Les Jumeaux D'amour Ch. 05

Informations sur Récit
Les émois érotiques de Léa et Loïc Tome II Chapitre 5.
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Partie 5 de la série de 12 pièces

Actualisé 03/19/2021
Créé 01/14/2015
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Chapitre 5 : La Découverte (II)

Restés seuls, Gabrielle et Loïc se regardèrent tout-à-coup un peu gênés.

« Ca ne te dérange pas que mon frère ... aille avec ta sœur? »

« Pas plus que toi . Et puis elle va se faire un plaisir de me raconter le moindre détail pour me chauffer à blanc la prochaine fois qu'on sera au lit ensemble ... ou même avant d'arriver au lit! »

« Tu veux bien m'embrasser, de nouveau? » demanda t'elle timidement en se tortillant sur sa chaise.

Il se leva et lui tendit la main pour qu'elle se lève aussi . Sans la lâcher, il l'attira vers lui et l'enlaça. Il releva le beau visage de la métisse émue et l'embrassa avec une férocité croissante. Gabi s'accrocha au cou du garçon comme si elle allait s'évanouir mais n'interrompit pas le baiser pour autant. Il passa ses mains sous son T-Shirt aux couleurs du C.U.L. pour lui pétrir les hanches puis ses mains passèrent sur ses fesses pour leur faire subir le même sort et plaquer son bassin contre le sien.

Gabi poussa un petit gémissement de surprise quand son pubis se retrouva en contact avec l'énorme verge du garçon .

A regret, elle décolla sa bouche de celle du garçon mais sa curiosité était trop forte

« C'est vrai ou tu triches? » osa -t'elle

« Vérifie par toi-même » la provoqua -t'il

La jeune fille fit descendre sa braguette et glissa sa main dans l'échancrure mais l'ouverture s'avéré trop étroite pour qu'elle puisse glisser sa main autour du membre hypertrophié. Elle s'attaqua alors à la ceinture et à l'attache intérieure du pantalon pour le faire tomber sur les pieds du garçon. Elle émit un sifflement d'étonnement en voyant le volume du mat qui distendait le boxer. Elle posa la main par-dessus le tissu et en évalua les dimensions au toucher.

« Je croyais que mon frère avait une énorme queue mais la tienne est encore plus grande!

Ta sœur doit soit être très contente, soit très mal en point quand vous faites l'amour! »

Elle commença à la masturber machinalement tout en recommençant à l'embrasser. Cette fois, c'est Loïc qui dut interrompre le baiser

« Attention ma belle! J'ai tellement envie de toi que tu vas me faire jouir dans mon boxer si tu continues ... »

« Désolée Loïc mais je n'en reviens pas encore. Il faut que je te touche pour y croire! »

« Bon mais maintenant, c'est à moi de découvrir tes trésors! »

Il lui ôta son T-Shirt et siffla lui aussi. « Mazette! C'est magnifique»

Devant ses yeux émerveillés, deux petits seins d'une fermeté incroyable avaient surgi. Enfin ' petits ' , tout était relatif . Ils étaient plus petits que ceux de Léa mais au moins de la même taille que ceux de Tara. Sa peau café au lait tranchait avec le brun plus sombre des mamelons et les tétons quasi noirs. Mais l'ensemble jaillissait vers lui comme s'ils avaient des velléités indépendantistes. Ils étaient tellement fermes qu'elle n'avait pas besoin d'un soutien en temps normal ; uniquement durant les matches.

Il se remplit les mains de ces trésors , utilisant ses pouces pour caresser les mamelons et augmenter l'érection des tétons avant de se pencher et de les sucer l'un après l'autre. Gabi geignait doucement en lui maintenant la bouche sur sa poitrine . Sa main gauche redescendit le long du ventre plat de la sportive et s'introduisit sous son pantalon de training. Il franchit le Mont de Vénus par-dessus sa culotte et se lova sur une chatte brûlante de désir. Il suivit ensuite de haut en bas et de bas en haut le contour des grandes lèvres qui ressortaient à travers le tissu avant de chercher et de trouver son clitoris saillant .

Gabi releva le polo de Loïc et plaqua ses seins contre poitrine du garçon en haletant. Elle nicha son visage dans le creux de son épaule et lui mordit tendrement le cou.

« Si tu ne passes pas aux choses sérieuses, je vais finir par te griffer! »

Loïc retira sa main dégagea ses pieds de son pantalon. Il souleva la jeune fille et la déposa sur la table. Elle se déhancha pour l'aider à ôter son pantalon de training et son slip de coton blanc au moment où un gémissement leur parvenait de la chambre 'conjugale'

« Léaah! »

Loïc se redressa et murmura à l'oreille de sa partenaire « Je crois que ton frère n'a pas à se plaindre du traitement que lui réserve ma sœur »

Il s'accroupit ensuite , prenant les longues jambes brunes de de Gabi sur ses épaules et sa bouche commença à explorer l'intérieur de ses cuisses avec sa langue. Sa peau couleur de noix avait un parfum enivrant, très différent de celle de Léa , un peu comme de la cannelle . L'odeur devint plus ... poivrée au fur et à mesure qu'il remontait vers l'entrejambe et il écarta ses cuisses pour admirer sa première chatte africaine, heureusement parfaitement épilée comme il les aimait. Ses grandes lèvres étaient brun foncé ; un peu comme ses mamelons mais l'intérieur de sa vulve était rouge vif comme une bouche humide et avide . le clitoris de la jeune fille était particulièrement volumineux ; il saillait hors de sa gaine comme un minuscule pénis. Il ne put résister à la tentation d'y goûter et le lécha puis le prit entre ses lèvres.

Gabi attrapa les cheveux du garçon et les tira vers elle, collant sa bouche sur sa chatte presque noire..

« Oh Loïc, c'est si bon quand tu me suces! »

Il décida de lancer également ses doigts à l'assaut et bientôt, son majeur et son index partaient à la recherche du point G de la belle Malienne. Malgré l'inconfort de la position, celle-ci ne tarda pas à afficher les premiers signes d'une jouissance imminente en l'encourageant de la voix.

« Lo..ïc ... oooh ... tu ... vas ... je .. vais ... AAAAHHHH! »

Le garçon retira délicatement ses doigts du vagin contracté et les suça pour goûter les sécrétions de la belle africaine. Menthe poivrée. Gabi s'était couchée sur la table et sa poitrine aux tétons de fonte se soulevait rythmiquement tandis que les vagues de plaisir se calmaient peu à peu. Loïc se redressa, prit les longues jambes noires dans le creux de ses bras et, posant son mandrin sur la vulve ruisselante, fit quelques va-et-vient à la surface de la vulve, caressant au passage le clitoris et arrachant d'ultimes soubresauts à sa compagne.

Sa verge lui faisait mal à force de désir inassouvi. Il souleva la jeune femme sous les genoux et les épaules et la porta vers la seconde chambre, provoquant l'étonnement de sa basketteuse qui ne s'attendait visiblement pas à cette démonstration de force du 'petit blanc'. Loïc l'assit sur le lit, juste à la bonne hauteur pour qu'elle puisse sucer sa verge tuméfiée. La vision de sa verge blanche s'enfonçant dans la gorge métisse l'excitait au plus au point et il dut se changer les idées pour éviter une montée trop rapide vers le plaisir d'autant plus que Gabi, comme toutes les autres filles avait du mal à absorber le gland hypertrophié et l'enserrait donc de ses lèvres beaucoup plus fort qu'au cours d'une fellation avec un membre de taille normale!

Lorsqu'il fut certain que sa bite était aussi couverte de salive que possible, il se retira doucement et alla se coucher sur le lit , invitant Gabi à venir sur lui. La jeune femme était particulièrement impressionnée par le pal monstrueux sur lequel elle allait s'enfoncer. La crainte lui prenait les entrailles à moins que ce ne soit un désir forcené de s'envoyer ce calibre au plus profond de son ventre!

Elle se jucha sur son bassin , laissant l'énorme mandrin rose clair se frotter contre ses grandes lèvres et se pencha pour l'embrasser, collant sa poitrine de bronze sombre au torse du garçon.

« Prends-moi ma belle » lui murmura-t'il,

Avec une certaine hésitation, elle positionna la verge en oblique à l'entrée de sa vulve et se laissa tomber sur elle.

« Oooh Loïc! Trop gros ... trop ... gros ... trop ... bon! »

Son amant souleva son bassin pour accentuer la pénétration de son obélisque dans le vagin distendu. Gabi gémissait sans discontinuer

« N'arrête ... pas ... continue ... remplis .. mon ... ventre... oooh ... «

Elle se redressa soudain et la gravité se chargea du reste : elle s'écartela autour du bassin du garçon et son sexe finit par accueillir non sans une dernière résistance le mandrin géant.

« AAAH! ... LOÏC! J'Y SUIS! TOUT DANS MON PANIER! OOOH! QUEL PIED! »

Le garçon lui laissa encore 30 secondes pour s'acclimater puis commença à donner de vigoureux coups de reins pour faire aller et venir sa bite dans l'intimité brûlante de la belle Malienne. Il se sentait bouillir. Il avait rêvé de faire l'amour à cette fille splendide pendant toute une semaine et il vivait enfin son rêve, son fantasme était devenu réalité. Elle se mit à contre-attaquer, venant à la rencontre de la verge qui la tourmentait pour mieux se relever l'instant d'après. Ils ahanaient l'un et l'autre ; entièrement focalisés sur la recherche de l'orgasme ultime. Loïc avait les mains rivées aux seins de bronze, pinçant les mamelons et les tétons entre ses pouces et ses index. Gabi geignait chaque fois qu'il la torturait en cadence mais ses mouvements de reins s'amplifiaient à chaque fois, poussant son amant dans ses derniers retranchements.

« Gab .. Gabi! Je vais.. jouir! Je vais .. te donner .. ma .. semence .. mon sperme! AAAH Ca monte ... Tiens .. Prends-moi ...Prends- tout! »

Il avait l'impression que son âme sortait de son corps par sa bite ; même avec Léa, il n'avait jamais connu une jouissance aussi intense!

« ENCORE! N'ARRETE PAS!»

Le garçon s'arc-bouta, propulsant sa verge tout au fond de ce vagin au bord de l'orgasme qui se rétrécissait avant l'explosion finale . Bien qu'il soit en train de se vider en elle, il parvint à encore la pénétrer sans débander à trois reprises ; juste ce qu'il fallait pour l'entraîner avec lui dans une jouissance sauvage. Elle s'écroula sur lui toute agitée de tremblements et il l'enlaça ; cherchant sa bouche les yeux mi-clos.

Ils reposèrent un moment sans parler ; jouissant du contact de leurs peaux et de leurs sexes étroitement imbriqués.

« Gabrielle Sawané » finit par dire le garçon « j'espère que je t'ai donné au moins la moitié du plaisir que tu m'as donné! Tu es une amante exceptionnelle »

« Ne t'en fais pas ; Ca a été un feu d'artifice! Je n'ai jamais autant joui de ma vie! Tu es un amant exceptionnel. Et pas seulement par la taille de ton petit homme!»

« J'ai eu de bonnes professeurs. Il faudra que je te les présente un jour . cela risque d'être spectaculaire ..»

« Moi je n'ai eu que mon frère .. et toi mais tu comptes double , hi hi!

« J'espère que Léa ne sera pas jalouse quand je le lui raconterai! Elle n'a jamais été jalouse jusqu'à présent mais elle volait loin au-dessus de la concurrence»

« Tu vas lui raconter? »

« Oui, bien sûr ; c'est ma sœur! On se dit tout! Tu ne veux quand même pas que j'arrête de faire l'amour avec elle? Je suis prêt à donner ma main droite pour encore te faire l'amour mais pas à abandonner ma sœur! »

« Non, non, pas du tout! D'ailleurs je ne compte pas arrêter avec mon frère ; nous avons-nous aussi besoin l'un de l'autre! Comme vous, nous avons une relation hors-normes . Et en plus, maintenant, j'ai des trucs à lui apprendre , hi hi!»

A ce moment-là, ils entendirent Léa crier « Mon amour » et Loïc sourit : « tu vois , on ne devrait pas avoir trop de problèmes à vivre notre amour à quatre! »

« Toi et moi, moi et Toussaint ; toi et Léa ... J'espère que j'aurai encore un peu d'énergie pour le basket»

« Surtout que tu oublies Léa et toi ... tu ne crois quand même pas que ma sœur va te laisser tranquille! »

« Elle a de si beaux seins ... des montagnes blanches ... moi je n'ai que des petites collines noires en comparaison »

« Tais-toi, j'adore tes seins . Rien que d'en parler, je bande de nouveau »

« Oh oui, je la sens bien ... Tu vas encore me faire l'amour dis? »

Sans répondre, Loïc les fit basculer pour se retrouver au-dessus de sa belle panthère noire. Elle noua ses longues jambes sombres dans son dos.

Elle le surprit en commençant à onduler sous lui, telle une liane de chair vive qui écrasait d'abord ses seins sur son torse puis les ventres entraient en contact avant qu'un coup de reins ne l'empale encore plus avant sur son sexe pourtant enfoncé jusqu'au pubis dans sa chatte noire... Avant de partir dans une nouvelle ondulation.

« Vas-y mon bel amant, baise-moi, fais-moi jouir sur ta queue géante, fais de moi ta chose! Oui, comme ça! Oooh, qu'elle est longue ... et dure .. Mon Loïc .. je t'aime! »

« Je t'aime aussi ... han ... ma belle princesse ... noire .. Tu m'excites ..plus .. qu'aucune autre ... femme! J'aime ton .. odeur .. tes seins ... ta chatte ... AAHH! Ta chatte est si bonne!»

Leur accouplement se transforma en lutte sauvage ; chacun déployant toutes ses capacités et toute sa sensualité pour infliger à l'autre un plaisir tellement insupportable que leur partenaire se déchire en premier. A ce jeu, Loïc pensait avoir une longueur d'avance vu sa précédente jouissance qui lui permettait normalement de résister plus longtemps à la pression orgiaque mais Gabi se livrait tellement totalement à leur acte d'amour qu'il se sentait aspiré dans un puits de sensations qui le ferait succomber à l'extase sous peu.

De son côté, Gabrielle résistait tant bien que mal à l'infernale pression de la verge monumentale dans son vagin distendu. Toute sa peau émettait des décharges électriques au contact de son amant et la seule vue de ses bras noirs encerclant le corps blanc la faisait chavirer.

Avec ses ongles, elle griffa la peau du dos du garçon, espérant le faire basculer dans le Nirvana mais tout ce qu'elle obtint fut un regain de coups de verge encore plus bouleversants qu'auparavant. Elle serrait les dents, décidée à résister jusqu'à sa dernière once de lucidité mais Loïc les refit basculer pour mieux la jucher sur son pal cyclopéen.

Profitant de sa plus grande liberté de mouvements, il lui pinça les tétons puis s'en prit à ses seins. A bout de force, elle eut encore la force de gémir

« Non, Lo..ïc ... tu vas... me faire ...je ne veux pas ... toi d'abord! .. pour ... toi ... d'ab ...AAAAHHH! »

La jouissance fut tellement brutale qu'elle se cabra comme une jument rétive, s'enfonçant sur le sexe de son amant à s'en défoncer l'utérus, juste au moment où l'écluse du mâle s'ouvrait en grand et un flot de sperme vint frapper le col de sa matrice, redoublant l'intensité de l'orgasme de la femelle.

Loïc était perdu dans un nuage de félicité cramoisie ; incapable de proférer le moindre son, il ne vivait plus que par le flot vivant qu'il déchargeait dans le ventre de sa princesse africaine. Chaque giclée lui occasionnait des contorsions spasmodiques qui renvoyaient la jeune fille à une nouvelle vague orgasmique.

Elle finit par se coucher sur le garçon, des larmes de joie coulant sur son visage.

Complètement dans les vapes, Loïc la serra contre lui sans mot dire. Un vague sentiment de tristesse s'était emparé de lui. Il venait de vivre le moment suprême de son existence et ne connaîtrait plus jamais un moment de bonheur aussi intense dût -il encore vivre cents ans.

Ils restèrent un long moment ainsi enlacés, ne bougeant pas, ne parlant pas, savourant le contact de leurs corps jusqu'à ce que la respiration régulière de Gabrielle n'indique au garçon, lui-même à moitié assoupi que sa compagne, épuisée par ces jouissances insoutenables, s'était endormie paisiblement.

Il attendit que sa verge ait suffisamment rapetissé et soit sortie du vagin comblé pour la faire basculer à son côté, avec la plus grande délicatesse pour ne pas la réveiller. Il récupéra un drap pour couvrir leurs deux corps, se blottit contre elle et la rejoignit dans les bras de Morphée.

Il se réveilla au petit matin dans la même position. Il regarda un long moment le visage de sa belle Africaine avec tendresse. Il était un damné veinard que cette fille superbe ait accepté -- et avec enthousiasme encore bien -- de partager sa couche et son plaisir. Toute la question allait être de savoir comment se partager entre Léa et Gabrielle, les deux femmes de sa vie!

La nature le rappela à l'ordre et il s'arracha à regret à la contemplation de son amour d'ébène . Il sortit du lit avec toutes les précautions possibles pour ne pas réveiller sa belle et se dirigea vers les toilettes ; allumant au passage la lumière du living pour y voir plus clair.

Il eut du mal à se soulager vu que sa verge, sans être totalement en érection, avait repris du volume tandis qu'il contemplait sa compagne de lit. Il réussit en fin de compte à concilier vessie et verge et sortit des WC ... pour tomber nez à nez -- ou plutôt bite à bite -avec Toussaint qui avait visiblement les mêmes intentions que lui. Les deux hommes, aussi nus l'un que l'autre, se dévisagèrent puis par réflexe, regardèrent le pénis opposé. Loïc était rouge d'embarras mais le grand Malien sourit de toutes ses dents

« Salut Loïc! Je constate que Léa ne racontait pas d'histoire! Pour une fois, le petit blanc est mieux équipé que le grand noir »

Les garçons se firent l'accolade en évitant soigneusement de se toucher au niveau du bassin puis Loïc se dirigea vers la salle de bain tandis que Toussaint occupait le cabinet de toilette.

Une heure plus tard, ils se retrouvaient tous les quatre, habillés, pour le petit déjeuner. Toussaint consultait son mobile d'un air renfrogné

« J'ai une mission d'escorte à partir de 12h jusque tard ce soir » dit-il à sa sœur mais sans aparté et se tournant vers Loïc

« Est-ce que tu veux bien ramener Gabi jusqu'à notre appartement? Je n'aime pas qu'elle rentre seule dans notre banlieue de m... Et le dimanche matin ne vaut pas mieux qu'un soir de semaine »

« Et si Gabi passait la journée avec nous?» proposa Léa . « Tu passeras la chercher quand tu auras fini ton service! »

« Ce serait chouette, oui . Normalement elle court 15 km tous les dimanches mais elle peut très bien le faire ici et je devrais être de retour avant le dernier bus ... Qu'en penses-tu Gabi? Tu es partante -- ou plutôt restante?»

« Volontiers mais si je calcule bien, tu as encore une heure et demie avant ton rendez-vous. Léa, est-ce que nous pouvons occuper la chambre? Je voudrais lui souhaiter une bonne journée ... »

« Certainement, elle est à vous. Et j'ai aussi quelque chose à dire à Lolo dans notre chambre! » ajouta t'elle en souriant.

Ils rangèrent la vaisselle en vitesse puis les deux couples se retirèrent chacun dans une des chambres.

Si du côté de la fratrie malienne, des bruits de sommier puis un concert de gémissements se fit rapidement entendre, les jumeaux s'assirent sur le lit, s'embrassèrent presque chastement avant de se regarder dans les yeux. Leur empathie mutuelle les avertissait qu'une franche explication s'imposait.

Loïc prit les devants

« Ma Lionne, tu te souviens de Grand-Mère Vande Wattinne quand elle parlait d'Untel qui avait un 'boentje » pour Unetelle? »

« Mais oui, dans son patois, cela voulait dire 'béguin' . Avoir un boentje -- avoir le béguin . je te vois venir »

« Bon, ce sera plus simple comme ça ... j'ai le béguin pour Gabrielle! J'ai toujours les mêmes sentiments pour toi et tu seras toujours ma sœur préférée mais Gabi ... Et je ne sais pas si tu accepterais de me partager. Tu comprends, c'est pas comme avec Lucie et Soise où on sait que ce n'est que pour le fun . Avec Gabrielle, je voudrais que cela aille au-delà!»

« T'en fais pas mon gros loup, j'allais te dire à peu près la même chose. Et puis on le savait non? Tôt ou tard on allait rencontrer un garçon ou une fille ou deux filles ou deux garçons , hi hi, qui nous plairaient trop que pour les laisser en dehors de notre couple. J'espère que cela marchera entre nous quatre mais j'ai bon espoir parce qu'à côté » et elle fit un geste un peu ironique de la main « ils n'ont pas l'air de beaucoup se formaliser »

Dans la chambre voisine, les gémissements avaient fait place à des cris de plaisir qui s'achevèrent sur un gargouillis étranglé.

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