L'Île de Marana Chapitre 13

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L'esclave nu Arno continue son voyage dans le nord.
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Partie 13 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/14/2018
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Ainsi commence ma nouvelle vie. Je suis vraiment leur esclave, je les sers le matin et le soir, les tâches que je peux remplir moi-même, limitées à cause de ma taille, mais je peux servir à manger, à boire, nettoyer les bottes et les gants, masser les pieds, servir d'objet sexuel.

Et pourtant, cette vie est agréable car je suis toujours en érection, je suis contre ces géantes noires, dans leurs bras gainés de cuir noir. Les randonnées de huit à neuf heures quotidiennes sont magnifiques tant les paysages sont grandioses, à croire que toutes les merveilles du monde sont concentrées en un endroit.

— Le monde était pareil avant, m'apprend Vanah, mais les hommes ont tout détruit en même pas deux mille ans. Nous avons gardé les plus belles parties ici, surtout parce que nos déesses sont toujours vivantes.

— Comment connaissez-vous le monde avant? Vous n'avez pas de photos ici.

— Je vis depuis très longtemps.

— Mais... vous semblez jeune, enfin pas...

— Un jour nous t'apprendrons comme nous nous reproduisons. Disons que mon esprit passe de corps en corps depuis des milliers d'années. J'ai choisi un corps qui s'arrête de changer pour ressembler à une femme de trente-cinq ans, le pic de la force pour les guerrières. Tu es entre de bonnes mains, petit Arno, entre les mains des maitresses du monde.

Que d'informations! Je sais que je dois croire ce qu'elles me racontent, depuis que j'ai vu la déesse dans le temple, je veux bien croire tout ce qu'elles disent.

Lorsque nous terminons de ranger le campement ce matin, après plus de dix jours de voyages dans ces contrées fabuleuses, T'Asha vient me trouver.

— Comment te sens-tu?

— Très bien.

— Tu es toujours heureux de ton voyage avec nous?

— Oh oui, j'adore.

— Et tu veux toujours visiter les villages du nord?

— Oh oui.

— Nous ne sommes pas encore dans le nord, nous avons visité les contrées de l'est, mais nous allons maintenant arriver aux villages le long de la rivière qui remonte vers le nord, tu vas rencontrer les Mars des villages.

— Oui, je veux les voir.

— Tu te sens toujours bien à vivre nu?

— Oui, merci de m'avoir faire découvrir cette vie.

— Il va falloir te préparer.

— Préparer à quoi?

— A entrer dans les territoires, ces femmes sont différentes, elles sont restées isolées. Tu es un mâle.

Elle prend le sac qu'elle a reçu de la bijoutière et s'assied sur un tronc d'arbre, puis me fait venir entre ses cuisses. Dès que je suis auprès d'elle, elle sort un collier d'or qu'elle place autour de mon cou. Je veux me retirer.

— Arno, laisse-toi faire, nous devons entrer dans ce village et tu dois y arriver en laisse. C'est la règle.

Je me rapproche et elle place le collier autour de mon cou, puis une chaine entre le collier et l'anneau que j'ai entre les jambes. Enfin, elle prend encore un anneau qu'elle accroche autour de mon sexe.

— Selon les traditions, un mâle ne peut avoir de plaisir, mais en notre compagnie, il est toujours en érection. Alors, cet anneau montre que tu es esclave et que tu as le droit d'être en érection, mais sans le droit de cracher ta semence.

L'anneau enserre mon sexe, me rendant encore plus excité que d'habitude.

— Tu es vraiment comme il faut, m'annonce-t-elle en admirant son œuvre. Tous les bijoux. J'adore. Maintenant, apprends les règles. Tu es un esclave, tu n'as aucun droit. Tu es l'esclave d'H'Arhia, et je t'ai avec moi, donc tu seras mon esclave personnel. Tu dois toujours être très obéissant, ne jamais discuter un ordre, tu obéis toujours sans discuter, quel que soit l'ordre, tu as compris?

— Oui.

— Tu dis « Oui Maitresse ». Toutes les femmes sont des maitresses pour un esclave.

— Oui maitresse, poursuis-je impressionné, tremblant un peu d'appréhension à l'idée de ce qui va se passer.

Si tu transgresses des ordres, elles vont te punir, ce sont des dresseuses. Si ces femmes te punissent, je t'assure que ce sera très humiliant et douloureux.

— Est-ce que nous devons aller dans ce village?

— D'abord tu l'as voulu, mais nous devons passer dans les villages pour apprendre la bonne nouvelle.

Elle se lève et j'admire encore toute sa prestance. Alors, elle prend la laisse et l'accroche à la chaine qui me passe dans le dos. Pendant un moment, elle m'apprend à marcher à quatre pattes, seulement tenu par la chaine à mes testicules. C'est humiliant, mais avec ces anneaux, je trouve cette situation trop sexy et je me sens excité. Elle apprend à marcher debout en laisse aussi, et quelques règles. Les guerrières géantes remontent à cheval et je me retrouve nu en laisse au milieu d'elles, sur un chemin qui mène à la rivière. Nous remontons vers le nord, croisant de nombreux bateaux qui naviguent dans la direction du Temple Doré.

Dire que je suis l'unique mâle de cette île de femmes. J'avais toujours rêve de cela. Et maintenant je le vis, c'est ma vie mais différente de ce que je pensais. Toutes les femmes, mais ce n'est pas mon harem, au contraire, je n'ai rien à dire.

Je baisse les yeux sur mon sexe, dressé, pointant fièrement vers le haut, dans son écrin d'or. Je suis le seul garçon, et on me traite en esclave.

Nous approchons du village, je reconnais le premier village auprès duquel nous nous sommes arrêtés avec le bateau. Lorsque nous sommes à une vingtaine de mètres, des géantes noires arrivent, elles sont presque nues, vêtues uniquement de tuniques ou de sortes de bikinis en léopard, avec des colliers et bijoux de la jungle. Ces femmes ont de beaux longs cheveux noirs. Elles m'aperçoivent au milieu des géantes en cuir noir et viennent entourer le groupe de chevaux.

— Bonjour, je suis maitresse T'Asha, cheftaine de la section armée d'A'Rhana. Nous venons demander l'hospitalité dans votre village.

— Bienvenue maitresse T'Asha, dit une des femmes en s'avançant un peu, où as-tu trouvé cet esclave? Cela fait si longtemps que nous n'avons plus vu d'esclave.

— C'est un mâle spécial, attiré par Marana, il est venu de lui-même avec le désir de vivre une vie d'esclave. Il a été attiré par les déesses et a rencontré la déesse A'Rhia elle-même. Je l'ai rencontré nu dans la nature, sachant déjà avant de venir comment il devait se comporter. Il est l'esclave personne des déesses et porte les bijoux en or de sa condition. Je suis la maitresse désignée par les déesses pour m'en occuper. Il adore vivre nu, ne veut plus s'habiller et il veut servir la déesse et ses filles.

— C'est un début, continue la femme avec toujours un regard hostile envers ma personne. Pourquoi a-t-il été béni, lui un mâle, par les déesses?

— Il est le mâle de la légende, celui qui va renouveler notre puissance et aider à la conquête du monde.

— Cela n'empêche qu'il est un esclave, un mâle de l'espèce européenne de l'Ouest, nos meilleurs esclaves.

— C'est l'esclave de la déesse, et je m'en occupe.

— Te sert-il bien?

— Très bien il n'a nul besoin de ton dressage, je le dresse moi-même selon les désirs de nos déesses. Il est toujours nu et reste comme il le faut, avec les bijoux de la déesse, qu'il adore porter. L'état de son sexe en est une preuve.

— Cela semble en effet naturel.

— Exactement comme l'a rêvé notre déesse-mère, petit, blanc, nu, totalement imberbe.

— Il a l'air bien jeune en tout cas.

— Il a vécu dix-sept années dans son monde, mais il en paraît moins. Avant cet âge, il n'aurait pu voyager seul.

— Oui, il paraît l'âge qu'il faut pour un mâle compagnon. C'est donc un esclave avec un bon potentiel. Nous l'avons déjà vu deux fois sur un bateau de transport. L'avais-tu prêté, maitresse T'Asha? Nous ne t'avions pas vu en sa compagnie et il n'était pas nu.

— A ce moment, il était en route pour aller la voir.

— As-tu parlé à notre déesse, esclave? Demande la femme en se penchant vers moi?

— Oui madame, réponds-je intimidé par toutes ces femmes à l'air hostile.

Je n'ai pas fini de répondre qu'elles ragent, elles crient et certaines veulent se ruer sur moi d'un air menaçant.

— Arrêtez, crie T'Asha d'une voix forte.

Les femmes s'arrêtent, mais pas l'hostilité et leur colère.

— Inutile, poursuit ma grande guerrière, je le punirai moi-même.

— Cet esclave nous a gravement offensées, la punition devra être sévère et publique.

— Je le punirai moi-même en public. Voulez-vous me montrer un endroit où dormir? N'oubliez pas qui je suis.

Les femmes inclinent la tête et nous emmènent vers le village, elles nous entourent, et ne semblent pas hostiles, d'ailleurs, elles ne portent aucune arme. Vers le centre de ce village d'une trentaine de huttes, se trouve une cabane plus grande que les autres. Nous nous arrêtons devant l'entrée. Les maitresses descendent de cheval et Vanah les prend par la bride pour s'en occuper. Cor'Y descend les affaires des chevaux blancs avec l'aide de trois femmes du village. T'Asha garde ma laisse et me promène entre les femmes qui forment un rang devant l'entrée de la hutte. Je reçois quelques coups sur mes fesses nues, sur mon dos, quelques gifles parfois, et avant de rentrer, un coup sur mon sexe, douloureux, qui me fait crier. Elles rient de mon malheur alors que je pénètre dans la hutte, tiré par T'Asha.

Je suis bousculé par les autres qui portent les paquets.

— Avance, esclave, ne reste pas dans le chemin.

La hutte est grande et n'a pas l'air d'un endroit de brousse. C'est luxueux et confortable, les lits sont superbes et grands, il y a des tapis aux longs poils blancs, des décorations murales. Je pourrais m'attendre à voir un frigo et tout le confort moderne, mais c'est rustique et luxueux. Il y a même une salle de bains avec des douches et une baignoire. Les femmes commencent à s'installer.

— Tu vois, me dit T'Asha en s'asseyant sur un lit et en me tirant entre ses cuisses, ces femmes te considèrent mal, même si tu es béni des déesses.

— Mais qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi veulent-elles me punir?

— Elles t'ont posé une question, lorsqu'un mâle répond, il doit toujours être à genoux, fixer les pieds de celle qui a parlé et commencer par « Maitresse, merci de vous adresser à moi ». Et ensuite, tu réponds à la question.

— Mais je ne le savais pas, m'écrié-je.

— La prochaine fois, tu sauras, et tu n'oublieras pas.

— Et je dois quand même être puni?

— C'est la loi du Nord. Je te punirai moi-même, pour ne pas que ce soit trop fort. Je commencerai par une fessée, et si ce n'est pas assez pour elles, je serai obligée d'utiliser un fouet.

— Ca fait mal. Le fouet?

— Je n'irai pas trop fort, ce ne sera pas une vraie punition. Tu résisteras le mieux que tu peux. Tu devras leur montrer que tu souffres, mais c'est ta première punition, je ne connais pas encore tes réactions et le seuil de ta douleur.

— Si vous me frappez, je vais certainement avoir mal.

— Si je te punis vraiment, tu auras vraiment très mal. Cette fois, tu le sentiras. Mais ce sera soft.

— Je ne veux pas être fouetté.

— C'est comme cela. Arno, n'oublie pas que tu es un esclave, tu es le seul mâle nu dans un monde de femmes noires géantes. Nous avons tous les droits sur toi.

— Et si je suis béni par la déesse?

— Cela ne change rien. La déesse t'aime, certes, mais elle laissera toujours les femmes te punir.

— Je ne comprends pas.

— Ne cherche pas à comprendre. Tu es son esclave, ce n'est pas pour te faire cajoler. Vivre avec des femmes, ce n'est pas avoir un harem comme dans ton monde, c'est appartenir et obéir aux femmes. Et ici, nous sommes particulièrement exigeantes.

Elle me regarde de toute sa hauteur et de sa féminité. Je ne peux m'empêcher d'être excité de la voir si puissante, si belle. Derrière moi, deux autres viennent se placer, ainsi entouré je suis étouffé de puissance féminine.

— Mais... commencé-je un peu confus par ces femmes autour de moi, pourquoi m'attacher? Que puis-je faire tout seul au milieu de vous? Je suis si petit, je ne pourrai pas m'enfuir ni vous faire du mal.

— Ce sont les attributs de ta condition. Et tu devrais en être fier, ils sont en or, tu es le seul esclave à porter des attributs en or. Maintenant, je vais te montrer ce qui va t'arriver.

Rapidement, je me retrouve en travers de ses genoux, le sexe coincé par ses cuisses, les fesses à l'air, incapable de bouger, coincé par ses muscles puissants. Ainsi à la merci de T'Asha, elle me dit doucement.

— Ceci n'est pas une vraie punition, mais juste une démonstration.

Je ressens une douleur vive et brûlante sur mes fesses. Sa grande main gantée vient de frapper mes fesses, sa main couvre toute la partie charnue. Surpris, je crie de douleur.

— Ne dis rien, esclave, ceci est une démonstration, si tu étais vraiment puni, tu le sentirais passer autrement.

Encore une claque, et je ne peux m'empêcher de crier.

— Il faudra l'entrainer à recevoir ses punitions, constate Vanah sardoniquement.

— Absolument, enchaine S'Ardah. Il a l'air assez douillet.

Les claques puissantes pleuvent sur mes fesses, j'arrête de compter à dix, mais il n'y en a pas tellement plus.

Je pleure un peu, de honte et de douleur. Quelle humiliation de me retrouver ainsi en travers de ses cuisses, tout nu à recevoir une punition de petit garçon.

Elle me retourne et me coince cette fois assis contre elle, faisant face à ses amis. Elle prend doucement mon sexe en main.

— Je constate que cela ne t'est pas trop déplaisant, rit-elle, tu es toujours au garde-à-vous.

— Les mâles sont stupides, ricane S'Ardah, il pleure mais il ne peut cacher qu'il adore la situation.

Soudain T'Asha écarte les bras et frappe mon sexe des deux mains. Surpris, je veux bondir, mais je suis encore totalement coincé.

— Arrêtez s'il vous plait, pleuré-je.

Pour toute réponse, je reçois encore un coup.

— Maintenant, tu sais à quoi t'attendre dehors. Mais si elles jugent la punition trop douce, ce sera le fouet.

Je regarde les autres géantes en cuir noir. Leur regard est un peu allumé, j'ai vraiment peur, elles peuvent faire tout ce qu'elles veulent, je suis complètement à leur merci.

Cor'Y arrive et amène un long fouet enroulé. Elle le tend à T'Asha au moment où celle-ci se lève et me dépose sur le sol. Pas de répit, je suis toujours tenu en laisse.

— Allons-y, esclave, me dit T'Asha d'une voix forte de commandement.

J'ai très peur. Dehors, j'entends des tambours et des clameurs, une sorte de mélopée ponctuée de cris. C'est sauvage. Les quatre autres maitresses se placent autour de moi et malgré la peur et la douleur, je trouve toujours la situation excitante. Je suis complètement nu, tiré en laisse par une belle géante noire vêtue de cuir noir. Elle est tellement grande que je ne lui arrive même pas aux fesses, que je vois bouger délicieusement devant mes yeux.

Nous sortons. Le bruit devient assourdissant. Les femmes du village ont formé deux rangs autour d'un chemin qui mène à une estrade. J'ai peur. Je parviens à me concentrer sur ma condition, je me dis qu'elles ne me veulent pas de mal, qu'elles ne vont pas me tuer. Mais quand on voit les visages de ces femmes cruelles autour de nous, je ne peux m'empêcher de trembler.

Nous avançons, je n'ose imaginer ce que ces femmes me feraient si T'Asha m'abandonnait ici.

Celle-ci tire tout à coup sur ma laisse. Je m'arrête.

— A quatre pattes, esclave!

Je n'ose répliquer, j'obéis tout de suite. T'Asha passe derrière moi et je sens qu'elle passe la laisse à l'anneau des testicules. C'est de cette manière encore plus humiliante que je poursuis mon chemin vers l'estrade.

Nous ne sommes éclairés que par des dizaines de torches. Les femmes crient toujours, je ressens leur cruauté, leur haine presque à mon égard. Ne suis-je pas sensé être quelqu'un qui vient de leur prophétie et qu'elles doivent aimer au lieu d'haïr?

On tente de me donner des coups, heureusement, les guerrières se placent bien contre moi pour me protéger. Finalement nous arrivons à l'estrade. Les marches sont hautes, au moins soixante centimètres en chaque planche pour grimper à une hauteur supérieure à ma taille. C'est difficile, surtout tenu en laisse par les testicules, mais j'y parviens, honteux comme jamais, et je me retrouve sur cette estrade d'une vingtaine de mètres carres, maintenant entouré de toutes les femmes du village.

Il y a au milieu deux grands poteaux. T'Asha m'y amène et me place debout les bras en croix en plein milieu. Cor'Y et S'Ardah viennent porter un banc sur lequel T'Asha s'assied. Les femmes crient de plus en plus.

Je sens qu'on retire les chaines, mais je garde les anneaux au sexe et aux testicules ainsi que le collier.

— Viens te faire fesser devant toute l'assemblée, me dit T'Asha en souriant.

Les femmes crient, j'ai peur, j'ai honte.

— Viens te placer comme il le faut, sinon ta punition augmente, ajoute-t-elle sèchement.

Mes fesses me rappellent encore les claques d'il y a quelques minutes. Je me bloque, mais parviens finalement à faire un pas dans sa direction. J'avance lentement et dois grimper sur ses genoux, c'est encore plus humiliant d'aller me placer moi-même. Je me place comme il y a quelques instants, face contre elle, le sexe coincé entre ses cuisses et les fesses tendues. Je commence à sentir les larmes d'humiliation couler sur mes joues alors que les cris redoublent. Je ressens la première claque, un peu moins forte que dans la hutte, à la limite du supportable, alors les femmes crient de joie. Je ne peux bouger, je ferme les yeux de honte, pour ne pas voir toute cette foule me regarder. Les claques suivent, de plus en plus fort. Mes fesses font mal, toutes ces claques l'une à la suite de l'autre font vraiment mal. Elle me frappe trente fois, puis me retourne comme à l'intérieur. J'ai peur, mais sans attendre, elle me coince et frappe mon sexe, d'abord la main droite puis la gauche, une dizaine de fois, puis les deux mains ensemble. Je hurle, je crie je pleure. C'est intolérable. L'assemblée crie et rit.

Enfin, les coups s'arrêtent, j'ouvre les yeux et regarde mon sexe. Toujours bien dressé, il semble rouge des coups. J'espère que je ne suis pas blessé. T'Asha me dépose sur le sol, et Vanah vient pour remettre ma laisse.

— Attendez, crie une femme qui fait taire toute la foule. Ce n'est pas terminé. Une petite fessée? C'est le hors d'œuvre, nous exigeons la punition appropriée, le fouet.

Les autres femmes crient également, elles surenchérissent, scandent le fouet. T'Asha se lève et fait signe à Cor'Y et S'Ardah, les deux femmes me prennent par les poignets et me lèvent à leur hauteur, j'ai mal, je crie, j'ai peur, j'implore. Cela n'empêche rien.

Je sens qu'on accroche mes poignets à des chaines aux deux poteaux. Puis, on fait la même chose avec mes pieds, je suis tiré en extension à plus d'un mètre du sol, exposé et humilié à la vue de toutes ces géantes noires.

Les quatre guerrières vont se poster aux coins de l'estrade et T'Asha vient devant moi. Elle se colle à mon corps.

— Petit Arno, tu vas devoir subir le fouet. Ce sera très dur et très douloureux.

Je pleure.

— S'il vous plait, j'ai déjà si mal, ne me battez plus.

— C'est la règle de Marana. Tu vas avoir mal. C'est ta punition.

Elle s'écarte et je la vois prendre le fouet à sa ceinture, elle me le montre et le claque en l'air puis passe derrière moi. Je sens d'abord son corps contre mon dos et sa main empoigne mon sexe.

— Malgré tout, tu es en forme, tu aimes la situation, ce sera moins douloureux.

— Combien de coups? Mendié-je

— Au moins vingt, il faut qu'elles soient satisfaites.

Elle recule.

— Sois courageux, entends-je la voix de la déesse en moi. Tu es choisi par moi, aie la foi, il ne pourra jamais rien t'arriver. Ce n'est qu'une petite punition, supporte tout pour mon Amour. Prouve que tu es mon esclave et que tu m'adores.

— Oui Déesse, murmuré-je.

A peine ai-je fini de murmurer que je reçois un premier coup. Une fessée est douloureuse, un coup de fouet est cent fois plus fort. Une brûlure qui s'insinue dans tout le corps, j'en voix même des étoiles dans les yeux, et à peine commencé-je à m'habituer à cette douleur que je reçois déjà un deuxième coup.

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