L'invasion Ch. 13

Informations sur Récit
Sadia donne à Arno un très cruel entrainement physique.
7.7k mots
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7.2k
1

Partie 13 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/20/2018
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J'ai préparé toutes les affaires et les ai placées dans la voiture. Ayesha arrive.

— Euh Ayesha, est-ce que je ne peux pas m'habiller pour partir?

— Tu recommences? Interdiction de demander des vêtements, je t'ai déjà dit. Si tu dois t'habiller, je t'en donnerai. En plus, la fois passée, nous n'avions vu personne. Tu viens nu.

— Oui Ayesha.

Malgré tout, je suis très excité. J'adore être nu, et j'aimerais des situations où je vois plusieurs femmes. Je me réjouis de bientôt passer du temps tout nu avec Sonia.

Nous prenons directement la route du nord de l'île. Le côté sauvage. C'est vrai, il n'y a personne sur la route et ce n'était pas nécessaire de m'habiller.

— Vous aviez raison, Ayesha, dis-je. Il n'y a personne. C'était mieux que je reste nu, je suis désolé.

— J'ai toujours raison, Arno. Mais il faudra que tu t'habitues.

— Je veux m'habituer, lui dis-je. J'aimerais pouvoir ne plus m'habiller, mais c'est dur, c'est trop honteux.

— Mais non. Tu verras. Tu vas t'entrainer et m'obéir, et bientôt tu seras un bon petit mâle nu. Tu veux une plage déserte? Ou bien nous pouvons aller ici.

— Ici, m'entends-je dire.

— C'est très bien.

Nous nous arrêtons derrière des dunes. Je connais cette plage, je l'aime beaucoup. Nous sortons de la voiture et je transporte les gros sacs sur le petit chemin qui serpente entre les dunes. Puis, nous arrivons à la plage. Il y a déjà plusieurs groupes de femmes noires géantes en maillot. Je n'ai jamais vu autant de femmes noires en même temps en étant tout nu. Il y en a bien une petite dizaine. Elles nous regardent arriver et je me sens gêné mais très excité. J'ai bien fait de choisir cette plage.

Ayesha aperçoit une femme qu'elle connaît et nous allons vers elle. Je reconnais Sadia, celle qui a le club de sport.

— Bonjour Ayesha, je vois qu'Arno est tout nu.

— C'est lui qui l'a demandé. Il veut vivre nu en permanence avec des femmes comme nous. Il aime être nu avec des femmes habillées, fortes et grandes comme nous.

— C'est agréable à entendre, répond Sadia en me regardant. Viens ici.

J'approche de la géante noire assise sur un tapis de plage et pourtant plus haute que moi. Elle touche mon sexe tendu.

— Je vois que tu es si content. Mais... Qu'est-il arrivé à tes fesses? Elles sont si rouges.

— Il a été puni, lui raconte Ayesha. Il a osé se masturber.

— Comment? Mais c'est interdit. Heureusement que Sonia ne le sait pas.

— Il a eu trois jours de fessées.

Elle empoigne mon sexe et le serre très fort.

— Je suis vraiment déçue. Comment as-tu pu oser faire cela?

— Pitié, je ne le ferai plus, pleurniché-je.

— Je vais le garder sous constante surveillance. Est-ce que je pourrai te l'amener? J'ai besoin que tu me l'assouplisses. Il faut qu'il soit plus souple pour les punitions.

— Certainement, nous commencerons un programme quotidien. Mais bien sûr, il doit être nu.

— Cela va de soi, répond Ayesha.

Elle prend un tube de lotion et commence à me le passer sur tout le corps.

— Voilà, va jouer!

Je ne sais que faire.

— En tout cas, si tu as besoin d'aide pour les punitions, je suis là.

— Je te remercie. Arno, tu aimerais que Sadia m'aide la prochaine fois?

— Oui, réponds-je gêné.

— Ta prochaine séance sera publique, ajoute-t-elle. N'oublie pas que tu as osé me demander des vêtements ce matin.

— Oui Ayesha, je suis désolé. Je ne le ferai plus.

— Je serai ravie de frapper ton joli corps nu, dit encore Sadia. J'ai une cravache qui ne demande que cela. Montre-moi les positions que tu peux déjà prendre.

— Euh madame, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

— Il faut être très souple pour les punitions. Montre-moi, touche tes pieds avec tes mains.

Un peu interdit, je me penche vers l'avant. Que c'est humiliant. Je suis assez souple et sportif, je parviens à toucher mes pieds avec le bout de mes doigts.

— Ce n'est pas assez, me dit Sadia. Il faut que tu puisses placer tes mains sous tes pieds. Maintenant, assieds-toi!

Je me place devant elle dans la position désirée.

— Mets tes pieds derrière ta nuque.

— Je ne sais pas faire cela, madame.

— Essaie, montre-moi jusqu'où tu peux aller.

Je prends mon pied droit et vais tenter de le placer le plus haut possible, mais je coince. Sadia me tire à elle et prend mon pied pour le placer contre mes oreilles. Je hurle de douleur en sentant mes ligaments et mes muscles s'étendre beaucoup trop.

— Tais-toi, me dit Sadia en frappant mon sexe. Tu déranges tout le monde sur cette plage. Ayesha, je peux le prendre tous les jours, pour l'assouplir. Tes fesses sont bien rouges, elles le seront encore plus. Avec un mâle comme toi, il va falloir te préparer à de nombreuses punitions.

Elle touche mes fesses et cette caresse me fait du bien. Puis elle empoigne mes testicules et tire dessus.

— Tu vois, Ayesha, tu places un anneau ici, ce sera du plus bel effet. J'en ai, si tu veux.

— Je viendrai te le conduire pour le placement.

— Préviens-moi. Et bien sûr, il doit venir nu.

— Evidemment.

— Mais il aime cela, n'est-ce pas? Continue Sadia en flattant mon sexe.

— Oui madame, m'entends-je répondre.

Autour de moi, d'autres femmes se sont installées. Elles sont assises, en maillot de bain. Elles ont vraiment toutes ce même modèle de corps grand et voluptueux, et de très gros seins. Un sein est plus gros que ma tête. Et si dur. Leurs corps semblent si fermes et musclés. Sadia me tient toujours le sexe, mais elle me libère.

— Va jouer!

Je ne sais que faire ainsi. Finalement, je décidé d'aller courir jusqu'à l'eau. Je dois passer entre quelques femmes qui m'observent en souriant. C'est tellement gênant et délicieux. Après tout, j'ai ces femmes splendides uniquement pour moi tout seul, je dois en profiter. Je n'aurai pas toujours cette chance. Je cours jusque dans l'eau. Au début, cela me fait du bien, mais quand mes fesses touchent l'eau salée, cela fait un peu mal. En tout cas, le sel doit désinfecter. Je nage un moment en allant vers le large. En cet endroit, le dénivelé est très doux et l'on peut aller relativement loin. Toutefois, au bout de vingt mètres, et nage parallèlement à la plage de peur de contrevenir à une des nouvelles lois inconnues. Je regarde la plage. Il y a sept femmes noires géantes assises où se trouvent Ayesha et Sadia. Et un peu plus loin deux groupes de deux et trois femmes. Cela fait beaucoup, douze femmes qui me voient complètement nu. Heureusement, l'eau de la mer calme mes ardeurs. C'est rare. Chaque fois qu'une de ces femmes est à proximité, je bande, et plus il y en a, plus c'est dur et même douloureux. Je retourne vers la plage et joue un peu dans les vagues.

Je m'assieds et regarde le large. Si un jour, je dois partir, comment puis-je m'évader? Il y a plusieurs miles de la côte est vers le continent. Et elles ont des garde-côtes. Mes pensées de liberté se résorbent, je sens mon sexe se dresser. Sur mes côtés, je vois apparaître deux paires de longues jambes noires. Assis ainsi, je ne peux voir que leurs longues jambes auxquelles je n'arrive qu'aux genoux. Je lève la tête et aperçois deux femmes inconnues vêtues uniquement de leur maillot de bain. Deux femmes parfaites.

— Tu viens te baigner avec nous? Demande celle de droite.

— Euh, volontiers, réponds-je excité à nouveau par leur présence.

Celle de gauche me prend par l'épaule et me lève. Je me retrouve entre elles à hauteur de leurs fesses. Chacune me prend une main et nous marchons. Elles me soulèvent comme un petit enfant pour jouer dans les vagues. Et nous marchons ainsi jusqu'à la limite que je m'étais imposée. A ce moment j'ai juste la tête hors de l'eau alors qu'elles n'ont pas encore mouillé leur maillot.

— Tu t'appelles Arno, n'est-ce pas?

— Oui madame, vous me connaissez?

— Tu es le seul mâle de l'île, le seul qui n'est pas comme nous, alors oui, nous te connaissons. Mais c'est la première fois que nous te voyons comme il faut.

Nous avançons encore et je dois me faire flotter. Elles me prennent par les épaules et un peu plus loin, la pente s'accentue et elles ont de l'eau jusqu'à la poitrine. Alors, elles me maintiennent entre elles, avec la tête hors de l'eau, pratiquement coincée entre leurs énormes seins.

— Comme il faut? Demandé-je.

— Complètement nu. Un mâle doit toujours être tout nu, et toi, tu aimes cela?

— Euh oui, avoué-je tout excité. J'adore.

— Tant mieux. Tu as l'air un peu gêné, mais tu ne dois pas. C'est normal d'être tout nu.

— Oui madame, réponds-je encore troublé par leurs corps de géantes contre moi.

J'ai le nez dans la poitrine de l'une d'elles. Je n'ai jamais été si près de seins, je touche même leur peau mouillée d'eau salée.

— Nous sommes ici depuis trois ans, poursuit l'autre femme derrière moi. C'est la première fois que nous te voyons enfin dans la tenue adéquate.

— Pourquoi la tenue adéquate? Demandé-je en tremblant.

— Complètement nu. C'est ainsi qu'un mâle doit vivre dans notre communauté. Nu et complètement soumis aux femmes supérieures. C'est d'ailleurs pour cela que nous sommes si grandes, pour que le mâle soit complètement inférieur, qu'il ne puisse se révolter, il est obligé d'obéir à toutes nos lois et nos instructions.

— Mais je ne veux pas me révolter. J'aime bien ma nouvelle vie.

— Vraiment? Pourquoi?

— Je ne sais pas, je trouve cela très juste. Je ne veux plus jamais changer. Je veux rester ici avec Ayesha.

— Tu es le premier mâle qu'on rencontre qui adore ce genre de vie. Tant mieux.

— Comment êtes-vous si grandes? Il me semblait au début que vous étiez grandes, mais moins de deux mètres. Et quand mon ancienne tutrice est partie, j'ai eu l'impression que vous êtes devenues plus grandes à ce moment. Je ne me plains pas, j'adore vraiment avoir cette taille par rapport à vous.

— Ce sont des illusions, Arno. Nous pouvons changer d'apparence.

— Mais comment? D'où venez-vous?

— Nous sommes un groupe de femmes, les Maranas. Nous pouvons nous fondre dans la population, mais parfois comme ici, nous trouvons un endroit qui nous sied parfaitement, et nous le prenons, pour vivre selon nos lois et nos coutumes, en permanence. Nous sommes beaucoup plus heureuses ici.

— Mais alors, pourquoi suis-je ici? Il semble que vous vouliez rester entre vous.

— Oui, avec un mâle qui doit vivre selon nos traditions. Un mâle doit être nu, soumis, nous arriver au pubis ou plus petit. Ce qu'il y a de bien, c'est que tu as demandé à vivre nu avec nous, tu aimes nous servir, te prosterner à nos pieds, et il paraît que tu éjacules rien qu'en recevant une fessée. Tu es toujours en érection, tu adores te soumettre à nous.

Ses paroles m'excitent encore plus car elles sont vraies. Mais c'est embarrassant, surtout qu'elles savent des choses qui ne se sont passées qu'en privé.

J'entends Ayesha qui m'appelle.

— Excusez-moi, madame Ayesha m'appelle.

— J'espère que nous nous reverrons, me dit l'une des belles grandes Noires.

Je les salue et nage jusqu'à la plage, puis me dirige tout de suite vers Ayesha.

— J'ai envie d'un massage de pieds, me dit-elle, et ensuite tu en feras un à Sadia.

— Oui madame Ayesha, réponds-je docilement.

Elles sont assises, et je me place à genoux devant les pieds d'Ayesha, des grands pieds proportionnés à sa taille. Je commence à les caresser, et après quelques directions verbales, je m'applique. Les deux femmes continuent de bavarder pendant mon travail. J'aime faire cela, c'est très excitant et je ne pense plus à toutes ces femmes qui me voient nu sur cette plage.

— C'est bon, au tour de Sadia, me dit Ayesha au bout de probablement une demi-heure.

Pendant ce temps, plusieurs femmes viennent leur parler, l'ombre de ces corps immenses passe sur moi, je suis entouré de jambes noires géantes. Enfin, Ayesha m'arrête et me donne un sandwich avec une gourde d'eau. Je mange un peu, j'ai mal, toujours nu ainsi. Je n'ose pas faire grand-chose, de peur de faire quelque chose d'interdit qui me vaille une punition. J'ai mal, en permanence, et le sel de la mer n'a pas diminué ma peine. Suis-je donc fou pour espérer cette vie en étant traité de la sorte? Et pourtant, je suis comme drogué. Lorsque je m'éloigne de ces femmes, lorsque je suis seul, je parviens à penser. Dès qu'elles sont là, je n'ai qu'une seule chose en tête, ou plutôt, c'est comme si mon cerveau descendait dans ma bite et pensait uniquement de cet endroit. Je fais un tour, n'osant m'aventurer trop loin.

Toutes ces femmes, je ne m'habitue pas. C'est intimidant. Et c'est addictif. Plus tard, Sadia me parle en détails de ses exercices. Je sens que je vais en baver. J'aime le sport, mais cela me semble très intensif, surtout s'il me faut apprendre à devenir aussi souple qu'un contorsionniste. Elle me montre quelques exercices que je dois commencer devant elle sur la plage, et qui me mettent mal à l'aise car ils m'exposent vraiment trop à la vue de toutes ces femmes. Je retourne nager, cette fois avec Ayesha et Sadia, qui m'emmènent assez loin, mais elles ont pied longtemps. Il fait beau, la mer est douce. Rendez-vous est pris pour le lendemain, Sadia passera à la maison pour mes premiers entrainements.

Le lendemain, Ayesha vient dans ma chambre, toujours vêtue de cuir noir. Très vite, elle me fait aller sur la terrasse où m'attend Sadia dans une tenue de cuir noir semblable à celle de son amie. Elle a un fouet qu'elle fait claquer sur le sol à mes côtés.

— Arno, en piste, tu tournes en rond autour de la maison, je chronomètre, si je ne suis pas satisfaite de ton temps, tu reçois un coup de fouet au passage. En avant.

Elle ne me dit pas le nombre de tours. Au premier passage, elle semble ravie, je cours vite, mais je ne saurai pas tenir à cette vitesse pendant longtemps. De fait, au sixième tour, je commence à ralentir et au passage, je reçois un coup de fouet.

Ca c'est douloureux! Encore plus que tout ce que j'ai subi. Le bout de la lanière de cuir touche mes fesses et brûle comme si c'était du feu, je crie.

— Je t'ai averti, Arno, plus vite!

Evidemment, deux tours plus tard, je suis encore fouetté.

— Deuxième fois, attention, je vais m'énerver.

Pas le temps de me justifier, et en plus je perdrais mon souffle. Je cours encore mais cette fois, à chaque passage, je reçois un ou deux coups. A un moment, je ralentis en la voyant.

— Je n'en peux plus, dis-je. S'il vous plait, laissez-moi respirer.

Fâchée, elle vient vers moi et je n'ai que le temps de me protéger, le fouet me frappe les cuisses, encore, et encore. Je hurle de douleur, cela fait apparaitre Ayesha et Marta.

— Arno, arrête de déranger tout le monde, m'ordonne ma tutrice.

Je n'ose même plus répliquer. Encore un coup, je pleure de douleur et de frustration, je pleure contre cette injustice, mais aucune de ces femmes n'en tient compte. Jamais. Je cours, je trébuche et m'étale dans le gazon. Je voudrais rester sur le sol, juste un peu, pour souffler, mais le terrible fouet de Sadia rappelle mes fesses à leur bon souvenir.

— Debout, et cours, je ne t'ai pas autorisé à te reposer.

— Mais Sadia, sangloté-je en me relevant, combien de tours dois-je faire?

Un coup de fouet, puis un autre pour toute réponse.

— Pitié, arrêtez, supplié-je encore.

Mais les coups de fouet ne sont que la seule réponse. J'avance péniblement, et je reçois des coups jusqu'à ce que je sois enfin occupé à courir. Je passe devant la maison, plusieurs voisines sont venues observer ce qu'il se passe, à mon point, cela n'a plus d'importance, mon corps me fait mal, la course, je n'ai plus de souffle, et les coups de fouet laisse des douleurs tenaces. Avec appréhension, j'arrive dans le jardin. Sadia me regarde, son fouet à la main, elle discute avec Ayesha. J'ai peur. La douleur du fouet est la pire que j'ai eue. Alors que j'approche, Sadia fait encore claquer son fouet sur mon ventre cette fois. Je vois la marque, une zébrure horizontale sur mes muscles abdominaux. Pour une fois, je ne suis pas en érection, la course et la douleur sont trop fortes, heureusement, j'aurais eu le fouet sur mon sexe.

— Misérable, crie Sadia, viens ici!

J'approche, j'ai peur. Une femme d'une telle taille, fâchée. Je ne peux même pas m'enfuir, je m'en veux, pourquoi suis-je ici?

Sadia empoigne mon poignet et me tire près d'elle, puis elle attrape mes deux bras et me soulève d'une main pour que mon visage soit à hauteur du sien. Derrière elle, j'aperçois Ayesha qui a également un air fâché.

— Est-ce que je t'ai permis de t'arrêter?

— Non madame, pitié, je n'en peux plus.

— Tu 'en peux plus? Mais tu viens de commencer!

Elle me frappe le ventre avec son fouet roulé dans la main qui ne me tient pas.

— Pitié, pleuré-je, je ne sais pas combien vous voulez que je courre.

— Tu n'as pas à la savoir, tu as juste à courir. Maintenant, montre-moi ce que tu vaux aux pompages. Et ensuite les abdominaux.

Je suis bon sportif, mais ces femmes géantes demandent trop. Sadia me laisse tomber à ses pieds et je me mets en position. Je me sens petit et misérable ainsi traité par cette femme qui semble cruelle. Je commence alors que ma respiration et mes battements de cœur sont encore trop rapides. Je sais faire cela, très bien, je m'entraine beaucoup. Mais après une vingtaine de pressions, elle commence à crier parce que je ne vais pas assez vite, pas assez loin. Déjà un premier coup de fouet, qu'elle donne de près et la lanière s'enroule autour de ma taille. Je hurle en me laissant tomber sur le sol.

— Arrêtez, je vous en supplie, je n'en peux plus.

— L'exercice n'est pas fini, hurle Sadia, en position!

Elle me frappe encore, plusieurs fois, je ne tiens plus, je pleure, et pleure me fait honte, je pleure pour mon absolue faiblesse, mon impossibilité de me révolter, de m'enfuir. La douleur est trop forte, je ne tiens pas. Ayesha finalement intervient en prenant mes chevilles et en me levant ainsi la tête en bas. Elle me soulève de telle façon que mon visage inversé soit pratiquement à hauteur de ses gros seins.

— Arno, tu me fais honte. Tu n'es pas capable de faire quelques petits exercices.

— Je vous en supplie, poursuis-je les yeux encore plein de larmes, le fouet fait trop mal, je veux bien faire, mais je ne sais pas combien d'exercices il faut faire, je pourrais au moins calculer la vitesse pour l'endurance.

— Fais-moi cinquante pompages sans faiblir, dit tout de suite Sadia et dès que tu as fini, tu passes à cent abdominaux.

Ca je sais faire. Mais avec la douleur et les exercices précédents, je risque encore de flancher. Heureusement, Ayesha me tient un moment, elle me retourne pour me prendre dans ses bras.

— Calme-toi, tu vas y arriver.

Sa présence me fait du bien, je ne pense plus du tout à partir, je veux rester dans les bras de cette femme puissante. Elle me dépose sur le sol, et j'ai eu le temps de souffler. Lentement, je me remets en position et recommence l'exercice imposé. Cette fois, je parviens à tenir une cadence. Je n'ai que la douleur des coups de fouet, et quelque part, cela me donne de la rage. Je ne compte plus mes mouvements, et mes muscles sont endoloris...

— C'est bon, entends-je la voix de Sadia, on dirait qu'il faut te cajoler comme un bébé pour que tu arrives à faire un exercice. Ce n'est pas mon genre. Allez, les abdos.

J'arrête. J'ai toujours une sorte de rage au ventre. J'en veux à cette Sadia de me frapper, j'en veux d'être si faible, d'être incapable de me défendre.

— Et arrête tout de suite ce visage de haine, éclate-t-elle, je n'aime pas du tout.

Je ne peux le cacher, je suis maintenant sur le ventre. Elle bloque mes pieds de sa botte, elle appuie fort, pour me faire mal, je le vois dans son sourire sardonique.

J'attends quelques instants pour récupérer. Mes biceps me font atrocement souffrir.

— Commence! Me dit Sadia en appuyant de sa botte sur mes pieds.

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