Station Vaugirard

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On m'avait toujours dit de me rendre serviable et d'apporter spontanément mon aide aux gens qui en avaient besoin. Je n'allais tout de même pas délaisser mes bonnes manières parce que j'étais en visite dans une ville étrangère.

J'étais donc à Paris, touriste venu du Québec. Un bel après-midi, après une visite dans un musée, je prenais donc le métro. En descendant vers le quai, j'aperçois une dame qui peinait à descendre son chariot à provisions dans l'escalier. Le réflexe conditionné depuis tant d'années s'est manifesté : j'empoigne un côté du chariot pour aider la dame à atteindre son but. L'aide est de toute évidence utile, car le chariot est plutôt lourd.

Après que nous fûmes arrivés au bas de l'escalier, sur le quai, la dame me remercie, ce à quoi je réponds un « Je vous en prie » plutôt machinal. Je marche ensuite quelques mètres, me trouvant une place pour attendre le métro.

Je vois alors la dame se tourner vers moi, ce qui me permet de la voir un peu mieux. La mi-quarantaine, à peu près comme moi. Vêtue pour faire face au temps plutôt frisquet qui régnait dehors. Ni moche, ni frappante. Mais des yeux tendres et un sourire des plus discrets. Le métro arrive. Je monte par la même porte qu'elle. Deux places sont libres. Deux places voisines. Elle prend l'une : je ne sais trop pourquoi, tel un automate, je prends la place voisine.

Après quelques instants, elle me demande « Vous êtes touriste? ». Il est vrai que j'ai l'air plutôt relax. Et que je transporte manifestement l'étui de mon appareil photo... « On ne peut rien vous cacher », répondis-je. Je me mets à la remarquer. Je lis un certain intérêt sur son visage. Elle s'anime doucement. Ses yeux deviennent plus lumineux. Elle devient chaleureuse. Elle devient attendrissante.

« Vous descendez à Vaugirard? », demande-t-elle. Non. Je n'ai aucune intention de descendre à Vaugirard. J'erre sans but : Vaugirard ne peut être ma destination. « Je pourrais. » Je ne sais pas quelle partie de ma cervelle a dicté cette réponse. L'automate semble avoir pris le contrôle de mon corps, de ma voix.

Vaugirard. Le métro s'arrête. Elle se lève. Je fais de même, sans dire un mot. Elle tire son chariot. Nous arrivons à l'escalier. Je ne dis rien. Je m'empare de mon côté du chariot et nous gravissons l'escalier.

Une fois sortis de la station de métro, l'automate se remet à dicter mes paroles. « Vous avez besoin d'un coup de main pour ramener votre chariot à la maison? » « Volontiers. » dit-elle. Je ne sais pas où je vais. Nous marchons, presque sans parler.

Après quelques minutes de marche, elle s'arrête devant une porte. « C'est ici » dit-elle simplement. Elle compose le code d'entrée, puis entre. Je la suis, sans trop savoir pourquoi. Elle ne me repousse pas. Nous arrivons au pied d'un escalier. Je comprends qu'il y aurait lieu que je l'aide une fois de plus à monter son chariot. Chacun de nous deux prend un côté du chariot et nous gravissons trois étages. Nous sommes face à une porte. Va-t-elle me donner congé? « Suivez-moi », dit-elle en ouvrant la porte.

Son appartement est modeste, mais bien en ordre et propre. Elle range son chariot le long d'un mur.

« Mettez-vous à l'aise », me dit-elle.

Qu'est-ce qui m'a alors pris. À quoi ai-je pensé. Nous n'avons échangé jusque là que quelques phrases banales. Et pourtant. Je me reconnais à peine. « Vous savez, lui dis-je, vous devriez faire preuve de prudence en invitant un homme à se mettre à l'aise. Dans les romans de gare, une dame qui dit à un homme de se mettre à l'aise l'invite à se mettre à poil. »

Je viens à peine de terminer ma phrase que je m'auto-inflige la plus sévère remontrance intellectuelle. « Non mais, quel abruti tu es », me dis-je. « Mufle, grossier crétin, goujat de la pire espèce », ajouté-je.

Je commençais à chercher les mots pour m'excuser et pour demander qu'on me laisse aller réfugier ma honte à l'extérieur quand elle me dit calmement « Mets-toi à l'aise. Mets-toi à poil. »

Je la regarde. Elle a un visage agréable, attendrissant. Un corps plutôt ordinaire, mais en rien repoussant. Et elle semble tellement sincère en formulant son invitation...

Je suis debout, face à elle, au milieu de son appartement. Sans hésiter, sans dire un mot, je retire ma chemise. Je me penche et dénoue les lacets de mes chaussures, que j'enlève. Je poursuis avec les chaussettes.

J'arrête un instant, histoire de lire la réaction dans les yeux de la dame. Je ne sais pas son nom. Je ne lis aucune réprobation dans son regard. Je crois même y déceler une petite flamme.

D'un geste résolu, je détache ma ceinture puis le bouton de mon pantalon. Je descends la fermeture éclair. Je glisse les pouces sous l'élastique de mon slip et, d'un geste décidé, descends le tout.

Je suis nu, face à elle. Il me semble qu'elle a un sourire de bonheur.

« Et maintenant, que dit le roman de gare? » me dit-elle, d'un ton mi-goguenard, mi-excité.

« Qu'il n'est pas juste que je sois seul à être à mon aise », répondis-je, avec une assurance nouvelle.

Un léger sourire apparaît sur ses lèvres. Sans dire un mot, sans cesser de sourire, elle retire ses chaussures, puis ses chaussettes. Elle dégrafe les boutons de sa blouse, qu'elle laisse tomber sur le plancher. Le pantalon la suit. Elle pivote pour me faire voir son dos. « Tu dégrafes mon soutien-gorge? » me dit-elle. Comme c'est ma propension à venir en aide qui m'a amené ici, je ne m'oppose pas et lui rends ce petit service -- tout en ma faveur, d'ailleurs. Elle se retourne face à moi, me faisant admirer une paire de seins affichant à peine les traces de la quarantaine.

Je m'avance vers elle pour déposer un long baiser sur ses lèvres, ce qui me permet d'être à portée de sa culotte. Doucement, je glisse les mains sous l'élastique et, rompant notre baiser, me penche pour finir de la dénuder.

« Tu me désires? » demande-t-elle avec, il me semble, un peu d'inquiétude dans la voix. Quelle question. Ma bite, qui commence à durcir, me semble pourtant afficher une réponse convaincante. Guidant la main de ma compagne vers mon membre, je réplique « As-tu besoin d'une preuve tangible? »

Me saisissant sans hésitation, elle commence à imprimer à mon sexe le mouvement si familier et si envoûtant du plaisir. Pendant qu'elle me masturbe doucement, j'allonge la main vers sa chatte. À ma surprise, elle est déjà toute mouillée et chaude. Mes doigts sont vite enduits de cyprine.

« Prends-moi tout de suite » dit-elle. « Saute les préliminaires : j'ai trop envie de te sentir en moi. » Voilà le genre d'impératif auquel je ne me montre jamais rétif.

Un canapé se trouve tout proche de nous. Doucement, j'y entraîne ma compagne, qui s'allonge sur le dos, les jambes bien ouvertes. Obéissant à sa demande, je prends ma queue et l'oriente vers l'ouverture de son vagin. Elle y entre sans aucune peine. En un instant, je suis au fond de cette douce chatte brûlante et humide à souhait.

« Il y a tellement longtemps que j'ai baisé », dit-elle. « Vas-y à fond! » Comment pouvais-je la décevoir? Je commence donc ce va-et-vient si familier, si bienfaisant. Elle est vraiment excitée : en quelques instants, ma bite devient ruisselante. Je la baise, à grands coups lents. À chaque fois, mon élan est accueilli avec un soupir d'extase de ma partenaire. « Baise-moi, mon cochon. Il y a trop longtemps que je suis en manque! »

Ses paroles m'excitent de plus en plus. Je la pilonne, presque machinalement. Elle gémit sous ce plaisir qu'elle retrouve après une longue privation. Nos sexes sont trempés par son plaisir et le mien ne va pas tarder à accentuer ce phénomène.

Sentant l'imminence de mon orgasme, ma partenaire m'enjoint : « Jouis sur moi! Je veux te voir gicler de plaisir! » Je n'ai guère l'habitude de ces finales auxquelles nous ont habitués les pornos, mais je crois être capable de faire mon petit numéro.

Au moment crucial, je retire ma bite de sa chatte et l'empoigne résolument, bien décidé à obéir au commandement reçu. Excité comme je l'étais, point n'est besoin de me branler longtemps. Un premier jet atteint ma partenaire à la figure, la surprenant un peu, mais ne déclenchant pas de réaction d'horreur. Quelques autres jets, moins puissants, viennent orner sa poitrine et son ventre.

Étirant ses mains, ma partenaire s'empare alors de mon sexe tout mouillé et le caresse doucement alors qu'il revient au repos. Nous ne disons pas un mot. Nous savourons les instants qui suivent cette délicieuse baise imprévue.

Après quelques minutes de récupération, elle me dit « Je dois bosser à 18 heures. » Je comprends ce que signifient ses paroles. Nous nous embrassons tendrement. Nous nous rhabillons doucement. Je la quitte, heureux que nous ayons tous deux ajouté un merveilleux épisode à notre vie.

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