L'entrevue

Informations sur Récit
Les aventures d'Aurélie #2.
7.5k mots
4.2
15.9k
1
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Aurélie est nerveuse, c'est évident. Difficile de la blâmer, après un nombre vraiment décourageant de refus, c'est la première fois qu'elle obtient une entrevue réelle, en personne. "Pour un travail?" Me demanderez-vous? Pas tout à fait... enfin, oui, peut-être. Tout dépend de votre définition du mot travail.

Cela fait maintenant un an que nous sommes ensemble, Aurélie et moi. Elle a vendu son appart et est emménagée chez moi il y a dix mois déjà. Elle semble vraiment bien heureuse de ce dénouement et pour moi, c'est carrément le rêve devenu réalité. Aussi tordu que ça puisse sembler, je suis tombé ridiculement amoureux de cette fille la première fois que je l'ai vue, même si c'est au moment où elle se faisait... enfin, je vais laisser Aurélie raconter cette partie puisque c'est pertinent à l'entrevue qu'elle s'apprête à passer.

On peut donc dire que c'est un emploi dans le sens le plus pratique du terme puisqu'il indique un salaire, même si cet emploi risque fort de s'avérer occasionnel. Ma jolie, ma belle, ma douce, ma délicieuse Aurélie essaie de se tailler une place dans le porno et je suis 100% derrière elle. Une entrevue pour ça? N'est-ce pas un jeu d'enfant de se mettre à poil et de se faire baiser par le premier venu devant une webcam? Ce n'est pas ce qu'elle cherche (heureusement!). Aurélie cherche le beau, le sophistiqué voire, le classique. Ce qu'elle veut c'est vivre l'expérience complète, les sensations fortes. La sensation de se faire désirer et de se produire nue devant la caméra est la principale raison certes, mais elle veut également travailler avec des acteurs compétents et responsables. Elle veut être entourée de gens qui savent ce qu'ils font. Elle veut s'amuser et ne pas se sentir comme un corps nu anonyme sur internet

Le truc c'est que l'industrie des films porno est en déclin, elle est mangée toute crue par les site web qui chargent une somme mensuelle dérisoire pour donner accès à une panoplie de petits vidéos amateurs. Les vrais studios de porno "pros" se font rares et ils ne prennent plus n'importe qui. Pas que je dise qu'Aurélie soit n'importe qui, bien au contraire, c'est de loin la femme la plus belle et la plus excitante qu'il m'ait été donné de voir. Ce qui nuit à son projet, c'est que l'industrie porno cherche des filles de 18 ans, des nymphettes rasées et puériles avec des seins refaits. Aurélie est tout sauf ça. C'est une femme à part entière, dans le début de la trentaine. Son corps est plein de jolies courbes et elle est entièrement naturelle, elle ne teint pas ses cheveux, elle n'a pas de tatouage et elle ne se rase pas le sexe. De plus, Aurélie insiste sur une de ses préférences qui nuit à sa démarche même si c'est quelque chose qui personnellement, me plait puisque ça m'a toujours allumé: Elle ne porte que des vêtements de velours. On ne parle pas ici que de ses tenues de sortie mais également de ses vêtements pour dormir, pour travailler, pour relaxer et même de la lingerie qu'elle porte lors de nos ébats sexuels quotidiens, on parle même de ses sous-vêtements. Aurélie ne porte que du velours, point final. C'est la seule chose qu'elle trouve confortable. C'est somptueux, c'est doux, c'est tout comme elle et pour être honnête, ça lui va toujours à merveille. Comme je disais, ses caprices vestimentaires nuisent à son processus "d'emploi". Aurélie ne portera jamais de latex, pas de g-string, pas de dentelle. Imaginez quelqu'un qui applique pour être critique culinaire mais qui refuse de manger autre chose que du chocolat.

C'est pour cette raison qu'on est ici aujourd'hui; le studio qui nous reçoit est modeste mais respectable, bien connu et surtout bien apprécié par les adeptes de son genre. Nous sommes chez les fétichistes. Les lieux sont propres et bien rangés. C'est bien éclairé, ça sent frais, j'aime bien cet endroit. Sur les murs du salon dans lequel nous attendons, je vois des photos de filles en costume de dominatrice, des fourrures, des infirmières et des policières, un peu de tout mais pas de velours. Est-ce vraiment un fétiche?

Comme je disais, Aurélie est nerveuse. Elle est assise, collée contre moi, ses mains sur ses cuisses; elle observe également les photos qui décorent la pièce. Je constate qu'elle porte beaucoup d'attention aux photos montrant des femmes partiellement ou totalement dénudées. J'imagine qu'elle se met à leur place et qu'elle sait que si elle s'engage dans cette voie, elle aussi aura à se retrouver nue devant un tas de gens. L'idée m'excite énormément mais je n'en dit mot pour le moment; inutile de la stresser d'avantage.

Aujourd'hui, Aurélie s'est habillée simplement. Un pantalon de velours extensible gris foncé scintillant qui donne des reflets verdâtres quand il attrape la lumière ambiante. La taille est relativement basse et il est très moulant aux fesses, quoi que plutôt ample en bas des cuisses, tout droit sorti de l'époque disco. Elle l'accompagne d'une sorte de veste d'un velours plus classique d'un vert mat portant sur le kaki. C'est une veste à manches longues mais sans boutons, elle est passée par dessus sa poitrine de chaque coté et est attachée serrée dans le dos par un cordon qui passe au dessous de ses seins; le décolleté est donc très, très plongeant. Le bas de son ventre et son joli petit nombril sont dénudés. Quant à ses sous-vêtements, je ne saurais dire, je ne l'ai pas vue s'habiller ce matin mais pour une occasion aussi spéciale, j'imagine que c'est original.

Je suis ramené à la réalité quand elle pose une de ses mains sur mes cuisses et me sourit tendrement, ses petits yeux curieux sont pleins d'amour. C'est une tendre dualité, je l'aime de tout mon coeur, cette femme formidablement belle mais j'ai tellement hâte de la voir nue devant la caméra, de la voir en train de se faire baiser pour le plaisir du public pervers à qui son travail est destiné. Le voyeur amoureux et la nymphe de velours. Quel couple on fait!

La porte du fond de la pièce s'ouvre et deux hommes entrent dans la pièce. Le premier à entrer est facilement dans la quarantaine, un peu mou, un peu bedonnant mais son visage est très sympa et il sourit amicalement. Je remarque son t-shirt de Star-Wars et je me dis qu'on va surement bien s'entendre. Le garçon qui le suit ne doit même pas avoir trente ans, bien habillé, il fait un peu plus de six pieds et est bâti comme un joueur de hockey. Il parait vraiment bien, belle geule, beau gosse.

Le mec au chandail de Star-Wars s'assoit sur une chaise face à nous et ouvre immédiatement le dialogue. "Bonjour à vous deux, moi c'est Étienne, je suis le fondateur et directeur de ce studio. Voici mon grand ami Matteo, il m'assiste dans tous les aspects techniques et joue dans quelques uns de nos films."

Aurélie regarde le beau colosse et je vois que sa nervosité monte d'un cran. Matteo sourit et nous salue de la tête mais reste tout de même silencieux. Étienne poursuit. "Enchanté de faire ta connaissance Aurélie. Tes photos ne te font pas justice, tu es beaucoup plus belle en personne!"

Aurélie rougit un peu et le remercie timidement.

"Et vous monsieur" me lance Étienne, "puisque nous ne cherchons présentement pas d'acteurs mâles, j'imagine que vous êtes ici à titre d'accompagnateur?"

"C'est mon copain!" annonce immédiatement Aurélie. "C'est lui qui m'encourage dans mon projet!" Elle prend ma main dans la sienne et la sert très fort.

Étienne me regarde d'un air approbateur. "C'est vraiment bon ça! La plupart des candidates que j'ai connu avaient un copain mais de le voir ainsi impliqué, c'est rare, c'est d'une belle ouverture d'esprit! Pas de jalousie?"

Je passe ma main autour de la taille d'Aurélie et je la pose sur sa le bas de sa hanche, le contact du velours m'excite. "Aucune. Je l'aime beaucoup et notre couple est solide. Je n'ai pas peur de la partager puisque c'est une femme extraordinaire et je sais que le soir venu, elle sera de nouveau avec moi." J'ai droit à un autre beau sourire; je fonds. Elle s'approche doucement et dépose un baiser rapide sur mes lèvres, son haleine goute la menthe fraiche et ses lèvres sont aussi douces et chaudes qu'à l'habitude.

"Excellent." Déclare Étienne pendant qu'il l'observe méticuleusement de la tête aux pieds. Il lui explique rapidement ce que fait le studio, ce qu'est le fétichisme; c'est à dire l'art concentrer l'acte sexuel sur un concept qui nous excite particulièrement. Dans le cas d'Aurélie, le velours. "J'avoue que même si la lingerie de velours existe, c'est un fétiche plutôt rare et je ne pense pas qu'on puisse dépendre uniquement de celui-ci. Ça te va rudement bien remarque, c'est très plaisant à regarder et ça t'aide définitivement à dégager un certain magnétisme sexuel mais je me demande si c'est assez."

Je sens Aurélie se raidir Un autre refus? Ça semblait si bien parti pourtant...

J'essaie d'aider du mieux que je peux. "Ça veut dire quoi 'Un certain magnétisme sexuel'?"

Étienne me donne un sourire en coin. "C'est la base de tout porno qui veut du succès, mon cher. Ça veut dire que quand je regarde ta belle copine habillée en velours moulant, j'ai le gout de la baiser."

Aurélie rit nerveusement et je me sens un peu con. Je grogne une approbation et je retourne au silence.

"Remarquez," poursuit Etienne, "Aurélie est une très belle femme et puisque le velours traduit une grande douceur et un certain confort luxueux, je pense qu'on pourrait attaquer un autre angle sans toutefois laisser tomber ses gouts vestimentaires. Imaginez cela, la jolie brunette dans le début de sa trentaine. Elle est très féminine, très douce, très soumise. Elle cherche à découvrir son corps et s'amuser avec sa sexualité, une véritable aventure quoi. Je ne pense pas avoir de difficulté à trouver de bons scénarios ou des acteurs intéressés. C'est facile à imaginer, quand même, baiser Aurélie, c'est doux, c'est excitant, ça fait du bien. C'est comme une récompense, un peu comme prendre un dessert sucré après un bon repas."

J'avoue que c'est pas mal comme vision. C'est très proche de ma réalité. Chaque fois que je fais l'amour avec Aurélie, c'est exactement comme il vient de dire.

Je pense qu'elle est d'accord. Du moins, ça doit lui faire plaisir d'entendre parler d'elle avec autant d'enthousiasme et de révérence. Rougie par un embarras évident, elle regarde Étienne et je vois dans ses yeux qu'elle prend doucement conscience de ses paroles. Je peux également voir que ma copine est enfin un peu plus sûre d'elle même. Quand Étienne lui demande de se lever, elle le fait sans hésiter et marche quelques pas en avant. Elle a vraiment bien choisi son pantalon, son derrière rond et rebondi est merveilleusement cajolé par les tissus moulant. Ses très longs cheveux châtains-brun tombent juste en bas de la ligne que trace sa veste. Ils semblent un peu plus long qu'a l'habituel et c'est à ce moment que je remarque qu'elle les a étirés ce matin. Ils ne sont pas complètement droits mais contrairement à ses somptueuses boucles habituelles, ses cheveux forment une seule vague paresseuse qui descend le long de son dos. Elle a également remonté son toupet et l'a attaché derrière sa tête pour ne pas l'avoir dans les yeux. Le tout lui donne un air gamine absolument bandant, surtout si on considère son petit cul délicieusement provocateur. Une idée me passe par la tête, motivée par le désir soudain que j'éprouve pour la femme que j'aime, comme si c'était de nouveau la première fois que je la voyais. Et si je la foutais à poil devant ces deux hommes? Et si je leur donnais une démo de comment on baise convenablement Aurélie? Ce n'est pas l'envie qui me manque. Je me demande comment elle réagirait?

Je m'apprête à me lever pour la rejoindre quand Étienne me précède en s'extirpant de sa chaise et se place devant elle. Pendant un moment, je fige en pensant qu'il a eu la même idée que moi. J'avale difficilement en me préparant à le voir lui arracher ses vêtements, je me demande comment je vais réagir quand il va lui sauter dessus, quand il s'emparera de son corps, quand il s'appropriera sa chatte. Rien de cela ne se produit, ses intentions sont finalement moins ambitieuses que ce que je redoutais. Dois-je dire "hélas" ou "heureusement", je n'en suis même pas certain!

Ainsi débute l'inspection "manuelle", à défaut d'avoir un meilleur terme, l'employeur potentiel veut évaluer les atouts de sa candidate. Je dois avouer que juste pour cette partie là, je me plairais bien à faire son job.

Il touche d'abord son visage, il inspecte ses traits. Aurélie à un joli visage plutôt petit et rond, ses yeux sont doux et son sourire est attachant mais c'est une femme dont le visage ne brille d'aucun trait extraordinaire. C'est étrangement ce qui fait son charme: elle n'est pas intimidante, elle est naturelle, avenante et simplement belle, sans artifice. Étienne caresse ensuite ses long cheveux bruns, il en inspecte les mèches, l'épaisseur, la façon dont ils retombent quand on les bouge. En commençant par lui toucher les épaules, ses mains descendent rapidement vers la poitrine d'Aurélie et après avoir méticuleusement évalué la forme de ses seins en les tripotant de tous cotés, il lui pince fermement le bout des mamelons pour voir sa réaction. Le contact intime si soudain d'un étranger la surprend; elle serre les lèvres et sourcille un peu mais reste calme, elle offre toujours ce petit sourire timide qui me transforme en animal. Ses mamelons durcissent et pointent au travers le velours, elle ne porte pas de brassière, la garce.

Étienne sourit narquoisement et pendant quelques secondes, continue d'agacer les mamelons d'Aurélie pendant qu'elle se dandine légèrement les fesses par gêne ou simple nervosité. Les mains d'Étienne descendent et parcourent la gracieuse silhouette d'Aurélie, il caresse ses hanches, son ventre et dirige enfin ses mains vers le cul de ma copine. Il s'attarde longtemps sur son joli derrière. Il lui tripote les fesses, il les soulève, les écarte au travers le pantalon. Il pose son majeur sous l'os de son bassin et descend doucement en suivant la ligne entre ses deux fesses en prenant soin d'appuyer fermement, comme si il cherchait une faille quelque part passant au travers la douce barrière de velours pour pouvoir profondément insérer son doigt dans le cul sur lequel il attarde son inspection. Abandonnant cette idée futile, il applique de nouveau ses deux mains aux fesses de ma copine, les flatte un peu, il les tapote doucement bref, il lui étudie méticuleusement le cul. Je peux difficilement le blâmer, ça fait un an que je fais la même chose et j'en apprends encore tous les jours. Inutile de le spécifier mais j'insiste, Aurélie à vraiment un cul bandant.

Abandonnant enfin le divin postérieur de la demoiselle, la main gauche d'Étienne se pose fermement sur la hanche d'Aurélie pendant que sa main droite parcourt le velours jusqu'au devant de son entrejambe et s'attarde longuement à lui frotter la chatte par dessus son pantalon. Aurélie cherche mon regard, toujours un peu mal à l'aise. À mesure que cet étranger s'affaire à explorer son sexe, même si c'est fait à l'extérieur des vêtements, ses yeux doux trahissent un doute qui décuple l'érotisme de la scène. Elle voit que je ne suis pas du tout dérangé par les gestes d'Étienne et ça semble la rassurer. En fait, c'est tout le contraire. Je ne pensais pas que ça me ferait un tel effet mais de voir un autre homme caresser les centres de plaisir de la femme que j'aime, même habillée, me rend délirant de désir pour elle.

Étienne lui parle enfin et sa phrase capte vite mon intérêt.

"Aurélie ma belle chérie, baisses ton pantalon s'il te plait."

Ses mots sont polis mais fermes. Oh oui. Oh oui, ma belle Aurélie, baisses ton pantalon. S'il te plait. Ensuite quand Étienne te le demandera, tu enlèveras ta veste et ensuite ta culotte. Permets-nous de baigner dans la gloire de ton corps nu! Ma copine va se mettre à poil devant deux étrangers et ça me rend fébrile sans bon sens.

"Pardon?" Demande Aurélie, surprise, ses yeux soudainement rivés sur lui.

L'homme la regarde comme si elle venait de lui annoncer qu'elle ne savait pas que l'eau était mouillée. "Tu veux faire de la porno, ma belle. Tu ne vas certainement pas me dire que tu es gênée de nous montrer ce que tu portes sous ton pantalon." Répond calmement Étienne, tout sourire. Je pense qu'il a compris quelque chose qui m'échappe toujours parce qu'il semble lire la gêne d'Aurélie et visiblement, il s'en amuse. Belle Aurélie, c'est de loin ton arme la plus efficace, la plus redoutable, cet air timide qui donne à n'importe quel pervers qui se respecte l'envie irrésistible de te défoncer la chatte. J'adore ce qui est en train de se passer. Malgré la gêne soudaine d'Aurélie, il la force à se dévêtir d'elle même.

Ma délicieuse copine lui offre un petit sourire hésitant et s'exécute. Jusque là, ses bras s'étaient contentés de pendre avec nonchalance de chaque coté de son corps pendant qu'elle se faisait tripoter partout ailleurs. Trouvant enfin une utilité à ses mains, elle les porte à la bordure de son doux pantalon et commence à pousser vers le bas. Elle balance ses hanches de chaque coté, tout doucement alors qu'elle descend son vêtement vraiment, vraiment lentement. J'ai beau l'avoir vue en sous-vêtements des centaines de fois, l'idée de ce qu'elle s'apprête à faire devant ces deux étranger me rend fou de désir, je sens que je vais exploser.

Puis tout comme elle a commencé, elle arrête.

"Je ne suis pas capable, c'est trop tôt. J'ai hâte de faire des films mais là j'hésite, je sais pas pourquoi." Répond-elle. Sa voix est un peu chevrotante et je sens qu'elle est sur le point de craquer. Le stress et l'angoisse doivent être à leur comble, ma pauvre chérie...

"Si tu veux faire de la porno et surtout du fétichisme, il va falloir que tu te dégênes ma belle!" Explique Étienne. Il continue à lui demander respectueusement si elle est vraiment prête à tout ce que ça implique et Aurélie l'assure que oui, c'est ce qu'elle veut, vraiment. Je n'écoute pas tellement leur échange, mon attention est plutôt sur Matteo qui s'approche tranquillement de la scène.

Étienne hoche la tête et semble satisfait des réponses. Elle lui sourit, convaincue qu'elle a trouvé les mots qu'il voulait entendre mais semble soulagée de ne pas avoir à faire ce qu'il vient de lui demander. Enfin, pas tout de suite. Je ne pense pas qu'ultimement elle refusera de se mettre à poil, elle sait très bien que c'est nécessaire à ce qu'elle veut faire mais je pense qu'elle n'est juste pas tout à fait prête.

Je demeure silencieux mais surtout curieux. Étienne donne un signe de tête en direction de Matteo qui, sans hésiter attrape le doux vêtement d'Aurélie et tire vers le bas d'un coup sec. Les pantalons soudainement baissés au niveau des genoux, ma jolie copine pousse un cri de surprise! Je comprends enfin ce qui la faisait hésiter: elle avait choisi de ne pas porter de petite culotte aujourd'hui. Après tout ce tripotage, Étienne devait s'en douter.

Quelle délicieuse erreur... Et hop! La jolie chatte d'Aurélie offerte aux yeux de tous.

Pour moi, l'effet est instantané, c'est comme un coup de poing au foie. De voir son pantalon moulant si brusquement retiré pour laisser place à son superbe sexe nu. D'attarder mon regard sur le contraste entre sa peau pâle et sa touffe fournie du même châtain riche que ses beaux cheveux, c'est trop pour moi. Peu importe si c'est ma copine et peu importe si je vois sa chatte chaque jour, l'idée de la partager ainsi me rend dingue. Je me gonfle de fierté; qu'elle est belle ma copine!

Étienne semble partager mon enthousiasme. Pendant quelques secondes, il a les yeux rivés sur le sexe d'Aurélie et semble chercher ses mots. Matteo s'est positionné à coté d'eux et son sourire traduit également le plaisir que cette vue lui procure.

"Regardes moi ça Téo" commence Étienne, "une vraie naturelle comme on n'en voit plus souvent. Quelle beauté! Ça doit vraiment être bon, mettre sa queue là dedans."