La Princesse des Neiges Ch. 01

Informations sur Récit
Yuki Kusanagi (alias "Princesse des Neiges") se souvient.
4k mots
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Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 10/23/2005
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Kusanagi

L'ancienne icône Yuki Kusanagi (alias "Princesse des Neiges"), raconte sa soumission à Maîtresse Reiko, devant une caméra.

Mon nom est Yuki Kusanagi, mais je me faisais appeler la « Princesse des Neiges », parce que « yuki » veut dire neige et que ma peau est d'un blanc diaphane. Mes cheveux sont super noirs, le contraste est surprenant. J'ai des lèvres assez pulpeuses pour une japonaise, et pour accentuer encore le trait, je porte toujours un rouge à lèvres écarlate. Avec mes petits yeux et la courbe (naturelle) de mes sourcils, je peux avoir l'air assez effrayante quand je veux, ce qui m'a bien servi. Quand je travaillais, je choisissais toujours des tenues entièrement blanches, et mes « instruments » étaient blancs eux aussi ; du cuir blanc. Plus d'une fesse a rougi sous mes outils blancs, aussi bien à l'écran qu'en dehors, mais à mes débuts, c'est à l'autre bout du fouet que je me trouvais.

Je n'ai jamais voulu utiliser le titre « Maîtresse ». En partie parce que Reiko, ma Maîtresse, avait toujours été « Maîtresse Reiko », et aussi parce que j'aimais qu'on m'appelle « Princesse ». Mes esclaves m'ont toujours appelée Princesse Yuki. Ils me disaient : « Oui, Princesse Yuki », « Non, Princesse Yuki », ou « Comme vous voulez, Princesse Yuki ». Et puis je les battais quand même. Putain, j'adorais ça. Je les imaginais en vilains petits garçons qui venaient de se branler en regardant une des vidéos d'écolière porno que j'avais tournées avant de devenir une dominatrice.

Vous pensez que les hommes qui regardent ces trucs sont tous des pédophiles? Je veux dire, une fois que vous ne trompez plus personne dans un uniforme d'écolière, et à moins que vous n'ayez de superbes nichons, ou que vous décidiez de passer au SM, vous pouvez tirer un trait sur votre carrière. J'ai commencé par le bondage, alors je n'ai pas eu de mal à y retourner, d'autant plus que cette fois, c'était moi qui maniais le fouet.

L'histoire que je veux raconter ici, c'est celle de ma première expérience d'esclave. Reiko était ma Maîtresse. On s'était rencontrées dans une boîte de Shinjuku, une mauvaise imitation du Juliana's, alors que mon amie Rie et moi participions à un concours de bodycon (un concours de « beauté »).

La plupart des filles avaient l'air d'entraîneuses de bar (un look que je connaissais bien, grâce à Maman). J'avais choisi un autre style. Je portais un dos nu de cuir noir, une minijupe de cuir noir fendue jusqu'à la taille, des bottes noires à talons hauts et des bas résille noirs. Pas vraiment gothique, mais j'avais tiré avantage de ma peau blanche en ajoutant du rouge à lèvres noir. C'était peut-être trop. Je ne pensais pas gagner, mais j'espérais que quelque chose se passerait. Nobuko n'était pas venue pour le concours, elle n'avait qu'une jupe et un chemisier, même si Rie l'avait convaincue de les prendre une taille trop courte. Il ne lui manquait qu'un chignon et des lunettes pour qu'elle ressemble à une secrétaire de porno, un des quatre principaux costumes du genre, avec l'étudiante, l'infirmière et l'hôtesse de l'air.

Dans sa robe chinoise rouge retouchée, Rie aurait pu passer pour un anime lubrique, ou pour un des personnages du jeu vidéo Street Fighter. Elle n'eut aucun problème à remporter le prix du meilleur costume. Mais elle avait lorgné sur le premier prix, ou au moins sur celui de la plus sexy, et elle accusait le coup.

Après le concours, un des juges, une femme d'une trentaine d'années, élégante mais sévère, se présenta à nous.

« Yamada Reiko. J'aime vos costumes. En fait, j'ai voté pour vous deux.

― Merci », lui répondit Rie, « même si j'espérais gagner le premier prix. »

Rieko sourit. « Vous étiez de loin la favorite pour le prix du meilleur costume dès que nous vous avons vue. Ça ne veut pas dire que vous n'êtes pas sexy. » Puis elle me dit en me regardant : « La plupart des juges ne savaient pas quoi penser. Pour ma part, j'aime cette tenue.

― Je ne pensais pas gagner. Je suis juste venue pour jouer.

― Alors je devrais peut-être vous laisser y retourner, mais j'espérais parler avec vous.

― Avec moi?

― Vous trois. J'ai réservé un des salons.

― J'ai envie de danser », nous informa Rie en se dirigeant vers la scène.

Je regardai Nobuko, mais elle se contenta de hausser les épaules, alors j'acceptai.

Le salon se trouvait au second niveau, qui surplombait la piste de danse. Le calme qui y régnait était surprenant, une large fenêtre fumée nous séparait du bruit du club. Sur la table, un excellent whiskey et quelques glaçons nous attendaient. Timidement, Nobu et moi buvions pendant que Reiko nous faisait la conversation. Puis elle nous exposa son offre.

« J'ai une offre à vous faire. » Je savais qu'elle n'était pas venue vers nous pour bavarder. Pas une femme comme elle. Je ne lui avais pas dit que j'étais bi, mais je pensais qu'elle voulait peut-être nous faire des avances (que je n'aurais bien entendu pas refusées). C'est sans doute pour ça qu'elle faisait partie du jury de ces concours. Mais une offre?

« Une offre? », demandai-je innocemment.

« Je suis en relation avec une agence de production vidéo et nous sommes constamment à la recherche de nouveaux talents.

― Un nouveau talent? Moi? » Je savais que j'étais bonne, mais pas à ce point. Et tout devint clair. Alors c'est pour ça qu'elle fait partie du jury. « Vous nous parlez de porno. » Nobu et moi échangeâmes un regard.

« Vous avez l'air choquées, » nous dit-elle d'un air dégagé, en tirant sur sa cigarette. « J'espère ne pas avoir été inconvenante.

― Hum, non, vous m'avez juste surprise.

― Vous êtes intéressée? Ça paye bien.

― Pourquoi moi? Parce que je me suis inscrite à ce concours?

― Vous êtes une exhibitionniste. Et je pense que vous allez accepter. »

J'admets que je suis assez ouverte, mais est-ce que c'est inscrit sur mon front?

« Nobu-chan, qu'est-ce que tu en penses? » Nobuko, le regard fixe sur la piste de danse plus bas :

« C'est toi qui vois, » me dit-elle d'une voix distante. « C'est toi qui seras sur la vidéo. »

« Vous n'êtes pas intéressée? » lui demanda Reiko. Nobuko fit non de la tête. . .

« Trop tard pour ceux-là. Eh, Yuki, je vais rejoindre Rie. Viens nous chercher quand tu auras fini. Contente de vous avoir rencontrée Yamada-san. » Et elle partit.

Reiko resta silencieuse un moment, puis elle comprit. « Elle n'aime pas les garçons.

― Non. Elle ne les a jamais aimés. Pas vraiment.

― Vous deux... » Elle laissa sa phrase en suspens.

« On est amies. » Je changeai de sujet. « Disons que j'accepte. Je ne connais rien à la production vidéo. » Reiko ne répondit pas tout de suite.

« Ça ne fait rien. Nous travaillons essentiellement avec des amateurs. Ce qui ne signifie pas que les vidéos que nous produisons sont de mauvaise qualité. »

Du porno. Au moins, je n'aurais aucun problème à baiser, même si ce n'était pas moi qui choisissais qui. Je me demandais juste si j'étais sûre de vouloir que des centaines de types me regardent le faire. Elle me tendit sa carte et je lui promis de l'appeler.

***

Il pleuvait quand j'arrivai à la gare, et Reiko m'attendait avec un parapluie. Elle portait un tailleur bleu marine hors de prix et un chemisier blanc ouvert au col. Sa jupe épousait la ligne de ses hanches et tombait juste au-dessus de ses genoux. Ses jambes bien galbées étaient glissées dans des bas bleu marine, de la même couleur que ses talons hauts, probablement italiens. Pour tous accessoires, elle n'avait qu'un large bracelet de diamants et des boucles d'oreilles assorties. Je me sentais carrément ridicule dans mon vieil uniforme d'école (moi qui pensais en avoir fini avec ces conneries), mais elle m'avait demandé de le porter. J'avais également dû me faire des nattes qui passaient derrière mes oreilles et se balançaient au-dessus de mes seins. Et bien sûr, je savais pourquoi. Les mecs qui achètent des vidéos adorent regarder des étudiantes se faire sauter.

« Je n'étais pas certaine que vous appelleriez.

― J'ai failli ne pas le faire. Et puis j'ai voulu vous rappeler. Pour vous dire que je ne viendrais pas.

― La voiture est de ce côté, » dit-elle, prenant mon bras d'une main légère pour me guider vers la Mercedes Benz blanche garée au bord du trottoir. Elle m'ouvrit la porte arrière, puis s'assit à côté de moi. Pas mal. Une Mercedes et un chauffeur. Je me doutais que Reiko avait de l'argent, mais je ne m'attendais pas à ça. Au Japon, tout le monde sait que les truands aiment particulièrement les Mercedes, et qu'une bonne partie de l'industrie du porno a des liens avec la mafia, mais j'étais trop conne, ou alors trop nerveuse, pour faire le rapprochement. Elle me présenta au chauffeur, Shoji. « Salut.

― Heureuse de vous rencontrer », lui répondis-je.

« Il est aussi caméraman », dit Reiko.

« Oh. » Je remarquai qu'il portait des vêtements ordinaires, un peu tendance, qui n'avaient rien du costume de chauffeur. Il avait attaché ses cheveux et j'apercevais la monture en acier de ses lunettes. Je souris. Il me rappelait mon premier copain.

« Vous disiez que vous avez failli ne pas venir, » me dit Reiko. « Qu'est-ce qui vous a décidé?

― Vous avez dit que je pouvais venir en parler avec vous, alors je suis venue.

― Mais vous avez pris le train dans l'idée de rester. » Quand elle m'avait invitée, elle m'avait fait savoir que si j'acceptais de faire cette vidéo, je devais prévoir de rester pour la nuit.

« Je me disais que j'allais peut-être accepter. »

Elle sourit. « Voici comment nous allons procéder. Ce soir, nous allons filmer une interview. Toutes nos vidéos commencent par une interview. Ensuite, nous dînerons, et vous pourrez décider. Si vous refusez, nous vous reconduirons à la gare. Si vous acceptez, l'enregistrement débutera dans la matinée.

― Ça me va. Est-ce que je peux voir celui avec qui je vais faire ça avant de décider? »

Ma question l'amusa et je regrettai de l'avoir posée. D'autant plus que j'avais pratiquement décidé de dire oui.

« J'ai encore une chose à vous demander. Que pensez-vous du SM?

― SM? » Ma gorge se serra, j'avais le souffle court, mais ce n'était pas que de peur. Le souvenir de la fessée administrée par Miss Matsui et l'excitation qu'elle avait provoquée me revinrent instantanément, et ce picotement familier entre les cuisses commença à se faire ressentir. Je ne comprenais pas bien. Être bi faisait déjà de moi une marginale, mais merde!

« Voulez-vous retourner à la gare? » me demanda Reiko. Je ne répondis pas tout de suite et elle se pencha pour parler à Shoji.

« Non, attendez. Je ferai l'interview. Ensuite je déciderai, comme vous avez dit.

« Voilà qui vous ressemble plus », me dit-elle en me tapotant le genou. Nous fîmes le reste du chemin en silence.

La gare elle-même était assez éloignée de Tokyo, mais c'était maintenant en pleine campagne que nous roulions. Quelque temps plus tard, nous arrivions dans l'allée d'une grande maison en bois de style américain. Le toit pointait haut.

« Waouh, c'est ici que vous habitez?

― Non, » répondit-elle en riant. « Elle appartient à un ami.

― Pas mal votre ami.

― Je l'ai toujours trouvée un peu vulgaire. Mais l'intérieur est charmant. » Shoji se chargea de mon sac et je les suivis dans la maison. L'entrée suivait les habitudes japonaises, mais le reste était américain. Un peu plus loin, on entrait dans une cuisine spacieuse, carrelée, avec un comptoir qui courait sur deux murs avant de s'élancer à travers la pièce pour la séparer de la salle à manger. Derrière le comptoir, le même carrelage, et derrière une longue table en verre, le « coin salon ». Je dis « coin », mais l'espace entier était ouvert, une caractéristique singulière au Japon, où les pièces exiguës sont la norme. Le mur du fond était presque entièrement en verre. De l'autre côté, on apercevait un porche en bois et un grand jardin entouré d'une clôture.

La brume avait remplacé la pluie et je trouvai étrange de devoir passer l'interview dans le patio. J'étais assise sur une chaise en métal, Reiko s'installa face à moi, sous une saillie du toit. La caméra était à l'intérieur, juste de l'autre côté de la porte coulissante ouverte. Reiko m'expliqua que l'objectif serait braqué sur moi pendant toute l'interview. Puis elle me demanda mon nom, mon âge, et je lui répondis Yuki Tanaka (comme elle me l'avait soufflé plus tôt), dix-huit ans.

« OK, Yuki-chan, dis-moi ce que tu penses du sexe.

― Du sexe?

― Oui, tu aimes le sexe?

― Oui.

― Est-ce que tu as déjà tourné une vidéo?

― Non. » Celle que j'avais faite avec Maki ne comptait pas.

« Et le SM? As-tu déjà participé à des jeux de bondage?

― Non, jamais.

― Mais tu sais que nous allons enregistrer une vidéo SM, n'est-ce pas? Qu'en penses-tu?

― J'ai un peu peur. » En réalité, j'étais terrifiée, mais la peur me faisait mouiller. Je doutais sérieusement de pouvoir me sortir de là maintenant, mais je me demandais combien de temps allait durer l'interview. Je commençais sentir l'humidité de l'air et le froid se faisait plus vif. Je dus frissonner car Reiko me demanda ensuite si j'avais froid. Je lui répondis que oui, en espérant que nous pourrions arrêter, ou aller à l'intérieur, mais elle ne fit que hocher la tête.

« Sais-tu ce qu'implique une vidéo comme celle-ci? »

― Un peu, pas vraiment. » En fait, je n'en avais qu'une vague idée. Je n'avais jamais vu une vidéo SM aussi extrême que celle que j'allais bientôt tourner.

« On va te demander beaucoup. » Ne sachant quoi répondre, je baissai simplement la tête.

« Et ce ne sera pas un homme qui te le demandera. Mais une femme.

― Une femme? » Je levai la tête.

« C'est moi qui te le demanderai. »

Elle venait réellement de me prendre par surprise et mon visage devait le laisser deviner, car Reiko ne put réprimer son sourire.

« Qu'en dis-tu?

― Je ne sais pas. » Je lui lançai un bref sourire. « Si je couche avec vous, je deviendrai lesbienne? » Quand je visionnai la bande un peu plus tard, je dus reconnaître que j'avais été assez convaincante.

« Non, » dit-elle en riant, « je ne pense pas. » Son visage devint très sérieux. « Il faut que tu saches que cette vidéo de bondage n'est pas une mise en scène. Une fois que nous aurons commencé, j'ai bien l'intention de te faire mal. Et je compte y prendre du plaisir. » Je cessai également de sourire et mon regard plongea vers mes mains jointes sur mes genoux. Ma gorge se serra à nouveau, et mon cœur commença à s'accélérer. Maintenant j'avais peur. Je ne pourrais peut-être pas le faire après tout. Est-ce qu'ils me ramèneraient réellement à la gare si je disais non?

« Tu disais que tu n'as aucune expérience dans le SM, c'est ça?

― Oui, aucune.

― Je sais que tu dois avoir peur, mais il ne faut pas. Je fais ça depuis longtemps et j'ai de l'expérience. Je sais ce que tu peux probablement supporter et je ne te pousserai pas au-delà. Mais c'est moi qui déciderai de ta limite. Une fois que nous aurons commencé, tu ne pourras pas te plaindre de la douleur, ou me demander d'arrêter. Sinon, j'augmenterai l'intensité. Si tu me désobéis, tu seras punie. Seras-tu capable de m'obéir?

― Oui, » répondis-je avant même d'avoir considéré la question.

« Tu le promets?

― Oui. »

J'avais peur et j'avais froid, mais il y avait autre chose. L'adrénaline coulait à flots et j'avais du mal à rester assise.

« Tu as encore froid? » C'était le cas, mes cheveux étaient mouillés et mes vêtements commençaient à être humides.

« Oui.

― Tu devrais peut-être enlever ton chemisier et ta jupe.

― Quoi? »

Je sus que je venais de faire une erreur à l'instant où les mots tombèrent de mes lèvres, mais elle m'avait encore complètement prise au dépourvu. Elle tendit le bras pour me gifler. « Il y a quelque chose que tu ne comprends pas? Tu m'as promis d'obéir. »

J'étais assise là, abasourdie.

« Tu as l'air troublée. Qu'y a-t-il?

― C'est commencé? Je croyais... » Le reste refusait de sortir. Je me replongeai dans la contemplation de mes mains.

« Je veux tester ton obéissance, pour voir si tu es capable de suivre des instructions. Inutile de continuer si tu ne le peux pas. Je n'ai pas l'intention de te faire mal ce soir. Alors, que décides-tu? »

J'ouvris mon chemisier et le fis glisser par-dessus ma tête. Puis je me levai, défis ma jupe et la fis tomber au sol. Je ne portais pas mes sous-vêtements habituels, mais un soutien-gorge et une culotte blanche simples. Je tendis mon chemisier et ma jupe à Reiko et entrepris de m'asseoir.

« Personne ne t'as dit de t'asseoir. » Je restai debout, les mains devant moi. « Les mains le long du corps et tourne-toi. Mmm. Tu as un joli petit cul. Baisse cette culotte et fais-moi voir. C'est suffisant. Oui, très joli. OK, remonte-la et assieds-toi. Pas grand chose du côté des seins par contre. C'est peut-être aussi bien pour toi. » Aussi bien pour moi? Qu'est-ce qu'elle entendait par là? J'appris plus tard ce qu'elle voulait dire, de Nobuko et Rie, mais je vous raconterai ça une autre fois.

L'humidité avait recouvert la chaise le temps que j'avais été debout et l'eau froide trempait maintenant ma culotte, ajoutant encore à l'inconfort de la situation. Sans aucun doute ce que cherchait Reiko. Ma chatte ruisselait déjà de toute façon, ce que je ne m'expliquais pas puisque je n'étais pas du tout excitée.

« Demain, je te donnerai la fessée, et tu seras attachée une partie du temps. Je vais aussi abuser de toi d'autres façons, toujours pour t'humilier. Quand nous en aurons fini, tu m'obéiras complètement. Si tu refuses, tu seras fouettée avec ceci. » Ce qu'elle me présenta avait une poignée d'environ 20 centimètres de long, à laquelle étaient attachées de 15 à 20 lanières de cuir d'une quarantaine de centimètres. Je peux calmement vous donner une idée des dimensions aujourd'hui, mais à l'époque, c'était vraiment effrayant.

« Demain, si tu décides de continuer, m'obéiras-tu, sans poser de questions?

― Oui.

― Et à compter de maintenant, tu dois m'appeler maîtresse.

― Oui, maîtresse.

― Je veux que tu saches que ce qui va suivre va te faire mal, mais que la douleur sera le plus souvent temporaire. Tu ne sentiras presque plus rien le lendemain. Et s'il reste malgré tout une douleur, elle sera ténue et ne durera pas. Je te dis ça pour que tu réalises que tu n'as vraiment aucune raison d'avoir peur. Tu comprends?

― Oui, maîtresse.

― Bien. Maintenant enlève le reste de tes vêtements. »

Je me penchai pour retirer mes chaussures et mes chaussettes. Je soulevai mes fesses juste assez pour pouvoir faire glisser ma culotte, avant de me lever. La taille de mes seins me gênait tellement que mon soutien-gorge fut la dernière chose que je fis tomber. Quand j'eus terminé, debout, nue, maîtresse Reiko me prit par le poignet et m'attira vers elle. Elle saisi un de mes tétons entre ses doigts et le fit doucement rouler. Il se raidit rapidement sous la caresse et me tira un faible gémissement.

« Oh, tu aimes ça. Et ceci? » continua-t-elle, plaçant son autre main entre mes jambes, écartant mes lèvres et glissant ses doigts contre ma moiteur. « Eh bien, déjà mouillée? » J'écartai légèrement les jambes pour lui offrir un meilleur accès, et bien que je fusse un peu fébrile, je suivis le rythme de sa main. Je commençais à me sentir partir quand elle introduisit deux doigts en moi. Son geste me fit presque jouir, mais au même moment, elle tira sur mon téton et le tordit violemment, et il lui échappa. Ce n'était pas tant la douleur (elle m'avait fait mal), que la brutalité soudaine de l'acte qui me laissa stupéfaite. En voyant mon visage, Reiko lâcha un petit rire.

« Tu ne t'attendais pas à ça, n'est-ce pas? » Elle approcha ses doigts de sa bouche et y lécha mon sexe. Je fis non de la tête. « Maintenant je veux que tu descendes ce sentier de moitié, que tu retournes et que tu t'assoies correctement. » Qu'est-ce que ça allait être maintenant. Je me retournai pour voir où elle voulait que j'aille. De l'autre côté de la porte coulissante, une ouverture dans la rampe et quelques marches menaient à un sentier qui traversait le jardin pour rejoindre un portail. Une haute clôture en bois entourait l'endroit. Voilà pourquoi ils utilisaient cette maison. J'aimais être nue dehors, mais ça n'avait vraiment rien à voir avec cette autre nuit sur le terrain de foot. Puis elle me donna une claque sèche sur les fesses.

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