La Princesse des Neiges Ch. 02

Informations sur Récit
Deuxième partie des mémoires de Yuki Kusanagi.
4.9k mots
4.45
16.8k
0

Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 03/18/2021
Créé 10/23/2005
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L'ancienne icône Yuki Kusanagi, alias « Princesse des neiges », se remémore sa première vidéo SM. Nous sommes la veille de l'enregistrement et Yuki profite d'un répit, tourne une vidéo amateur, avant de se pieuter avec Reiko. C'est le calme avant la tempête, car le matin venu, son cul va découvrir un tout nouveau monde de douleur.

Celui à qui appartenait cette maison était plein aux as, et la salle de bains en était le reflet criant. Par la porte extérieure, on entrait dans un vestiaire avec un banc, des crochets aux murs et un petit lave-linge (en train de tourner). J'accrochai mon peignoir et ouvris l'autre porte. Un nuage de vapeur des plus opportuns m'enveloppa alors que je pénétrai dans la pièce. La salle de bains était d'un style typiquement japonais, bien que beaucoup plus grande. Et la baignoire était énorme, une véritable source thermale. Je plongeai la main dans l'eau fumante du bain et en éclaboussai le tabouret. Mes pieds étaient tellement froids que l'eau chaude me causa des picotements, mais à la douleur vint se mêler un certain plaisir. Je m'assis sur le tabouret et me rinçai avec l'eau du bain.

Reiko m'avait suivie dans le vestiaire, mais m'avait laissée entrer seule dans la salle de bains. Elle se tenait dans l'embrasure de la porte, elle me regardait. Sans un mot, elle ouvrit son peignoir et l'accrocha au mur. Elle avait un corps phénoménal. Elle ressemblait un peu à Maki, sauf que tout en elle était mieux. Légèrement plus grande, ses seins coniques, hauts, étaient un peu plus gros, sa taille était plus fine, ses hanches et ses jambes plus galbées, et les poils de sa chatte étaient épilés en un triangle soigné. Même son visage, plus sévère, était plus beau. Je pris ma décision à ce moment. Je supporterais n'importe quoi pour coucher avec cette femme.

« Maîtresse, vous êtes superbe. » Elle sourit et entra, approchant un autre tabouret.

« Tu es une gentille gosse, Yuki, mais tu n'es plus obligée de m'appeler maîtresse. La caméra est éteinte.

― Oh, c'est comme ça que ça marche? » J'étais encore un peu nerveuse, ne sachant pas quand elle reprendrait son rôle.

« Cette histoire de bondage et de discipline, ce n'est pas un mode de vie. C'est juste un travail, et il se trouve qu'il me plaît.

― Oh. » Un travail qui lui plaisait? Cela me parut étrange à l'époque, mais je comprends aujourd'hui.

« Attends, » me dit-elle, « laisse-moi te laver le dos. » Elle versa du gel douche sur une grande éponge naturelle et s'assit derrière moi. Elle dut remarquer à quel point j'étais tendue, car elle posa l'éponge sur mes genoux et commença à masser les muscles de ma nuque et de mes épaules.

« Détends-toi, fillette. Ça ne sera pas si terrible.

― Vous avez déjà fait ce qui m'attend demain?

― Oui. Et je ne te ferai rien que je n'aie moi-même déjà connu.

― Vraiment?

― Oui, vraiment. Maintenant donne-moi cette éponge et mets-toi debout. Je vais finir de te laver. » Ma confiance en elle me revenait, alors je fis ce qu'elle me demandait, non parce qu'elle m'y obligeait, mais pour mon propre plaisir. Elle me frotta derrière les cuisses, puis vint se placer devant moi. Elle commença par mes pieds et remonta le long de mes jambes. J'écartai légèrement les pieds quand elle arriva à mes cuisses. Elle ne semblait mettre aucune application particulièrement érotique à ce qu'elle faisait, et même avec ma chatte sous les yeux, elle se contenta de me laver. Elle avait aussi l'air d'ignorer ma réaction au contact de l'éponge sur l'intérieur de mes cuisses. Ce qu'elle avait fait plus tôt, lorsqu'elle m'avait goûtée, n'était donc qu'une partie de son rôle? J'avais eu l'impression que j'aurais pu faire l'amour avec cette femme splendide et élégante, mais maintenant, j'avais des doutes. Quand Nobu et moi avions baisé Maki, nous la voyions comme une femme, mais ce n'était que par comparaison. J'avais presque vingt ans, mais là, assise à côté de Reiko, je me sentais comme une gamine. C'était étrange.

Elle s'était levée et elle me lavait le ventre et le torse. Elle sembla s'attarder sur mes seins, mais ce n'était peut-être que mon imagination. Elle termina par mes bras et laissa tomber l'éponge. Elle prit de l'eau dans ses mains et la versa sur moi. L'eau coula sur les poils de mon pubis, qui suivirent son mouvement. Elle les saisit entre ses doigts et joua un peu avec. Nous y voilà, pensai-je, un léger sourire aux lèvres.

« Tu sais, pour demain, il vaudrait peut-être mieux que tu sois rasée. » Je laissai échapper un soupir de déception, qu'elle prit pour autre chose. « Rien ne t'y oblige, mais ce serait mieux.

― Si vous le dîtes. OK. » Elle rinça ce qui restait de mousse et me fit asseoir sur le bord de la baignoire. Elle écarta mes jambes et pressa sur l'éponge pour couvrir mes poils de savon. Puis elle sortit et revint du vestiaire avec un rasoir à main. J'avalai ma salive avec difficulté. Elle sourit.

« Je sais que ça a l'air un peu effrayant, mais le résultat est bien meilleur qu'avec un rasoir ordinaire. Tu préfèrerais?

― Non, allez-y, utilisez celui-ci. » Le peu de poils que j'avais se trouvait au-dessus de mon clitoris, mais elle prenait un soin évident à avancer très lentement. Elle ralentit encore son mouvement lorsqu'elle rasa les quelques poils entre mes jambes. Bien vite, elle eut terminé et il me sembla avoir quinze ans à nouveau. Elle me rinça et se recula pour admirer son travail expert. J'avais oublié comme ma chatte était mignonne. Mais alors que j'avais perdu tout espoir de pouvoir faire l'amour avec elle, elle se pencha et l'embrassa. Je posai une main sur sa nuque et soupirai profondément. Elle leva la tête, sourit, et entreprit d'explorer mes lèvres. Je fermai les yeux en gémissant. Sa langue glissa vers l'ouverture de mon sexe, où elle lapa lentement le jus qui coulait déjà à flots. Elle s'arrêta subitement et se releva.

« Finissons de nous laver, » dit-elle en se léchant les lèvres, « j'ai faim.

― Vous avez eu la gentillesse de vous occuper de moi, laissez-moi faire la même chose pour vous.

― Demain, quand nous aurons fini, j'en serai heureuse, mais pour l'instant j'ai envie de manger. » Je grimpai dans la baignoire. Elle se savonna rapidement et se rinça. Elle me rejoignit et s'assit dans l'eau, face à moi.

« Yuki, quand je t'embrassais la chatte, ça n'avait pas l'air de te gêner. » Je souris et le rouge me monta aux joues. « C'est quelque chose que tu as déjà fait? Avec une fille je veux dire? »

Je mentis. « Je le fais avec Nobuko depuis qu'on a quinze ans. » Nous n'avions en réalité découvert le plaisir de nos corps que l'année précédente.

« Quinze ans? » C'était à son tour d'être surprise. « Voyez-vous ça... J'aurais dû comprendre, dans le club. Et tout ce cinéma à propos de devenir lesbienne?

― Juste pour jouer le jeu avant de savoir ce que vous aviez en tête.

― Eh bien, Yuki-chan, » dit-elle avec un sourire, « les apparences sont souvent trompeuses. Est-ce que ça signifie que tu veux faire l'amour avec moi?

― Exactement, » lui répondis-je alors que je m'avançais pour prendre un de ses seins dans ma main, effleurant son téton du pouce.

Elle me saisit par la nuque, me tira à elle et m'embrassa violemment. « Cette nuit va être des plus plaisantes. »

***

Lorsque nous sortîmes de la salle de bains, le dîner était sur la table. C'était du sushi à emporter, mais il venait de toute évidence d'une très bonne enseigne. De l'excellent sushi, une Mercedez-Benz, une grande maison à la campagne. Tout me laissait à penser que beaucoup d'argent circulait dans ce milieu. Quoi que Reiko me fasse endurer le lendemain ne serait certainement qu'un petit prix à payer. Elle m'avait dit que ce ne serait pas si terrible, qu'elle ne ferait rien qu'elle n'ait déjà subit. Cela ne devait pas être si dur, non? Bien que Reiko et moi ne portions que de simples kimonos de coton et que la raison de notre présence était le tournage d'une vidéo porno, le dîner passa au rythme d'une banale conversation. Nous étions trois amis rassemblés autour d'un repas. À ceci près que sur le comptoir qui courait le long du mur, j'apercevais mon uniforme et mes sous-vêtements, pliés avec soin. Je n'arrivais pas à m'empêcher de les regarder, sans pouvoir vous dire pourquoi. Il était trop tard pour qu'ils me reconduisent à la gare. Étais-je coincée ici? Quand bien même j'avais décidé d'aller jusqu'au bout, j'étais inquiète.

« Laisse-moi t'expliquer les grandes lignes de l'histoire de demain, » commença Reiko. « Tes vêtements ont été placés là parce que nous voulons créer l'illusion qu'après avoir été forcée de te déshabiller un peu plus tôt, on t'a également obligée à rester nue jusqu'au matin, quand nous reprenons le tournage. Il nous reste une scène assez courte ce soir pour renforcer cette illusion.

― Ce soir? Je croyais que c'était terminé pour ce soir.

― J'avais oublié cette scène. Ne t'inquiète pas. Elle se résume à ceci : je parlerai et tu n'auras qu'à jouer la fille soumise. Ça ne prendra pas plus de cinq minutes. » Elle posa une enveloppe sur la table et la fit glisser vers moi. « Voici ton cachet pour le travail de demain. Si tu n'en veux pas, pose l'enveloppe sur le comptoir et prends tes vêtements. Je te montrerai ta chambre et nous te conduirons à la gare dans la matinée. Si tu l'acceptes, pose l'enveloppe sur tes vêtements. » J'ouvris l'enveloppe et y trouvai bien plus que ce que Reiko m'avait proposé.

« Reiko, » dit Shoji avec un sourire, « tu es la perversité faite femme.

― Et toi tu parles trop. » Elle lui rendit son sourire. « Je devrais peut-être faire une vidéo avec toi dans le rôle de l'esclave.

― Hors de question ma belle.

― Vous avez déjà joué dans une de ces vidéos?

― Quelques-unes, » me répondit-il. « Mais c'était du porno classique. Pas ce genre de truc. Une fois, l'acteur principal était malade, alors c'est moi qui ai baisé Aiko Mishima. C'était génial. » Il en était visiblement très fier. Aiko était un grand nom du porno.

« Aiko? Vraiment? Cool. Tu as de la chance. Elle a l'air de pas mal savoir s'y prendre. » Ils restèrent à me dévisager. C'était agréable d'avoir le dessus pour une fois. Shoji fut le premier à parler.

« En effet, mais qu'est-ce que tu en sais?

― J'ai vu quelques-unes de ses vidéos. En fait, c'est comme ça que j'ai appris à baiser. » Shoji souriait (inutile de lui demander à quoi il pensait), mais Reiko paraissait stupéfaite. Je m'amusais comme une folle, alors je leur parlai de Nobuko, de moi et des vidéos de ma mère, et de ce qui s'ensuivit. Reiko était allée s'asseoir sur le canapé, mais Shoji restait à la table. Je crois qu'il était trop agité pour penser à bouger. Pendant que je racontais mon histoire, je me dirigeai vers le comptoir et laissai tomber l'enveloppe sur mes vêtements d'un air détaché. C'est à ce moment que je remarquai le caméscope.

« C'est pour quoi, ça? » Ce n'était pas la caméra qu'il avait utilisée plus tôt.

― C'est une sécurité. Et c'est mieux pour certains plans.

― Vous avez une cassette de rab? On peut tourner un truc juste pour s'amuser?

― J'en ai bien assez. À quoi tu penses?

― Chargez-le et vous verrez, » lui dis-je d'un ton évasif. Il se tourna vers Reiko.

« Ne me regarde pas, elle s'en sort très bien.

― OK, c'est prêt, » m'informa-t-il lorsqu'il eut chargé la cassette et installé les lumières. Il me demanda ce que j'avais en tête et me suggéra la meilleure façon de le filmer. Nous chuchotions pour que Reiko ne puisse pas nous entendre.

« Eh, vous deux! »

― Prêts. » Et je m'écartai pour venir me mettre devant elle, Shoji dans mon dos. Je défis mon kimono, qui glissa au sol. Shoji fit un panoramique sur ma droite et alla se placer derrière le canapé, d'où il aurait un plan de moi de face, mon regard fixé sur Reiko. L'attente me faisait dégouliner et je sentais la chaleur se répandre dans mon corps, mais je ne bougeai pas. Quand je visionnai l'enregistrement plus tard, ma respiration était visiblement très lourde. Shoji continua son mouvement et s'arrêta juste à ma gauche, l'objectif braqué sur Reiko. Je me laissai tomber sur les genoux, dénouai le kimono de Reiko et l'ouvris d'un geste brusque. Mon dieu, quel corps.

Je posai mes mains sur ses hanches et tirai son cul jusqu'au bord du canapé. Je me reculai légèrement, je pris ses cuisses dans mes mains pour les écarter, avant de me pencher en avant, le cul en l'air. Reiko s'était entièrement épilée, mais avait laissé un triangle soigneusement taillé, une sorte de flèche de volupté, qui pointait vers l'endroit où je me dirigeais. Je commençai par l'intérieur de sa cuisse, promenant ma langue d'avant en arrière tout en avançant vers elle. J'embrassais et je léchais les plis de peau soyeux entre l'ouverture de son sexe et sa jambe. Elle laissa échapper un gémissement et s'enfonça un peu plus dans le canapé, approchant imperceptiblement vers moi. Je pris une profonde inspiration et sentis le parfum de sa jolie chatte. J'introduisis le bout de ma langue, le fis courir sur les bords de son vagin. Elle gémit une nouvelle fois et je levai les yeux vers elle. Sa tête était en arrière et ses bras en croix agrippaient les énormes coussins du canapé. Je suçai à nouveau et ses poings se serrèrent encore.

Je posai mes avant-bras sur le canapé et je l'ouvris avec douceur. Ses lèvres roses luisaient de l'humidité de son sexe. J'appliquai tendrement ma langue sur les replis intérieurs et ses gémissements se firent plus marqués. Je suçais ses lèvres, les laissais m'échapper, je l'explorais de la langue et retournais sucer sa peau la plus rose. Je répétai ce cycle plusieurs fois pendant qu'elle tortillait du cul. Elle tenait ma tête entre ses mains, mais elle ne me forçait pas. Je fis glisser mon bras le long de sa cuisse et remontai pour faire rouler son téton dressé entre mes doigts. Elle posa sa main sur la mienne et appuya. Je laissai alors son téton pour caresser son sein. Elle m'appuya un peu plus fort sur la tête et j'enfonçai ma langue plus profondément, m'arrêtant parfois pour laper son jus.

Je sentis la main de Shoji sur mes fesses, mais je me concentrai sur Reiko. Ses doigts ouvrirent ma fente humide et il glissa l'index à l'intérieur. Je me retournai et le gratifiai d'un sourire. Il tenait le caméscope de l'autre mais et continuait de nous filmer. Quelque chose de mouillé et de frais vint se presser entre mes jambes, et son pénis glissa en moi. J'étais tellement occupée avec Reiko que je n'avais pas réalisé combien j'étais trempée, car il me pénétra complètement d'un seul mouvement du bassin. J'avais maintenant un peu de mal à respirer, mais les gémissements de Reiko s'étaient faits plus présents, le balancement de ses hanches s'était accentué, et je lui suçai le clitoris avec encore plus d'acharnement. Shoji avait adopté un rythme et à chacun de ses coups, j'appliquais un force égale sur Reiko. Lorsqu'elle jouit, seul son dos était en contact avec le canapé, arqué de telle façon que son cul était en l'air, et tenant ma tête entre ses mains, elle sembla vouloir l'enfouir dans son con.

Quand son orgasme se fut calmé, elle se leva lascivement et me fit avancer à sa place, les genoux toujours au sol. Derrière moi, les coups de boutoir ne faiblissaient pas, et malgré la taille de sa queue, Shoji savait ce qu'il faisait, s'assurant de buter contre mon clitoris à chaque passage. Deux mains se posèrent sur mes hanches et je levai la tête. Reiko était passée derrière le canapé avec le caméscope, pendant que Shoji me prenait avec plus de force. Sentant que j'allais jouir, je contractai les muscles de mon vagin et je relevai le cul. L'orgasme me fit l'impression d'une pierre qu'on aurait jetée dans un étang paisible ; un éclaboussement suivi d'ondulations qui s'étirèrent jusqu'aux berges de mon être. Je m'effondrai sur le canapé. Je finis par me retourner, glissant par terre. Je restai assise là, la tête en arrière, souriant à Shoji qui, à genoux, se branlait pour garder son érection.

Je tendis le bras et pris sa bite dans ma main, le rapprochant un peu plus à chaque mouvement du poignet. Il se releva et vint poser ses genoux de chaque côté de mon visage. Sa queue dans une main, j'en léchai la longueur, le nettoyant des traces de mon excitation, puis j'appliquai le bout de ma langue dans l'œil de son dragon. Il retint sa respiration. C'était devenu mon truc secret avec les garçons depuis que j'en avais constaté les effets sur Jun. J'imagine que ma langue est une bite géante et que leur petit orifice à sperme est la fente d'une jolie vierge. Je prolongeai les caresses du bout de la langue et pris son gland dans ma bouche. Mes lèvres enroulées autour de lui, je bougeai lentement la tête, le faisant entrer plus avant à chaque fois. Il posa ses mains sur ma tête et commença à suivre mon rythme. Je laissai ma nuque reposer sur le canapé pendant qu'il me baisait dans la bouche.

Du moins, c'est ce à quoi ça ressemblait sur la vidéo. En fait, ma langue était très active. Il accéléra et chercha à aller plus loin dans ma gorge et je sus qu'il était sur le point de jouir. Il s'agrippait à mes nattes et, de la langue, je sentais son sperme monter dans sa hampe avant qu'il ne gicle dans ma bouche. J'ai toujours aimé ça. Je n'arrivais pas à décider si je devais l'avaler ou le recracher, mais Reiko était là avec le caméscope, zoomant sur mon visage, alors je souris, laissai une partie du sperme couler sur mon menton et sur mes seins, puis avalai le reste.

« Eh bien, Yuki, » commenta Reiko alors qu'elle rangeait le caméscope.

« Désolé, » s'excusa Shoji. « Normalement, on est censés tout balancer sur le nez de la fille.

― Je sais, » répondis—je. « C'est répugnant.

― Tu ferais mieux de t'y habituer, » me dit Reiko, « si tu ne veux pas te cantonner à des vidéos lesbiennes.

― Je n'ai rien contre les vidéos lesbiennes.

― Tu m'en diras tant, » coupa-t-elle sèchement. « Sérieusement, c'est très bien, mais il n'y a pas énormément de travail. Évidemment, comme tu sembles vouloir faire du bi, tu pourras toujours récupérer ce que les autres filles refuseront.

― Je n'ai pas vraiment encore décidé d'en faire d'autres après celle-ci.

― Tu devrais au moins y réfléchir. Bon, tournons cette scène, qu'on puisse s'amuser un peu plus. »

Shoji régla la caméra tandis que Reiko et moi-même nous installions. Reiko portait à nouveau son kimono en coton, quant à moi, j'étais toujours nue. Je me tenais dans l'encadrement de la porte du vestiaire, mes vêtements à la main (j'avais déjà mis mon argent en lieu sûr). Je faisais mon possible pour avoir l'air soumise, mais j'avais du mal à ne pas sourire. Reiko me lança un regard sévère, indiqua le comptoir du doigt et dit : « Mets-les là-bas. Tu n'en auras pas besoin avant demain, quand nous en aurons terminé. »

Je devais répondre « Oui, maîtresse, » mais je fus incapable de garder un visage impassible et étouffai un rire.

« Laisse tomber, » dit-elle, signalant à Shoji d'arrêter de filmer. « Qu'est-ce qui te prend, Yuki? » Mais elle souriait aussi.

« Désolée, Reiko. Donnez-moi une minute. » J'inspirai profondément, pris une allure soumise et je lui fis savoir que j'étais prête.

Shoji acquiesça et Reiko commença : « Mets-les... » C'est tout ce qu'elle put sortir avant d'éclater de rire. Je riais aussi.

« Mais qu'est-ce que vous avez toutes les deux? »

Les rires se turent et nous tentâmes nous calmer. Reiko lui fit signe que nous étions prêtes.

« OK, » dit Shoji. « On y retourne. » Cette fois, ce fut à mon tour de me plier en deux.

― Quoi encore? » coupa-t-il en souriant.

« On y retourne? » lui répondis-je en reprenant ses mots. « Comment je suis censée garder mon sérieux avec un caméraman à poil devant moi qui me dit : 'on y retourne'? » Shoji baissa les yeux sur son sexe et se mit à rire, accompagné de Reiko. Il ramassa mon kimono et l'enfila.

« Qu'est-ce que vous en dites? » nous demanda-t-il en prenant la pose.

« Beaucoup mieux, » lui assura Reiko dans le fou rire général.

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