Ma Logeuse Ch. 08

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Une amie d'Hélène emménage.
2.4k mots
4.46
22.5k
4

Partie 8 de la série de 13 pièces

Actualisé 06/07/2023
Créé 11/06/2013
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Le lendemain matin, elle me réveilla par un baiser sur les lèvres. J'ouvris un œil, elle s'appuyait sur un coude et me regardait presque maternellement.

« Tu as bien dormi»

Je me rappelais m'être blottis plusieurs fois contre la douceur chaude de son corps, avoir respiré avec délice l'odeur de sa peau, l'odeur de ses cheveux. La nuit avait été merveilleuse

« Oui, très bien...je ne vous ai pas trop dérangé »

Elle eut un large sourire

« Tu m'as un peu serré par moment, mais on ne peut pas dire que ça m'ait dérangée »

Puis son regard redevint sérieux

« Pascal, pour hier...je suis toujours un peu gênée de te demander de faire ça mais c'est tellement bon.. »

« Il ne faut pas être gênée Hélène, j'adore ça. »

Elle me regarda d'une manière étrange.

« Bon, allez, va préparer le déjeuner...moi je vais me doucher »

La journée se déroula sans problème. Le soir, j'espérai secrètement qu'Hélène m'inviterai à nouveau dans son lit mais elle me laissa m'installer sur le tapis sans rien dire

Le vendredi, elle rentra tôt de bonne humeur. Pendant le repas, elle m'annonça :

« Pascal, j'ai une amie qui va venir passer une quinzaine de jours à la maison »

Je fus déçu de cette nouvelle, cela voulait dire que pendant quinze jours, nous allions revivre une vie 'normale'.

« Ah oui...elle dormira où »

« Dans ta chambre..ces derniers temps, tu ne te sers plus beaucoup de ton lit »

« Oui, c'est vrai »

Puis, je réfléchis à la situation.

« Mais, vous ne pensez pas que ça va lui paraître bizarre qu'on dorme dans la même chambre? »

Elle reposa sa fourchette et me fixa.

« Pascal...elle sait tout de nos rapports.»

Je fus atterré par cette nouvelle et je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux

« Comment ça...vous lui en avez parlé? »

« Oui, c'est une très bonne amie...peut-être ma meilleure amie et je lui ai parlé de toi depuis le début. Ne t'inquiète pas, elle ne comprend pas toujours mais elle est intelligente. »

Je m'imaginais vivre avec une inconnue qui connaissait tout de mes fantasmes. Ça me paraissait impossible. Hélène continuait à me scruter avec attention.

« Notre vie ne changera pas parce qu'elle et là »

« Vous voulez dire...on va continuer à vivre comme ça...avec elle dans la maison »

« Écoute, il y a deux solutions, ou on fait semblant de rien, ce qui serait stupide puisqu'elle est déjà au courant, et les quinze jours vont nous paraître bien longs, ou on vit comme d'habitude, et sa présence peut nous apporter quelque chose »

« Mais enfin, Hélène, je ne vais pas me balader nu, avec ma cage devant une inconnue »

« Elle ne sera une inconnue que les premiers jours...et puis imagine à quel point cela sera humiliant pour toi »

« Mais je n'ai pas envie d'être humilié...j'ai envie que vous, vous m'humiliez...c'est différent »

« C'est bien moi qui t'humilie puisque je te montre à ma meilleure amie »

J'étais effaré par son raisonnement scabreux.

« Elle arrive dimanche »

« Ce dimanche là? »

« Oui »

Je passais la nuit et la journée du samedi dans un état de nervosité croissante. Hélène était sortie tôt pour faire des courses et ne revint qu'à la nuit tombée. Au cours du repas, je revins à la charge.

« Hélène, s'il vous plaît...ne faites pas ça...c'est au-dessus de mes forces »

Elle me regarda dans les yeux.

« Pascal...fais moi confiance...il n'y aura aucun problème...Écoute moi, fais ce que je te dis, et tout se passera très bien»

Je dormis très mal encore cette nuit là et le dimanche matin, le fait de rester nu pour faire le ménage me parut un enfer.

Lors du repas de midi, je m'inquiétais du temps qu'il me restait avant mon calvaire.

« Elle doit arriver quand votre amie?»

« Vers 17 h »

Il était 13h30...

Ce début d'après midi, je ne pouvais plus tenir en place. Je faisais les cent pas dans le salon pendant qu'Hélène lisait tranquillement.

« Mais arrête...assieds toi tu me donnes le tournis »

Je m'assis mais je me sentais pâle...j'avais presque l'impression que j'allais tomber dans les pommes.

À 17h30, on sonna à la porte d'entrée. Je sentais mon cœur battre la chamade. Hélène se leva pour aller ouvrir tandis que je restais prostré dans mon fauteuil les jambes flageolantes. Je les entendis se faire la bise est se saluer dans l'entrée

« Bonjour ma chérie...comment vas-tu? »

« Ça va, à part que je crève de chaud, il faisait une chaleur dans le train...je suis dégoulinante de sueur »

« Viens...on va prendre un verre dans le salon »

J'entendis avec horreur les deux paires de talons aiguille sur le parquet se rapprocher. Hélène rentra la première, puis elle s'effaça pour laisser entrer son amie.

C'était une femme d'une trentaine d'année, de taille moyenne,un peu ronde, cheveux châtains taillés au carré. Ce qui frappait chez elle, c'était surtout ses yeux verts, perçants, magnifiques, elle avait une bouche sensuelle, un petit nez parfait. C'était vraiment une belle femme. Elle était habillée d'un chemisier beige et d'un jean. Je notais tout ça en une fraction de seconde. Hélène fit les présentations.

« Carole, je te présente Pascal »

Elle se dirigea vers moi, la main tendue. Je me levai maladroitement pour la lui serrer.

« Bonjour Pascal, j'ai beaucoup entendu parler de vous »

Je fus un peu perturbé par sa déclaration qui se voulait sans doute cordiale mais qui me rappelait qu'elle savait beaucoup de chose sur Hélène et moi. Elle me fixait et j'étais un peu hypnotisé pas la clarté de ses yeux.

« Bonjour Madame »

Et le moment que je craignais le plus arriva. Elle me détailla lentement de la tête aux pieds, puis son regard se fixa sur mon bas ventre. Hélène sentant ma confusion, brisa cet instant pénible.

« Assieds toi ma chérie...Pascal, tu peux aller nous chercher à boire s'il te plaît »

Trop content d'échapper à ce regard inquisiteur, je m'enfuis vers la cuisine pour y chercher l'orangeade qu'Hélène avait préparé. Quand je revins avec mon plateau, elles papotaient entre elles en riant, ayant apparemment oublié jusqu'à mon existence. Je posais le plateau sur la table basse, servis trois grands verres, et retournai m'asseoir dans mon fauteuil pour siroter mon verre tranquillement, trop heureux d'être devenu transparent.

J'en profitais pour examiner Carole plus attentivement. Elle semblait cacher une poitrine généreuse sous son chemisier flottant, elle avait des hanches un peu larges, ce qui n'était pas pour me déplaire...en fait, elle ressemblait beaucoup a Hélène comme type de femme, mais avec vingt ans de moins. ...mais mon répit fut de courte durée, car Carole, ne voulant sans doute pas me laisser à l'écart, s'adressa à moi.

« Et toi Pascal, qu'est-ce-que tu fais? »

« Je suis en école d'ingénieur »

« Oh...une grosse tête.. et tu te plais ici »

Je me trouvais gêné par l'ambiguïté de sa question, voulait-elle dire ici, chez Hélène, auquel cas la réponse nous aurait entraînée dans une discussion que je voulais éviter, ou ici, dans cette ville. Je choisis la seconde hypothèse

« Oui, la ville est très agréable, et puis ici je suis idéalement placé pour en profiter, et vous-même vous faites quoi? »

« Je travaille avec Hélène...enfin, dans la même société mais dans un autre service »

Hélène prit la parole pour préciser les choses.

« Carole et moi nous connaissons depuis dix ans ...»

nous continuâmes sur le même ton détendu pendant une dizaine de minutes, C'était une discussion normale de prise de contact si ce n'est que j'étais nu, enfermé dans une cage de chasteté. mais il m'arrivait presque de l'oublier. Le premier contact avec Carole avait été plutôt bon, elle était gaie, riait facilement à gorge déployée, et faisait mine de ne pas remarquer l'étrangeté de la situation

Ce fut Hélène qui sonna la fin de cet intermède

« Bon, je vais te montrer ta chambre...Pascal, tu peux monter les bagages de Carole s'il te plaît »

Je n'étais plus habitué à ce qu'elle utilise avec moi des formules de politesse. Je partis dans l'entrée pendant que les deux femmes montaient à l'étage. Il y avait une grosse valise, un sac de sport, et un sac à main. Je pouvais tout prendre d'un coup mais je ne passerai pas dans l'escalier étroit. Je pris donc la valise en premier et montai. Quand j'arrivai dans la chambre, les deux femmes était assise sur le lit et se turent brusquement quand j'entrai dans la pièce. Cela me fit l'impression qu'elles étaient en train de parler de moi. Je redescendis pour remonter les sacs et quittai la chambre pour les laisser entre elles.

Elles ne redescendirent qu'une bonne heure plus tard. Carole avait les cheveux humides et avait enfilé une robe large qui laissait deviner clairement sa poitrine. Elles s'installèrent dans la banquette et Hélène me demanda de nous servir un apéritif. Nous discutâmes à nouveau de choses et d'autres mais le sujet de la discussion commençait à se rapprocher dangereusement de notre mode de vie, à Hélène et à moi. Je leur resservis un verre et, l'alcool aidant, je sentais Carole s'intéresser de plus en plus à ce que nous vivions. Elle reposa son verre et, me fixant dans les yeux avec une curiosité presque enfantine :

« Pascal...est-ce que je pourrais voir de plus près? »

Je jetais un regard vers Hélène qui avait un sourire en coin. Résigné à boire la coupe jusqu'à la lie, Je me levai et m'approchai de Carole. J'avais mis mes mains dans mon dos sans trop savoir pourquoi.

Carole pris ma cage d'une main et passa l'autre sous mes testicules. Elle observait attentivement la cage au deux tiers emplit par mon sexe au repos. J'étais affreusement gêné de me montrer ainsi à cette inconnue. Carole avait légèrement rosi, apparemment un peu émue par ce qu'elle voyait.

« Ça ne te fais pas mal? »

« Non, je ne la sens même plus »

Hélène expliqua de manière crue et détachée :

« En fait, ça devient douloureux quand il bande »

« Oui, j'imagine »

« Attends, tu vas voir, Pascal, viens te mettre à genoux devant moi »

Enfermé à présent dans mon univers de soumission, je me plaçai sans réfléchir devant Hélène. Celle-ci ôta une chaussure et tendant la jambe, posa son pied sur mon visage. Je me noyais immédiatement dans la légère odeur fauve et je sentis mon sexe gonfler. L'idée que Carole allait me voir en érection était une humiliation supplémentaire qui ajoutait à mon excitation, et très vite, la douleur vive de ma chair confirma que je tentais de bander. Satisfaite de ma réaction Hélène reposa son pied :

« Lève toi et va montrer à Carole »

Celle-ci repris à la main mon membre rouge comprimé dans la cage. Je sentais la chaleur de sa main.

« Ça te fait mal? »

« Oui, Madame, là, c'est assez pénible »

Carole était rouge maintenant et son souffle était plus court. A n'en pas douter, ce qu'elle voyait, ce quelle touchait, commençait à l'exciter.

Elle se tourna vers Hélène

« C'est un véritable instrument de torture, pourquoi fais tu ça? »

« Je te l'ai déjà dit ma chérie, moi, je trouve extraordinaire de voir comment il me regarde quand il n'a pas pris de plaisir depuis un certain temps, et lui, ça comble ses tendances masochistes »

Carole me fixa à nouveau.

« Ça fait longtemps que tu n'as pas...enfin tu sais »

J'étais embêté pour répondre et ce fut Hélène qui répondit à ma place

« Il a éjaculé la semaine dernière...mais ça fait assez longtemps qu'il n'a pas véritablement joui » « Comment un homme peut-il éjaculer sans jouir? »

Hélène éclata de rire et posa la main sur l'épaule de sa copine.

« Je te montrerai »

Le sens de cette déclaration ne m'échappa pas et je compris qu'Hélène avait l'intention d'inclure Carole dans nos jeux, ce qu'elle avait du reste déjà commencé à faire.

Carole semblait avoir de plus en plus de mal à cacher son excitation et je le vis frotter discrètement ses cuisses l'une contre l'autre. Pour cacher son émoi, elle changea de sujet.

« C'est simplement de voir ton pied qui l'a mit dans un état pareil...il est fétichiste? »

« Oui et non...en fait, Pascal est fétichiste des odeurs...tes odeurs corporelles qui te paraissent désagréable et que tu t'efforces de camoufler, lui, ça l'excite...c'est un masochiste olfactif, en quelque sorte »

J'étais stupéfait qu'Hélène est résumé en quelques mots l'essence même de mes sensations mieux que je n'aurais su le faire moi même. Décidément, cette femme me connaissait parfaitement.

Carole avait lâché mon sexe et semblait avoir repris un peu de maîtrise de soi. Moi, je ressentais toujours cette douleur qui me prouvait sans que j'ai à regarder que je n'avais pas débandé. Il y eut un instant de silence, rompu par Hélène.

« Bon, Pascal, tu prépares le dîner s'il te plaît »

Le repas fut animé, les deux femmes discutaient gaiement, éclatant de rire par moment l'une et l'autre. Je pris assez peu part à la conversation. Nous montâmes nous coucher assez tôt, Carole se sentant fatigué et Hélène ne tenant pas à veiller.

Une fois enfermé dans la chambre, elle sur son lit et moi sur le tapis, nous discutâmes à voix basse.

« Alors petit-puceau, comment s'est passée ta journée »

« Pas trop mal...Carole est sympathique »

« Ouais...elle n'est pas que sympathique »

« Que voulez vous dire? »

« Elle ne te plaît pas physiquement? »

« Si...si, c'est une très belle femme »

« Ça ne t'a pas trop embêté de montrer tout ça? »

« Si, un peu...j'étais assez gêné »

« En tout cas, elle, je peux te dire que ça lui a plu...j'ai cru qu'elle allait jouir...et elle serait en train de se caresser en ce moment même que ça ne m'étonnerait pas »

J'imaginais Carole, nue sur son lit, en train de se donner du plaisir et ressentis une certaine tension dans ma cage

« Hélène...qu'est ce que vous lui avez dit exactement sur nous? »

« Je lui ai expliqué nos relations, mon égoïsme sadique, ton masochisme amoureux.. »

« Elle savait pour ma cage? »

« Bien sûr »

« Et elle sait que...enfin que je suis encore puceau »

« Non, je ne crois pas...ça t'embêterait qu'elle le sache? »

« Oui, c'est pas le genre de chose qu'on crie sur les toits »

« Pascal, Carole va vivre quinze jours avec nous. Si l'on veut que ça se passe bien, que l'on soit détendu, il ne faut pas qu'il y ait de secret entre nous...ne t'inquiète pas...Allez, bonne nuit »

« Bonne nuit »

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 10 ans
bravo

Bonsoir omrouge,

Voici une histoire magnifique. J'espère très rapidement une suite car en quelques épisodes je suis fan.

J'espère vous lire bientôt.

Cordialement.

Mister.Cocu

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