule. Le type avait déjà fini son affaire, la beauté physique de Vanessa n'y était pas pour rien. Et pour une fois elle regretta de ne pas être un peu plus moche. Le sperme gluant lui atterrit entre les deux yeux.

Déjà l'arbitre désignait un autre homme pour remplacer celui s'étant vidé les couilles.

Vanessa reprit son analyse. Mais elle se rendait compte que le sperme sur le visage ne l'aidait pas à réfléchir. Elle joua finalement au bout de cinq minutes.

Madame Desprée, amusé par le gage, avait déjà prévu le coup joué par Vanessa si elle voulait muscler sa défense, mais elle ne joua pas immédiatement pour autant. Elle attendit que le second homme éjacule au visage de sa rivale avant cela. Vanessa avait maintenant tout le front maculé de sperme. Et seulement alors Madame Desprée prit un second pion.

Comme les gages se cumulaient, et que la contrainte pour la prise d'un pion était d'écoper d'éjaculations faciales par un homme, il fallait maintenant en doubler le nombre. L'arbitre scruta le public, et appela deux des hommes qui levaient la main, ils se mirent à la droite et à la gauche de Vanessa et commencèrent à s'astiquer le chibre...

À sa grande surprise, Vanessa était prise bien plus au dépourvu qu'elle ne le pensait lorsqu'elle avait écrit le gage. Fort mal à l'aise par la présence de ces bites dressé autour d'elle, elle avait du mal à se concentrer... Et cela lui coûtait du temps, et plus elle attendait, plus elle se recevait de décharges de foutre. Heureusement pour elle, sa défense était bien établie. Elle n'avait plus qu'à jouer sans se tromper et elle ne ferait qu'une bouchée de Madame Desprée.

Celle-ci ne se pressait pas pour jouer non plus. Elle regardait avec amusement le visage de sa rivale se faire souiller de sperme. Déjà une dizaine d'hommes avaient projeté leurs semences dessus, et son visage ressemblait à un bac à foutre. Ses cheveux blonds avaient pris la couleur blanche, on aurait pu croire de loin à un shampoing, mais c'était de la gélatine collante de mâle qui était sur son crâne. La meilleure technique, se répétait Madame Desprée, était de jouer lentement, sans se risquer... Vanessa ne supporterait pas indéfiniment de sentir le sperme maculer son visage et elle finirait par faire une erreur.

Mais elle avait laissé Vanessa trop de préparation, et deux coups plus tard, elle perdit son fou.

L'arbitre piocha dans les gages "fou" et lu :

« La personne perdant un fou utilisera sa langue pour lécher la chatte de son adversaire. » Madame Desprée blêmit. Elle n'avait jamais eu de relation lesbienne, cela la dégoûtait de faire ça à une autre femme... Et cette autre femme allait être Vanessa! Elle se sentit prise d'une bouffée de rage et de honte à la pensée de devoir lécher la chatte de Vanessa.

L'arbitre remarqua l'expression de Madame Desprée, et se sentit obligé de préciser : « bien sûr vous pouvez à tout moment abandonner... »

Mais cela était hors de question pour elle. Depuis quelques années, son unique but dans la vie, son idée fixe quand elle se levait le matin jusqu'au coucher du soir était d'écraser Vanessa aux échecs. Et si au passage elle devait s'humilier, cela lui importait bien peu.

— Non, je vais le faire...

Madame Desprée s'approcha donc de Vanessa qui avait déjà enlevé son jean. Elle laissa Madame Desprée descendre sa culotte. Vanessa mouillait déjà par l'anticipation de voir sa rivale soumise et obligée de lui prodiguer un cuni. Elle aurait bien voulu lui dire qu'elle comptait sur elle pour bien la faire reluire. Mais parler à son adversaire était interdit dans un tournoi d'échecs ; cela pouvait déconcentrer l'adversaire injustement.

Madame Desprée mit son museau dans la foufoune de Vanessa et commença à lui lécher la fente. Elle essaya de faire abstraction de sa position pour se concentrer sur l'échiquier. Elle pouvait avoir la tête plongée dans la chatte de Vanessa, mais arrivait cependant à voir la représentation de l'échiquier numérique sur l'écran géant au-dessus des cuisses.

Vanessa était en partie soulagée, les types du public avaient arrêté de l'aspergé de foutre puisqu'elle avait pris une pièce adverse. Mais elle était toujours incommodée car une bonne partie du sperme avait coulé sur son T-shirt : de noir, il avait pris une teinte grise. Et puis elle empestait le sperme à cent lieues à la ronde, elle en était écœurée, d'autant qu'elle sentait le foutre en train de sécher sur sa peau, de s'incruster dans ses pores. Elle aurait donné beaucoup pour se nettoyer le visage couvert de jus viril, mais le gage précisait bien qu'elle n'avait pas le droit de s'essuyer. Elle regrettait maintenant d'avoir ajouté cette condition. Elle n'avait pas de problème à laisser son petit copain lui gicler sur le visage, mais là c'était une quinzaine de types qui lui avait balancé leur sperme dessus, ça faisait une sacrée différence.

Heureusement, se consola-t-elle, le plus gros du sperme avait coulé et elle se faisait gougnotter par sa rivale. Cette vieille mégère, qui ne s'était fait prendre que par son mari, une vraie mal-baisée. Elle y avait goûté au mari d'ailleurs, timide, dépourvue d'imagination et pas vraiment un colosse là où ça comptait.

Elle joua les coups suivants en étant bien plus relaxée. La langue de Madame Desprée la faisait mouiller, et puis elle était en position de force. Elle eut l'occasion de voir une ouverture dans la défense des blancs et s'y engouffra... « Échec! » cria-t-elle.

L'arbitre tira un papier : « Au cas où un roi se trouve en échec, la personne qui aura laissé faire cette situation sera fessée, cul nu! »

L'arbitre regarda le public. Il y eut un moment de gêne, Madame Desprée était bien connue, et lui donner la fessée pourrait être mal vu. Mais un homme leva la main, l'arbitre le fit avancer. Madame Desprée était toujours la gueule occupée à boire le jus qui coulait de l'abricot juteux de Vanessa. Son champ de vision ne lui permettait que de regarder l'échiquier sur l'écran, et elle ne pouvait voir la personne s'apprêtant à la fesser.

Il s'agissait de Marc, un maçon. Madame Desprée si elle n'était accaparée à faire reluire l'abricot de son ennemie, aurait pu le reconnaître. Elle l'avait déjà employée pour construire un cabanon dans sa propriété, et le maçon en avait gardé un mauvais souvenir. Payé une misère, et au noir, il avait aussi dû se plier à des horaires où il ne dérangerait pas madame par le bruit qu'il faisait... Vanessa remarqua avec ravissement l'air belliqueux de Marc, elle nota aussi que le public de la salle avait bien changé. Toutes les personnes qui s'attendaient à une partie de jeu d'échecs plus normale, plus décente semblaient s'être évaporées. Mais la salle ne s'était pas désemplie pour autant, bien au contraire. Sur les bancs grouillait une plèbe dont on aurait pu penser au premier abord qu'elle ignorait les règles mêmes du jeu d'échecs . En tout cas, se dit Vanessa, ce maçon n'avait pas l'air d'être un type commode, et il avait des mains comme des abattoirs! Il releva la jupe de Madame Desprée, puis fit descendre sa culotte. Le public fit entendre des ricanements alors que la bourgeoise bien connue se retrouvait cul nue, la vulve visible de tous. Marc ne se laissa pas attendrir par ces formes attirantes, il cracha dans ses mains, les frotta comme s'il allait se mettre à manier la pioche, et donna un énorme coup sur le derrière de Madame Desprée.

-Aaaaaaaaaahhh! Mon dieuuuuuu! Arrêter!

Mais elle n'eut pas de répit, le maçon continua de la fessée de ses grosses mains épaisses, il avait un rythme de professionnel, un véritable métronome à claques. Une mandale toutes les trente secondes. Et c'était de grosses claques, des torgnoles à faire mugir une vache, ce que Madame Desprée faisait à plein poumon. Vanessa s'en plaint :

— Monsieur l'Arbitre, Madame Desprée me perturbe avec ses cris ; et en plus, elle n'arrive pas bien à remplir son premier gage.

L'arbitre dut agir en professionnel :

— Madame Desprée, si vous arrêtez de lécher le sexe de Mademoiselle Moulie, je serais contraint de vous déclarer perdante du match.

Elle redoubla alors d'efforts, enfonçant la langue bien profondément. Vanessa était ravie, à chaque fessée Madame Desprée collait sa bouche dans la chatte de sa compétitrice pour s'empêcher de crier. Vanessa, jouissait autant des chatteries que lui prodiguait Madame Desprée que de voir la marque de la main du maçon s'imprimer sur l'arrière-train de son ennemie. À ce rythme-là, Madame Desprée ne pourrait plus s'asseoir pendant quelques mois.

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