L'invasion Ch. 05

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Ayesha commence l'éducation d'Arno.
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Partie 5 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/20/2018
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Nous devons nous lever très tôt. Après le petit déjeuner, j'accompagne Nathalie dans sa voiture jusqu'au port. Ses valises se trouvent déjà à bord du bateau qui fait la liaison entre l'île et le continent qu'on aperçoit parfois par très beau temps. Pas ce matin avec la brume matinale. Elle m'embrasse.

— Amuse-toi bien, et fais attention à toi.

— Tu seras partie longtemps?

— Quelques semaines. Je n'ai pas encore décidé de temps, nous resterons en contact, si tu as besoin de moi, tu as mon numéro et celui de ma sœur. C'est une opportunité pour toi, tu vas vivre autre chose, autrement, pas uniquement le style Nathalie.

J'attends que le bateau ait quitté le port. Ayesha vient me retrouver et me conduit à sa voiture. Même dans le port je n'aperçois que des géantes noires. Il n'y a plus toute l'animation d'avant.

L'année passée, il y avait encore plein de bateaux de plaisance, et des gens qui vaquaient à leurs occupations. Cette année, c'est vide. Il y a moins de bateaux, il y a des bateaux de garde-côtes qui n'existaient pas avant, un poste de police qui semble être devenu bien plus important que dans le passé.

Ayesha conduit, quitte la petite bourgade pour retourner dans notre quartier. La voiture est de marque inconnue, mais bien sûr adaptée à la taille de femmes de 2m50. Je me sens tout petit dans le siège, et je ne vois pratiquement pas dehors. Elle gare la voiture devant la maison et nous y entrons. Ayesha me fait aller sur la terrasse et nous nous installons à l'ombre. Ici aussi tout est devenu plus grand.

— Faisons plus ample connaissance, propose-t-elle. Je veux tout connaître de toi.

Elle me fait raconter ma vie, depuis aussi longtemps que je me souvienne, me posant ça et là mille questions pour avoir plus de détails, me demandant ce que j'ai ressenti, ce que j'aurais aimé changer... Cela prend des heures, et nous allons également marcher dans le parc à l'ombre des arbres.

— Tu n'es pas trop triste d'avoir perdu tous tes amis?

— Au début, réponds-je, mais j'avais un peu l'habitude, depuis quelques années, tout le monde partait, et au lieu d'aller à l'école, Nathalie me donnait cours à la maison, ce qui fait que je me suis progressivement habitué à être seul. Enfin, j'avais Nathalie. Nous sommes de toute façon restés en contact par Facebook et des emails. Mais depuis quelques jours, j'ai rencontré de nouvelles amies, Marta et Sarah. Cela peut paraître bizarre, mais je les aime beaucoup, et je me suis senti très heureux avec elles, comme si elles étaient devenues mes meilleures amies.

— Tu ne regrettes donc pas que tout le monde soit parti?

— Non pas du tout finalement.

— Et le fait que tout le monde soit si grand autour de toi? Ce n'est pas bizarre?

— Si, mais cela ne me dérange pas. Nathalie n'aime pas du tout, mais moi, oui. Je ne sais pas expliquer pourquoi.

— Les goûts et les couleurs ne s'expliquent pas. Cela te plait donc que je m'occupe de toi pendant les vacances?

— Oui, réponds-je, oui vraiment.

— Tant mieux, je vais bien m'occuper de toi. Si tu es sage et que tu obéis bien, tu n'auras jamais de problème. Nathalie m'a dit que tu étais un garçon facile. Mais sache que je n'hésiterai pas une seconde à t'inculquer la discipline si jamais tu n'obéissais pas bien.

— Oui Ayesha, réponds-je impressionné.

Nous marchons dans le parc, et finalement retournons sur la route par un des petits chemins entre les maisons. Nous rentrons prendre le déjeuner. Ayesha semble très sensuelle, elle a quelque chose en plus que Marta et Sarah. L'attraction est encore plus forte.

Dans l'après-midi, nous nous baladons encore en parlant, elle n'arrête pas de me poser des questions. Je n'ai pas fait grand chose dans ma vie pour pouvoir en parler en détails pendant une journée, mais elle parvient à me poser les questions qu'il faut.

Au soir, après le dîner, je regarde un peu la télévision pendant qu'elle va faire une course. Je vais finalement me coucher et je pense à Ayesha. Je ne peux m'empêcher de penser à elle, et puis je repense à la dernière journée que j'ai passé tout nu chez Sarah, et l'excitation extrême quand elles m'ont emmené dans le parc, sans compter la présence de leurs amies lors de mon départ.

Soudain, la porte s'ouvre sur Ayesha. Elle entre sans frapper, mais je n'ose m'en plaindre.

— Et alors? Tu ne prends pas de douche avant de te coucher?

— Je ne suis pas sale.

— C'est bien une parole de garçon, allons, viens vite à la salle de bains.

Elle approche du lit et retire les draps. Heureusement, je porte un slip et je n'avais pas encore commencé à me masturber. Elle me tire du lit et me fait aller dans le couloir pour rejoindre la salle de bains.

— Avec moi, on se lave matin et soir, j'exige une hygiène impeccable, tu m'entends?

— Oui Ayesha.

Dès que nous sommes dans la salle de bains, elle ouvre le robinet et fait couler l'eau. Elle se retourne ensuite vers moi, se baisse et sans hésitation fait tomber mon slip par terre. Je me retrouve tout nu devant elle, et directement je suis en érection, mon sexe semble énorme et elle le touche pratiquement de ses cheveux lorsqu'elle ramasse mon sous-vêtement pour le placer dans un panier. Elle ne fait aucune remarque, tout semble normal pour elle que je sois nu et en érection.

— Et en plus, tu allais dormir dans tes vêtements de la journée.

Elle me pousse dans la douche et commence à me savonner elle-même. partout. Embarrassant et très excitant. Elle finit par le sexe et les testicules gonflés, qu'elle lave sans problème comme le reste de mon corps.

Elle me rince et puis m'essuie, et veille à ce que je me brosse les dents. Puis, elle examine ma peau et termine par mon pubis.

— Tu n'as aucun poil, constate-t-elle.

— Non, avoué-je embarrassé.

— C'est très bien, je déteste cela. Allons, retournons dans ta chambre.

Elle me fait sortir tout nu à sa suite pour rejoindre ma chambre. Elle ouvre mes armoires.

— Où sont tes pyjamas?

— Je n'en ai pas, je dors en slip d'habitude.

— Mauvaise habitude, dorénavant, tu dormiras sans rien sur toi, compris?

— Oui Ayesha.

— Demain, il faudra arranger ta chambre, et ce qu'il y a dans tes armoires. Ce n'est pas une manière de vivre. Allez, au lit!

Elle me borde doucement et s'assied sur le bord du lit, puis me sourit et caresse mon visage de sa grande main.

— Tu es un très beau petit mâle, je vais avoir beaucoup de plaisir à t'éduquer. J'espère que tu seras toujours obéissant. Je vais corriger toutes tes erreurs une fois. Je n'aime pas me répéter, donc maintenant tu sais que tu dois te laver le matin et le soir, et que tu dors sans vêtement.

— Oui Ayesha.

— Très bien.

Elle se penche et m'embrasse sur les lèvres en faisant peser sa lourde poitrine contre moi. Ensuite, elle se lève et quitte la pièce.

— Wow, me dis-je. Je ne m'attendais pas à cela. Quelle excitation. Est-ce qu'elle va me laver ainsi tous les jours? J'espère que oui, c'est trop excitant. Je n'en peux plus, et je n'ose pas me masturber, de peur qu'elle n'entre tout à coup dans la chambre. Il me faut du temps pour m'endormir, je n'arrête pas de penser à Ayesha et au fait que je me suis retrouvé tout nu devant elle. Dire qu'elle vit avec moi dans cette maison et qu'elle sera avec moi pendant les vacances.

Je m'endors dans un rêve peuplé de belles femmes noires comme Ayesha, Marta et Sarah, et même toutes leurs amies que j'ai eu l'occasion de voir ces derniers jours.

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