L'Île de Marana Chapitre 08

Informations sur Récit
Arno se repose à l'auberge avant son périple.
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Partie 8 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/14/2018
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Il est très tôt quand on me libère. Je suis simplement présenté à la capitaine.

— Je suis contente, tu as pris ta punition comme il le fallait et tu as bien travaillé. Je ne tiendrai donc pas rigueur de cet incident dans ton dossier.

— Merci beaucoup madame, je veux respecter vos lois. Je me présenterai toujours à la police en arrivant.

— J'en suis ravie. Tu peux y aller.

Je n'ose demander des vêtements, et je me retrouve tout nu dans la rue. Heureusement, il n'y a personne et je cours vite jusqu'à l'auberge Bleue.

Je frappe longtemps à la porte avant qu'une femme ne vienne m'ouvrir.

— Bonjour, dis-je tout de suite, j'ai enfin été libéré. Est-ce que madame Sal'Lah est là?

— Entre.

Je suis encore au milieu de la grande pièce, tout nu, quand mon hôtesse arrive.

— Ah, enfin libéré. Ce n'était pas trop grave alors.

— J'avais oublié d'aller me présenter, je ne le savais pas.

— Mais tu as dû plaire à beaucoup de monde, sinon tu aurais eu une condamnation. On ne plaisante pas ici, tu le sais.

— Oui, je ferai très attention.

— Nous avons gardé tes affaires et ta chambre.

Elle m'emmène sous le patio et une femme nous apporte le petit déjeuner.

Sal'Lah me fait raconter mon séjour à la police dans les détails. A la fin du repas, elle prend soudain mon sexe en main et l'examine, puis elle prend mes testicules et tire un peu, pour les sortir au maximum et les éloigner de mon scrotum. Cela fait un peu mal mais me donne une sensation supplémentaire au bout du sexe.

— Le bijou Mar t'irait très bien, m'annonce-t-elle.

— C'est quoi un bijou Mar?

— C'est un bijou que les mâles portent. C'est très beau et cela met le corps en valeur. Tu verras un jour.

— Où en trouve-t-on?

— A Mar-Salla certainement. Et au Temple Doré.

Elle joue avec mon sexe.

— Alors? Que vas-tu faire? Tu vas continuer ta route?

— Oui madame, réponds-je troublé par ses caresses.

— Tu es courageux. Tu aimes vraiment l'île, n'est-ce pas?

— Oui, vraiment, ce sont les meilleurs jours de ma vie. Je veux continuer, voir le pays et rencontrer plein de femmes comme vous.

— Et comme Tash'A?

— Oui, elle est comme vous.

— Elle est encore plus grande et plus puissante.

— Oui, réponds-je groggy de ses caresses, c'est encore mieux, une femme noire encore plus grande et puissante.

— Surtout très sévère. La moindre petite erreur, et c'est la punition, me dit-elle. Je te vois bien avec elle dans la nature.

Elle me fait encore éjaculer de plaisir. Elle continue plusieurs fois.

Je passe la journée avec elle et ses amies. Ce n'est que le lendemain matin que je m'habille enfin pour partir. Je reçois un paquet de victuailles pour la route et je quitte l'auberge Bleue à l'aube. Je vais d'abord me présenter à la police pour récupérer mon laisser-passer et signaler mon départ pour Mar-Salla, avant de trouver le chemin qui longe la rivière vers l'amont.

J'avance vite au début, le chemin est en sable doux, bordé de fleurs sublimes au parfum délicat mais entêtant. Au bout de cinq kilomètres, le chemin monte sur une falaise car la rivière s'enfonce dans les rochers. On commence à monter, sans doute les contreforts de la montagne du centre de l'île, où se trouve le Temple Doré. Je n'arrête pas de penser à ce qui se passe. Je suis le seul garçon que ces femmes géantes apprécient. Elles tuent les hommes, sans vergogne, sans remord. Jusqu'à présent, je suis apprécié, mais jusque quand? Je peux très bien décevoir quelqu'un, ou on me fait manger un truc que je devrais digérer et en fait c'est un poison.

Cela me fait du bien de me retrouver seul dans la nature. J'adore ce pays à la faune et flore uniques, et si différentes de ce que l'on connaît. Dire qu'on ne peut pas photographier. Il y a tellement de merveilles. D'abord les plantes et les fleurs aux couleurs fantastiques, parfois même une plante comme un arc-en-ciel, des oiseaux inconnus, grands et petits. Dans la rivière, les poissons ont des couleurs écarlates, vives, comme si elles avaient été créées de toutes pièces.

Je n'ai aucune difficulté à marcher toute la journée. Parfois, je croise des bateaux sur la rivière en contrebas, on me fait signe, surtout les touristes qui rejoignent Mar'Oda.

Avant la fin de la journée, je croise deux géantes noires qui me saluent gentiment avant de poursuivre leur route.

Ma première soirée dans la nature. Il paraît qu'il n'y a rien de dangereux ici, je fais un feu et mange une partie des provisions de l'auberge. Je ne sais même pas si je peux chasser ou pêcher, et je ne veux pas prendre le risque, la loi est trop sévère ici.

Je m'endors dans un recoin à une dizaine de mètres du chemin. Rien ne vient troubler ma nuit et au matin, je me remets directement en marche. Je croise encore de nombreux bateaux, et plusieurs fois des géantes noires qui vont à Mar'Salla. Parfois des bateaux remontent la rivière, sans moyen de propulsion apparent.

Vers 16h, à mon estimation du parcours du soleil, j'avise un endroit avec une crique et une grotte. J'examine la caverne bien fraiche et décide de passer la nuit. D'abord, je ramasse du bois mort et m'en fais un grand tas, puis je décide de faire ma lessive. Je suis seul. Je retire ce que je porte et prends toutes mes affaires pour les laver dans la rivière avant de mettre le tout à sécher dans les buissons. Que c'est agréable d'être ainsi nu dans la nature! Je vais d'abord nager dans la rivière. L'eau est douce, très douce même. Je nage lentement, me laisse porter par le courant quand j'entends une sirène. Je sursaute et bouge à l'arrivée d'un bateau qui descend la rivière. Des géantes noires et un groupe d'une vingtaine de touristes, rien que des filles, d'un peu toutes les origines. Elles me font signe.

— Viens avec nous, crie une arabe! J'ai envie de voir ton beau petit cul!

Elles semblent assez dévergondées, comme si le voyage les changeait. Les filles sur le bateau rient. Il y a même des filles noires, des filles de ma taille, qui donc ne viennent pas de l'île. Elles me regardent également. Je retourne à la berge.

— On ne peut pas l'embarquer? Demande une des filles avant que le bateau ne soit trop loin pour que leurs voix soient à portée.

Je fais le tour des environs, et un autre bateau passe en montant la rivière. D'autres touristes, celles-ci ne crient pas, elles me regardent et me font signe. Je suis nu sur la berge, exhibant mon corps au regard de ces filles. C'est une bonne sensation.

Lorsque je reviens à la grotte, je regarde mes vêtements, qui doivent encore sécher. De toute façon, ce soir j'ai envie de rester nu. Dans mon sac, je prends les dernières provisions de l'Auberge Bleue. Pas fameux, demain, il faudra que je trouve un moyen de manger, et je ne connais ni les plantes ni les règles sur la chasse et la pêche. Alors que je vais commencer à manger, j'entends du bruit et un instant plus tard, deux femmes noires géantes pénètrent dans la grotte. Ce sont des guerrières, chauves et encore plus grandes que les autres.

— Que fais-tu ici? Me demande tout de suite la première d'une voix forte et cassante.

— Je me repose de ma journée de marche, réponds-je tout de suite en me levant.

— Et tu es tout seul dans la région?

— Je vais à Mar'Salla à pied.

— Quelle idée. Tu es étranger et tu viens dans une jungle que tu ne connais pas? Tu ne sais rien des dangers des plantes et des animaux.

— A Mar'Oda, on m'a dit qu'il n'y avait rien de dangereux sur cette partie de l'île. Personne ne m'a déconseillé le voyage.

— Es-tu Arno? Me demande l'autre guerrière.

— Oui madame.

— Tash'A nous a parlé de lui, fait-elle à son amie. Arno, tu as choisi un bon endroit, nous nous arrêtons toujours ici.

Les deux femmes commencent à s'installer. Je les observe, ne sachant que faire. Elles ont des sacs à dos dont elles retirent des sacs de couchage très légers, et des épées, des arcs et flèches, ainsi que des cravaches et des fouets.

— Nous allons nous occuper du feu et de la nourriture, me dit l'une des guerrières. Et nous t'invitons.

— Merci.

Je me sens encore excité par leur présence. Ces deux femmes sont encore plus grandes que d'habitude, et je me sens encore plus faible en leur présence. Je n'ose pas trop bouger. Elles se sont à peine installées que l'entrée de la grotte s'obscurcit. D'autres géantes noires guerrières sont à l'entrée. Toutes ont une tenue relativement semblable : des bottes de cuir noir qui remontent jusqu'aux genoux, des gants de cuir noir en mitaines qui remontent jusqu'aux coudes, une tunique blanche qui descend jusqu'à mi-cuisse mais qui laissent les hanches complètement dénudées. La tunique est tendue par leur poitrine énorme et droite, avec une large ceinture de cuir noir à la taille qui retient une dague. Elles ont en outre un sac sur le dos avec une grande épée et un arc. Toutes sont chauves. C'est bizarre de voir une femme sans cheveux, mais cela sied très bien à ces guerrières géantes, et à leur visage sévère.

— Que fait ce mâle ici? Demande tout de suite une des femmes en portant sa main à sa ceinture.

J'ai peur. Mais heureusement, une des premières guerrières intervient.

— Il est approuvé par Tash'A, ne vous en faites pas.

Automatiquement, la tension diminue et les femmes semblent soudain gentilles.

— Bravo, me dit une des femmes en entrant, tu n'as pas peur de rester tout nu, c'est très bien.

— Euh, j'ai fait la lessive, réponds-je, mes affaires sèchent, je me croyais seul pour la soirée.

— C'est quand même très bien, tu aimes être nu, non?

— Euh...

Je me sens trop intimidé, c'est dur d'admettre une telle chose. Les nouvelles venues sont cinq. Elles retirent également leurs sacs et leurs armes pour les poser contre les murs de la grotte.

— Si Tash'A t'a donné une bonne note, tu ne peux qu'aimer être nu, dit une des nouvelles arrivantes.

— Elle l'a rencontré aux sources de Mar'Oda, lui dit la première arrivée. Il était nu dans les sources, il était arrivé nu et il avait demandé pour être nu, donc c'est qu'il aime cela.

— Absolument, répond l'autre.

— Tu seras notre invité, me dit la première géante guerrière.

— Merci, réponds-je intimidé.

Ces femmes sont tellement grandes que je passe sous leurs jambes sans me baisser.

— Tu as l'air impressionné, me dit une femme en se postant devant moi.

— Vous êtes si grandes.

— Tu n'aimes pas?

— Oh si, réponds-je tout de suite, j'adore, mais c'est impressionnant, je m'habituais aux autres, j'arrivais à la taille, mais vous êtes encore plus grandes. Je me sens encore plus faible, plus minuscule.

— Tu as la taille requise pour les mâles. Tu es parfait. Physiquement, on ne peut trouver mieux, et apparemment, tes pensées sont excellentes.

— Merci, réponds-je toujours intimidé, mais fier de son compliment. Un autre se place derrière moi, elle vient au dessus de ma tête et j'ai ses cuisses musclées autour de moi.

— Tu vois, tu es une si petite chose. Un mâle à notre merci. Tu aimes cela, n'est-ce pas?

— Oui, admets-je impressionné par la position.

— Tu aimes que les femmes commandent et aient tous les pouvoirs?

— Oui madame.

— Nous allons pêcher, dit une femme, Arno, viens avec nous.

— Ce soir, me dit celle qui s'était placée au dessus de moi, tu nous raconteras des histoires de ton monde.

— Oui madame.

Elles se déplacent pour me laisser aller. Je n'en peux plus d'excitation.

Les trois femmes qui vont pêcher ont retiré leur harnachement de cuir noir et ne portent plus que leur tunique blanche avec des sandales. Elles sont des harpons. Nous sortons. Je marche derrière la deuxième. Ses fesses sont au dessus de mon nez, pratiquement entièrement dévoilées par le tissu de sa tunique. Je ne peux m'empêcher de les admirer et ne vois pas la branche sur le sol. Je trébuche et tombe sur les jambes de la femme. Elles s'arrêtent et se postent autour de moi.

— Tu ne tiens pas sur tes jambes, petit mâle?

— J'ai trébuché, me défends-je.

— Il regardait tes fesses, dit celle qui était derrière moi.

— Aaah. Tu es un voyeur?

— Non, s'il vous plait, je ne le voulais pas.

— Pourquoi? Je n'ai pas de jolies fesses?

— Oh si, elles sont magnifiques.

— Ah, donc tu les regardais?

— Oui, admets-je, elles étaient juste devant moi, je ne pouvais faire autrement.

— Tu aimes donc les femmes géantes de Mar?

— Oui, je les adore, vous êtes toutes très belles, les plus belles femmes du monde.

— Debout, et allons pécher.

Je me relève et nous poursuivons le chemin, à une centaine de mètres de la grotte, nous entrons dans la rivière. J'ai l'eau jusqu'au cou tandis qu'elles l'ont jusqu'aux cuisses. Elles commencent à regarder l'eau et harponner de gros poissons d'un rouge vif. Ce pourraient être des truites européennes, plus grandes. Chaque fois, elles déposent le poisson sur les rochers et quand elles en ont cinq, elles sortent de l'eau. C'est moi qui peux porter ces cinq prises. C'est lourd pour moi, mais elles m'obligent à les porter tout seul jusqu'à la grotte.

Une des femmes me les prend dès mon arrivée et commence à les préparer. Le feu est plus grand. Je vois que mes vêtements sont secs, mais je décide de rester tout nu avec elles. C'est encore plus excitant. Je ne me sens jamais aussi bien et aussi excité que lorsque je suis tout nu avec ces géantes noires.

Elles s'asseyent autour du feu. Elles m'invitent à les rejoindre. Mêmes assises, elles sont plus grandes que moi. Je me retrouve minuscule entre deux femmes.

— Alors, comme ça tu aimes nos fesses? Demande l'une d'elles.

Je me sens rougir, gêné par la question.

— Réponds, dit ma voisine en me prenant dans ses bras, nous sommes flattées. Tu aimes les femmes comme nous?

Elle me prend dans ses bras et empoigne mon sexe dans sa grande main.

— Voilà, tu seras plus à l'aise pour parler.

Elles rient.

— Oui, réponds-je en suffoquant de plaisir.

— Tu aimes nos corps de femmes si grandes pour toi?

— Oui, j'adore, je n'ai jamais vu de femmes si belles avant vous.

— Et tu aimes être en notre pouvoir total?

— Oui, réponds-je encore.

On apporte des écuelles de bois et les femmes commencent à manger. J'ai aussi une écuelle, très grande, mais avec juste ce qu'il faut pour moi, du poisson rouge et des légumes bleus délicieux.

— Tu aimes ton repas?

— C'est délicieux, qu'est-ce que c'est?

— Ce sont des diass. Des plantes sauvages. Tu n'en avais jamais mangé?

— Non.

— Après le repas, nous irons te montrer.

— Merci. Madame, est-ce qu'on peut chasser et cueillir des plantes?

— Bien sûr.

— Et moi aussi?

— Tu peux le faire, mais tu dois connaître. Tu peux attraper les poissons rouges, et tu peux cueillir les diass. Tout n'est pas comestible. Et il ne faut pas détruire la nature.

— Oh non, j'aime trop la nature.

— Maintenant, raconte ton histoire. Tu étais souvent nu dans ton pays?

— Non, c'est impossible, mais cela m'est arrivé.

Pendant une heure, je raconte en détails mes histoires habituelles avec la directrice et ses amies.

— Tu as de belles histoires, Arno, me dit l'une des femmes. Tu mérites d'être avec nous, tu égayes notre soirée.

— La première chose que j'ai dû faire en arrivant à Mar'Sil, c'était de me déshabiller complètement dans ce commissariat.

— Ce sont les lois du pays Arno. Qu'as-tu ressenti?

— Je n'aimais pas leur ton, je n'avais jamais connu cela auparavant. C'était très humiliant.

— Tu te sens humilié tout nu avec nous?

— Un peu, admets-je.

— Mais tu le fais quand même?

— Oui.

— Tu ne dois pas avoir de honte, tu es si beau tout nu, me dit celle en face de moi, vraiment très bien, je ne m'imagine pas que tu puisses porter des vêtements.

— C'est la loi, ici la police met tout nu les suspects, me raconte ensuite ma voisine.

— Je n'étais pas suspect. Et en plus, les filles peuvent avoir une tunique.

— Oui, c'est comme cela. Mais un garçon doit être tout nu.

— Pourquoi?

— C'est une tradition ancestrale. Avant à Marana, les mâles n'étaient pas autorisés à porter des vêtements.

— Mais il n'y a pas de mâles.

— Non, uniquement les étrangers.

— Il n'y a pas d'hommes comme vous?

— Non, il n'y a que des femmes chez nous, tout est femelle.

— Mais... euh... comment vous reproduisez-vous? Il faut toujours un mâle et une femelle?

— Dans ton monde peut-être mais ici, non. Nous aimons la compagnie des mâles pour d'autres raisons, pas la reproduction.

Je n'ose demander plus d'explications. Ces femmes me semblent de plus en plus étranges. Elles rejettent tout ce que je connais. Comment n'ont-elles pas besoin d'homme pour se reproduire? Et dans ce cas, pourquoi suis-je là et semblent-elles m'apprécier.

— Euh, excusez-moi, mais si vous n'avez pas besoin de mâle, pourquoi plusieurs femmes Mars semblent m'apprécier?

— Ne pas avoir besoin d'un mâle ne veut pas dire que nous n'en voulons pas. Il faudra t'instruire des mœurs de l'île. Nous avons vécu dans le temps avec des esclaves. Nous adorons torturer et tourmenter les mâles.

— Vous n'allez quand même pas me faire ça? M'inquiété-je.

— Non. Pas à toi, me conforte ma voisine en touchant mon sexe.

En face de moi, quatre femmes se lèvent.

— Puisque tu as fini de manger, viens avec nous, nous allons te montrer les plantes que tu as mangées.

Je laisse mon écuelle sur le sol et me lève. La femme à côté de moi me caresse les fesses.

— Tu crois vraiment que nous ne sommes pas intéressées par les mâles? Par un mâle comme toi, nous sommes très intéressées.

Elle empoigne mes testicules dans sa grande main par en dessous de mes cuisses.

— Nous avons énormément de plaisir à te voir tout nu, me dit la femme en me soulevant à la hauteur des femmes debout. Nu et humilié, si beau et si soumis à notre puissance, si clair en contraste de notre peau foncée, si prêt à obéir à nos lois et instructions, si amoureux de nos corps et de nos personnalités. Alors, tu vois, nous n'avons pas besoin de toi pour perpétuer notre espèce, nous adorons ta présence parmi nous, ce qui n'est pas le cas de tous les mâles. Nous adorons chasser les mâles qui ne nous conviennent pas, nous détestons ce genre de mâle, et nous n'avons aucun scrupule à les chasser, les emprisonner et les castrer, et même les torturer pour notre plaisir. Avant nous avions des milliers de mâles esclaves dans notre île. Mais toi, tu ne seras pas dans ce cas, tu es différent.

Les autres acquiescent et me sourient. La femme me redépose sur le sol.

Celles qui s'étaient levées viennent vers moi et me prennent. Je suis transporté comme un fétu de paille par ces géantes qui semblent m'apprécier. Je suis trop excité, tendu ainsi en l'air. L'une d'elles me prend sur son dos.

— Accroche-toi à moi. Nous irons plus vite.

Dehors, elles grimpent les rochers facilement et je me tiens à son cou musclé. Mon sexe frotte dans le dos, contre le mince tissu.

— Ne salis pas ma tunique, me dit la femme, retiens-toi.

— Oui madame, c'est presque impossible.

Nous arrivons au sommet et elle m'empoigne pour me passer devant. Alors, elle me masturbe tout en marchant.

— Tu es trop excité par nous, convient-elle. C'est le problème des mâles, vous ne savez vous contrôler.

Je jouis et elle rit. Nous marchons vite, elle me masturbe encore quatre fois, puis prend une feuille pour m'essuyer et me replace sur son dos.

— Je pense que tu peux tenir un petit temps.

Alors, elles se mettent à courir. Quelle vitesse. Nous allons plus vite d'une voiture, sans doute une centaine de kilomètres à l'heure, et elles ne semblent même pas essoufflées lorsqu'elles s'arrêtent devant une clairière de plantes bleues très belles.

La femme me dépose sur le sol.

— Tu vois, il ne faut prendre que les feuilles, pas les fleurs ni les écorces. Prends les feuilles qui sont le plus loin possible du tronc et des branches.

L'une me soulève et je peux cueillir quelques feuilles.

— Et si je suis tout seul? Je peux grimper à l'arbre pour en prendre?

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