La Vie Sexuelle D'Inès Chapitre 07

Informations sur Récit
Ines entre dans une relation plus complexe avec Baptiste.
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Partie 7 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 01/05/2017
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Ceci est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou évènements réels est purement fortuite.

Chapitre 7 : La Déesse

Inès se réveilla avec un mal de tête. Elle regarda autour d'elle. Elle se souvint peu à peu d'où elle était. L'underground party. Elle avait trop bu pour se remémorer les détails, mais elle se rappelait de la partie de jambes en l'air mémorable qu'elle avait fait avec ce bel homme noir qui dormait encore à ses côtés. Comment aurait-elle pu oublier à quel point son engin gigantesque l'avait éclatée? Une sensation de chaude satisfaction dans son bas-ventre le lui rappelait d'ailleurs agréablement...

Inès réveilla son amant d'une nuit. Après qu'il ait retrouvé ses esprits, elle lui parla d'un air séducteur et souriant.

« Tu m'as gérée hier soir... Je le sens encore... » dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

« Et encore, j'étais à moitié dans les vapes... » répondit-il avec un sourire.

Inès se souvint tout d'un coup du joint qu'ils avaient fumé ensemble. Elle trouvait Idrissa d'autant plus attirant qu'il avait l'air un peu rebelle.

« Je te laisse mon numéro? » demanda-t-elle timidement. « J'ai envie de revivre ça... »

Elle ne cachait aucunement son ravissement. Idrissa approuva de la tête. Après leur échange de numéros, les deux jeunes s'étreignirent et Idrissa en profita pour palper le beau fessier d'Inès de ses grosses mains noires. Inès quitta la pièce qui se trouvait tout au fond du sous-sol. Elle découvrit que beaucoup des fêtards étaient restés dormir ici, incapables de rentrer chez eux. Certains étaient avachis sur les canapés, les moins chanceux étaient étalés à même le sol. Inès évita les tessons de bouteilles brisées et sortit du bâtiment.

Elle était heureuse d'avoir trouvé un partenaire cette nuit-là. Enfin, son appétit sexuel avait été satisfait, pour la première fois depuis des semaines. Et quelle bite! Elle en parlerait sûrement à Laura à l'occasion. Le fait qu'Idrissa était noir était d'autant plus excitant. Inès marchait dans les rues de Paris, plus souriante que jamais.

*

Après être rentrée, Inès se coucha pour faire une petite sieste. Il lui manquait beaucoup d'heures de sommeil. Elle fut réveillée un quart d'heure plus tard par Baptiste qui frappa timidement à la porte de sa chambre. Il voulait parler un peu. Il avait l'air honteux mais sincère. Inès l'invita à s'asseoir sur le lit à côté d'elle.

« Salut... » commença-t-il. « Je... J'ai besoin de te parler. J'aimerai qu'on mette les choses au clair tous les deux. Je ne vais pas te demander pourquoi tu étais partie toute la journée hier, ni ce que tu as fait. J'aimerai d'abord m'excuser pour l'autre jour quand on a... enfin... quand on a... »

« Quand on a fait l'amour. » dit Inès. Elle avait choisi d'être directe et franche.

« Quand on a fait l'amour. » répéta Baptiste. « J'ai été ridicule. Je m'en rends compte. Je voulais m'excuser. J'aurais voulu que tu t'amuses plus, qu'on s'amuse plus ensemble. Je me sens mal de t'avoir fait si peu d'effet. »

Aucun effet -- pensa Inès. Elle n'avait juste ressenti aucun plaisir lors de la pénétration. Le sexe de Baptiste était tout simplement trop petit. Le jeune homme continua sa tirade, devant son interlocutrice qui semblait touchée par sa sincérité.

« Mais mes sentiments pour toi n'ont pas changé. Quand je te vois, quand j'admire ton corps, je n'ai plus de mots. Mon cœur s'emballe et je ne contrôle plus mes pulsions. Je t'aime, Inès. »

Inès pencha la tête, amadouée par la candeur de Baptiste. Il semblait vraiment amoureux d'elle. Inès enlaça doucement son colocataire, comme pour le pardonner de sa piètre performance de vendredi soir.

« J'accepte tes excuses. » dit-elle tendrement. « Je suis touchée par ce que tu viens de me dire. Vraiment. Tu as toujours été chaleureux avec moi. J'adore être en ta compagnie. Tu es tout ce qu'on pourrait attendre d'un partenaire. Mais c'est dur pour moi de me mettre en couple avec toi parce que, pour être franche, tu n'assures pas au lit. Le sexe est très important pour moi. Et je ne peux pas m'imaginer remettre ça avec toi encore et encore sans jamais ressentir de plaisir. Alors... »

Une idée venait de germer dans l'esprit d'Inès. Au même moment, Baptiste répondit d'une voix à moitié cassée. L'émotion semblait le submerger.

« Ecoute, je t'en supplie. J'ai envie d'être avec toi... Je ferais n'importe quoi... »

« N'importe quoi? » répondit Inès avec un air soudain enthousiaste.

« N'importe quoi! » confirma Baptiste avec une lueur d'espoir dans les yeux.

« Alors déshabille-toi. Maintenant. » ordonna Inès d'un ton autoritaire.

L'espoir sur le visage de Baptiste se transforma en surprise. Ne voulant pas perdre Inès, il s'exécuta néanmoins sans dire un mot. Il se leva du lit et enleva son T-shirt, ses chaussettes, son jean, et enfin, timidement, son caleçon. Inès détailla l'engin. Il n'avait pas changé de taille en deux jours. Toujours aussi petit. Inès laissa échapper un rire moqueur.

« Voilà mon problème. Ton pénis est tout petit. Si je n'ai pas pu ressentir de plaisir pendant l'acte, c'est parce que je ne pouvais pas te sentir en moi. Sans parler du fait qu'un organe si minuscule ne donne pas envie de faire l'amour, ça ne fait pas mouiller comme la vue d'un gros calibre... »

Baptiste rougit jusqu'aux oreilles. « A vrai dire, je m'en doutais un peu... » dit-il avec autodérision. Cependant, à la grande surprise d'Inès, le petit zizi de Baptiste se mit à pointer vers l'avant. C'était un début d'érection.

« Ooohhh... » lâcha-t-elle. « On dirait que t'aimes ça quand je parle de ton manque de virilité. Ça t'excite, l'humiliation? »

Baptiste n'osait pas l'avouer, mais il était tout excité à l'idée de se faire rabaisser par des commentaires sur la taille de son zob. Son corps parlait à sa place. Debout devant Inès, il affichait à présent une érection totale, même si ça se voyait peu dans son cas. Inès sourit. Elle semblait transformée. La conversation avait complètement changé de ton. Elle se leva et tourna autour du jeune homme, tel un vautour autour de sa proie. Une goutte de sueur perlait sur le front de Baptiste.

« On dirait que le petit soldat est au garde-à-vous... Dis-moi que ça t'excite quand je parle de ta petite bite. »

« Oui, ça me... ça m'excite. »

« C'est bien ce que je pensais. En réalité, sexuellement, tu es à peine un homme. Ton membre est à peine plus gros qu'un clitoris. Et quand c'est le moment pour toi de prendre les commandes et de faire grimper une femme au rideau, tu jouis comme un faiblard au bout d'une minute. Au contraire, tu préfères quand une femme te domine, quand elle te dit franchement à quel point tu ne pourras jamais la satisfaire. N'est-ce pas? »

« Oui... Oui, c'est exactement ça. »

La respiration de Baptiste se faisait de plus en plus forte. Son pénis était plus dur que jamais. Inès se plaça face à lui, et sans prévenir, ôta son haut. Son soutien-gorge semblait avoir du mal à contenir ses deux gros obus. Elle s'en débarrassa et libéra gaiement ses attributs devant les yeux ébahis de Baptiste qui n'en revenait pas. Inès poursuivit l'humiliation :

« Tu vois, moi, je suis une femme. Ce qui caractérise la beauté féminine -- les seins -- j'en ai beaucoup. Toi, c'est tout l'inverse. Ce qui pourrait faire de toi un homme -- la queue -- tu n'en as quasiment pas. C'est pathétique d'être aussi peu masculin. »

Baptiste semblait un peu troublé mais surtout hyper excité. Inès vint se placer derrière lui et elle lui donna une grande claque sur les fesses qui résonna dans toute la pièce. Baptiste laissa échapper un « Ooh » qui ressemblait plus à de la surprise qu'à de la douleur.

« Tu aimes te faire claquer le cul par une femme qui te domine, hein? » demanda-t-elle.

« Oui! C'est bon... » acquiesça-t-il au moment au Inès lança sa main une deuxième fois contre son postérieur. Il frémit à nouveau, mais sans bruit cette fois.

Inès était en train de se découvrir une passion pour la domination. Elle colla ses seins dans le dos de Baptiste et vint se frotter tout contre lui. Il essaya de poser ses mains autour de la taille d'Inès mais celle-ci le chassa d'un revers de la main.

« Pas touche! » ordonna-t-elle. « C'est moi qui commande! »

Elle se saisit ensuite délicatement de la petite bite de Baptiste qui en trembla de bonheur. Tout en continuant de se frotter contre lui, elle entama une branlette, bien aidée par le liquide pré-éjaculatoire qui gouttait au bout du gland. Elle le possédait complètement. Elle appuya son menton sur son épaule et se mit à lui susurrer des mots crus à l'oreille pour l'encourager.

« Tu aimes ce cadeau que je te fais? Cette bonne petite branlette pour le soumis que tu es? »

« Oui, Inès, j'aime ça... » gémit-il.

« Non, ne m'appelle pas Inès. Quand je te domine, je suis ta Déesse. Tu dois m'appeler ainsi pour être autorisé à jouir. Compris? »

« Oui, Déesse... Je vais bientôt jouir, Déesse... »

« Alors vas-y. Jouis. Jouis dans ta propre main. »

Inès accéléra soudainement et elle sentit la sève monter. Au moment de l'éjaculation, elle lâcha la bite, la laissant s'agiter toute seule. Baptiste émit un gémissement assez efféminé et répandit tout son sperme dans sa main. Inès avait fait exprès de relâcher son emprise pour ruiner à moitié son orgasme. Le jeune homme semblait malgré tout prendre du plaisir, grâce au jeu de domination/soumission qui venait d'avoir lieu entre eux. Il resta là, debout, se déversant dans sa propre main, profitant de ce moment de grâce, sous les yeux émerveillés d'Inès.

Il alla ensuite se laver rapidement les mains et revint dans la chambre où Inès l'attendait, fière d'elle. Baptiste, quant à lui, se sentait étrangement partagé entre la honte et la satisfaction. Inès détecta son trouble. Elle sentait que leur relation venait à nouveau de franchir un cap. Tout s'enchaînait très vite entre eux. Il y a deux jours, ils n'avaient jamais fait l'amour, et à présent Inès venait de l'humilier et de le dominer comme elle n'avait jamais dominé personne! Elle décida de briser le silence qui commençait à s'installer.

« Waouh... C'était... C'était spécial comme moment... Mais j'ai beaucoup aimé te dominer ainsi... »

« Je n'aurais jamais imaginé que j'aimerais autant me soumettre à toi... » avoua Baptiste. « Je ne sais pas trop quoi en penser... »

« Tu sais que tu ne peux pas me satisfaire physiquement avec ton petit pénis. Mais tu pourrais me satisfaire psychologiquement. » dit Inès avec enthousiasme. « Je crois qu'on a trouvé un moyen de s'amuser sexuellement tous les deux. Tu es prêt à faire n'importe quoi pour être avec moi? Accepte ton infériorité. Accepte ton incapacité à me satisfaire. Accepte de te soumettre à moi parce que tu ne me mérites pas. Accepte de te faire insulter, exploiter, dégrader, dominer. Qu'en dis-tu? »

Baptiste hésita quelques secondes, mais le plaisir d'avoir des relations avec la belle Inès, même s'il se soumettait, lui fit prendre sa décision.

« Oui. J'accepte tout cela. Si c'est la condition pour qu'on partage une vie sexuelle, je suis prêt à l'accepter. Je veux être ton soumis. »

« Et moi je veux être ta Déesse. » conclut Inès.

Ils se sourirent l'un à l'autre. Ils étaient contents d'être arrivé à un accord. Leur relation aurait été brisée s'ils étaient restés sur une aventure sexuelle décevante. Après s'être rhabillés, ils prirent une feuille de papier et se mirent d'accord sur les règles de leur relation. Il fallait être clair pour que chacun puisse s'épanouir. Après une demi-heure de réflexion et de discussion, ils avaient établi un contrat qui leur convenait au deux. Inès le lit solennellement.

« Nous nous engageons à respecter les règles suivantes dans le cadre de notre relation Déesse/Soumis :

-Inès est au centre de la vie courante et de la vie sexuelle de Baptiste. Ce dernier lui doit respect, adoration et obéissance en toutes circonstances. Inès a le droit de lui donner des ordres.

-Baptiste a obligation d'appeler Inès « Déesse » lors de leurs activités sexuelles. Il est libre de l'appeler Inès ou Déesse en dehors de leurs activités sexuelles, sauf ordre contraire.

-Baptiste n'est pas autorisé à avoir d'autres amant(e)s qu'Inès, sauf si Inès le permet.

-Baptiste a pour devoir de veiller à la satisfaction sexuelle d'Inès. Il doit y veiller personnellement mais aussi en encourageant Inès à trouver des amant(e)s plus compétents que lui. Inès est totalement libre dans son choix de partenaires sexuels.

-Inès, en échange de la dévotion de Baptiste et dans le but de préserver sa vie publique, n'a le droit de révéler la nature de cette relation Déesse/Soumis qu'à ses amant(e)s. Pour qu'une autre personne soit mise au courant, il est nécessaire que les deux partenaires le permettent de leur plein gré.

-Chacun des deux partenaires peut, de son propre chef et unilatéralement, mettre un terme à cette relation quand bon lui semble. »

Ils se regardèrent un instant.

« Parfait. » dit Baptiste.

« Parfait. » répéta Inès. Elle s'approcha de lui et l'embrassa tendrement sur la bouche comme pour définitivement sceller leur accord. Puis, ils signèrent symboliquement le contrat qu'ils plièrent et cachèrent dans un tiroir. Inès se sentit soudain emplie d'un pouvoir grisant.

« J'ai un premier ordre à te donner. » annonça-t-elle. « Pour le reste de la journée, tu te baladeras complètement à poil dans l'appartement. J'ai envie de pouvoir ridiculiser ta petite queue à longueur de journée. Il va falloir que tu t'habitue à ce genre de remarques déplaisantes. C'est important qu'on soit à l'aise nu avec l'autre, tu ne crois pas? Allez, désape-toi. »

« Euh...Oui... » bredouilla Baptiste en enlevant ses vêtements maladroitement.

« Tu feras la cuisine aussi aujourd'hui, soumis. » ajouta Inès. « Si tu es sage et si tu fais ce que je te dis, je te récompenserai ce soir... »

Baptiste passa donc la journée complètement nu à servir Inès qui adorait se faire traiter comme une reine. Il fit des efforts pour faire plaisir à sa Déesse, cuisinant sans relâche alors qu'Inès commentait son micropénis qui pointait vers l'avant. « Petite bite », « Victime », « Soumis », elle s'en donna à cœur joie toute la journée. Cela semblait exciter Baptiste qui se prêtait au jeu et qui affichait de temps à autres une petite érection. Sa soumission était totale. En guise de récompense, le soir-même, Inès offrit son intimité à Baptiste pour qu'il la lèche.

Ils s'allongèrent nus sur le lit et Baptiste, sous les encouragements de sa Déesse, entama un cunnilingus avec enthousiasme. Inès sentit sa chatte s'humidifier au contact de la langue qui frottait rapidement contre son clitoris. Baptiste n'aurait pas pu être plus ravi. Avoir à nouveau accès à la chatte de la femme qu'il aimait le rendait tout simplement heureux. Il redoublait d'attention, prenant au sérieux la satisfaction de sa Déesse. Il s'appliquait à la tâche, décrivant des cercles avec sa langue qui firent se cambrer la belle blonde de délectation.

Bien vite, Inès sentit l'orgasme monter en elle. La pression des coups de langue se fit de plus en plus grande, et la Déesse explosa dans une jouissance délicieuse. Ses convulsions ne stoppèrent pas Baptiste qui renforça au contraire ses assauts sur le bouton de la jeune femme. Les cris d'Inès l'encouragèrent à se donner à fond. Il fallut de longues minutes à Inès pour redescendre du septième ciel. Son corps était alors engourdi par tant de félicité.

Elle remercia chaleureusement Baptiste en venant l'embrasser amoureusement sur les lèvres. Elle remarqua alors que son zob riquiqui était en érection. Comment ne pas bander alors que l'on fait jouir la femme que l'on aime? Baptiste ne parla pas, mais Inès remarqua qu'il attendait qu'elle le soulage, ne serait-ce qu'avec une séance de masturbation. Inès décida de se montrer ferme et de prouver qu'elle le contrôlait à présent.

« Merci pour ce bon moment. Maintenant, range ta queue. Je ne veux plus la voir. Je pense qu'il est temps que j'aille dormir. » souffla-t-elle.

Baptiste semblait déçu mais il obéit sans poser de questions. Ce soir-là, Inès se sentait enfin en paix avec sa sexualité. Elle avait hâte de pouvoir dominer Baptiste et de le voir la servir comme un bon toutou. Elle s'endormit avec une idée derrière la tête...

***

Le lendemain matin, les deux colocataires déjeunaient ensemble comme à leur habitude. Mais quelque chose avait changé. La dynamique n'était plus la même. A travers les sourires en coin et les regards qu'ils s'échangeait, un observateur aurait pu deviner qu'Inès menait la relation. Après un très bon petit-déjeuner préparé par Baptiste, Inès se mit à travailler à son bureau comme elle en avait l'habitude. C'était lundi. Une nouvelle semaine commençait, mais Inès avait l'impression qu'une nouvelle vie commençait. Une vie de liberté sexuelle. Elle avait trouvé sa place avec Baptiste. Ou plutôt au-dessus de lui.

Dans l'après-midi, Baptiste partit rejoindre une manifestation. Sa nouvelle relation avec Inès ne semblait pas avoir affecté ses idéaux politiques, ni son engagement. Inès, forte de ce nouvel élan dans sa vie, travailla efficacement, ce qui lui laissa du temps en fin d'après-midi. Juste le temps qu'il lui fallait pour préparer à son colocataire un accueil mémorable...

A 18h, Baptiste ouvrit la porte de l'appartement. Il se déchaussa et entra dans le salon. Inès l'attendait, assise, les bras croisés sur la table, un léger sourire aux lèvres. Baptiste était sur le point de lui raconter la manifestation du jour, encore une fois victorieuse, mais il remarqua qu'Inès avait quelque chose à lui annoncer.

« Salut! Tu... Tu m'attendais? » demanda-t-il, ne sachant pas trop de quoi il s'agissait.

« Oui. » répondit-t-elle d'un air confiant. « Je t'attendais pour te présenter quelqu'un. Il est déjà en route. »

« Ah oui? Qui c'est? » interrogea Baptiste, partagé entre curiosité et anxiété.

« C'est un de mes amants. Je veux que tu me regardes pendant qu'il me baise. »

Cash! Baptiste était sur le cul. Il entrouvrit la bouche tant la phrase d'Inès résonnait comme une claque. Il mit plusieurs longues secondes à réaliser ce qu'elle venait de dire. Mais elle semblait parfaitement sérieuse. Il la dévisagea, bouche bée.

« Tu... Tu veux que je... » commença-t-il.

« Je veux que tu me regardes pendant qu'il me baise. » le coupa Inès.

Baptiste sentit soudain monter en lui une sensation étrange. Ce n'était pas de la protestation. C'était un mélange de peur et d'excitation. Ils n'eurent pas le temps de discuter plus longtemps : ils entendirent trois coups frappés à la porte qui firent frémir Baptiste.

« Va ouvrir. » ordonna Inès.

Baptiste obéit avec appréhension. Son affolement fut décuplé lorsqu'il découvrit la silhouette massive d'un grand noir. Ce gigantesque tas de muscles semblait faire la largeur de la porte. Baptiste écarta son corps chétif pour laisser entrer le nouvel arrivant. Inès se leva pour faire les présentations.

« Baptiste, voici Idrissa. Idrissa, voici Baptiste. Tu sais, c'est le petit soumis dont je t'ai parlé au téléphone. » dit-elle. Elle se colla à Idrissa et l'enlaça. Elle embrassa ensuite langoureusement le grand noir puis se tourna vers Baptiste. « Idrissa est un de mes amants. Selon notre contrat, j'ai le droit de lui révéler la nature de notre relation. Je lui ai donc tout dit. Je lui ai expliqué comment tu t'es laissé réduire en esclavage par amour. Il n'en revenait pas. Vois-tu, Idrissa est un vrai homme, lui. Tu ne vas d'ailleurs pas tarder à le constater... »

Idrissa prit alors la parole. « Franchement, comment un homme peut accepter de se faire dominer comme ça par une femme, ça me dépasse. Ça veut dire que tu n'es pas vraiment un homme, Baptiste. Tout juste une pute prête à accepter n'importe quoi. Un homme, ça sait se faire respecter! » dit-il avant de montrer l'exemple en claquant le cul d'Inès qui fut agréablement surprise de la manœuvre.

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