Victor et Adrienne

Informations sur Récit
Récit d'enfance à la manière de Louis-Ferdinand Céline.
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Un hommage à Louis-Ferdinand Céline

par Alain Valcour

Chassés ! ... Comme des rats puant l'égout ... On serait donc contagieux, pesteux, pustuleux, bubonneux ! ... On pourra pourrir, qu'il s'en fout le proprio ... plein de fric ... il doit s'en envoyer des gonzesses, des gourmandes de parfums, de champagne, de godasses, de lingerie transparente, de pognon, de tout ! Nous trois, on a fini par trouver une crèchouille, pour installer nos trois chaises bancales, la table en formica et les matelas moisis, cartographiés à la sueur des nuits d'été, aux branlages et aux ragnagnas.

Trois semaines déjà qu'on est coincés entre des murs lépreux, lézardés, verruqueux ... sous un toit qui pisse ... Et les parents, quand ils en ont marre de se cogner, c'est moi qui prend les baffes. C'est moi aussi, dans les rues glauques, qui doit glaner la bouffetance du jour ... et le picrate pour le vieux con, tout ça payé sur ses allocs d'ancien combattant, baisé jusqu'au trognon par les politicards véreux.

oOo

La boulangerie, c'est ma clairière ensoleillée. Y fait bien chaud ! ... Ça sent la pâte qui lève, la brioche, les croissants, tièdes comme l'entrecuisse de la boulangère, fessue ... si viandue qu'on a envie d'en bouffer, la carne ! Bras nus, chair blanche ... la sueur lui coule jusqu'entre les nichons, où pendouille une croix dorée. Les montre bien ses nichons ! ... Chair transparente ... veinés de bleu ... gélatineux, ça fait des vagues quand elle bouge son cul pétassier, quand elle se penche pour la monnaie. Je lui ai raconté nos malheurs ... elle est bonnasse, elle me file discréto des pains au chocolat gratis.

Violetta, la mignonne d'en face, dix ans, mollets ronds, cuissettes soyeuses, cul nu sous sa jupe volage au vent coquin. Elle est pas fufu, je lui file des bonbons pour caresser ses cuisses fraîches ... lui poser dans le cou des bécots baveux ... chaque fois un peu plus haut ma main sous la jupe ... Hier, jusqu'à la fente, toute lisse, toujours un peu pisseuse. Je la chauffe, je la mûris ... sûrement pucelle ! Joli fruit ! Patience !

oOo

Victor, c'est le fils de la boulangère. Une tête de plus que moi ... Y connaît bien le quartier, le gonze ! ... les bas-fonds pourris, les coins à putes, les entrées d'usines fermées, bien sinistres, les cours délabrées que les concierges s'en foutent des trafics louches et cuvent leur pinard. Il m'a emmené au square buissonneux où c'est les mecs qui s'enfilent entre eux. ... J'avais le cœur à 150, des fois qu'y nous auraient surpris à les mater ... D'autres se piquent ... des loques, du déchet social.

Plus loin, une grande maison de riches abandonnée, au fond d'un parc ... un mètre d'orties, de fleurs, des jaunes, les violettes, c'est du poison. On se faufile en poussant la grille rouillée ... Grincements, l'aventure au bout d'une morne rue ! Vitres cassées, des papiers partout, des meubles moisis, des débris de vaisselle ... Des gens y ont mangé ... y sont morts ici ... qui ? Des femmes, baisées, violées ... peut-être. Les murs n'ont gardé que les taches, pas les cris. Un piano ! ... pourri ... On frappe des touches, ça fait fuir un chat. Victor me montre un canapé défoncé rouge.

-- Si tu veux du fric, c'est l'bon truc !

    • Comprends pas !

    • Le mec, il s'assied, bite en l'air, tu lui suces. Tu palpes bien ses couilles, ils adorent ... Pour un bonus, tu lui fouillasses le cul, profond, trois doigts, bien sale ! ... Y reviendra ... sa pétasse lui fait pas tout ça !

J'ai les jambes en coton, les mots bloqués, la gorge nouée.

    • C'est pas encore l'heure, qu'il poursuit, tentateur, c'est qu'après huit heures que ça commence à défiler ... Des fois y'en a deux ou trois qui matent, en attendant leur tour. On peut l'faire à deux ... Y'a de la place. Tu m'le fais pour t'entraîner ?

Il s'affale, froc baissé, bite au garde à vous, gland décalotté, brillant de désir écarlate. Je gobe, ça bavoche, goût de pisse rance. J'y vais ... je léchouille. « Plus vite ! » J'accélère, ma langue bien tout autour ... surtout pas mordre, sinon grande baffe pour ma poire ! ... Il tient ma tête ... par les cheveux, m'enfonce sur son machin bandé raide. J'étouffe. Giclée puissante et drue. J'absorbe la sauce, il crie. Violent, son plaisir ! ... Ça colle à ma langue, c'est âcre ... gluant. Il me garde sur lui, putain, il est fort le con !... « Lèche bien tout! » Il reprend du souffle.

    • T'es un as !... Bien mieux qu'une gonzesse ! Ce soir, on l'fait ?

Je suis sonné. Qu'est-il arrivé ?

-- Non !

    • Demain alors ?

Je réponds rien, on rentre, en silence. Je rêvasse tout haut.

-- Elle est belle ta mère ! ... Et ton père ? je lui demande.

    • Il s'est barré ... avec une négresse en plus ! Ma mère elle s'embête pas, une vraie putain ! Ses deux ouvriers, y z'arrivent à quatre heures du mat. Quand ça lève, ou bien ça cuit, la fournée, elle propose « Vous montez pour un café ? » Les paye mal, plutôt en nature. Je les ai matés. Tous les jours, c'est pareil ! « Allez, culs nus les gonzes ! » Elle s'affale sur le canapé, écarte en grand ses grosses cuisses blanches, celluliteuses, salive ses doigts, se fouille à fond la grosse touffe noire ... poilue, un buisson, un nid à morpions ! Elle s'astique un bon moment. Les deux mecs bandent à crever. Elle jouit. Elle s'en fout si j'la r'garde. « À vous deux, j'suis chaude. » Ils l'enfilent ... à tour de rôle ... pistonnent sévère, à s'en écraser les couilles. Ça jouit, ça crie, ça m'remue les tripes. Au milieu de son mois, elle fait la chienne, elle présente son cul. « C'est le jour du petit serré! » qu'elle annonce. « Bourrez-moi fort ! Vous êtes pas des lavettes ! » Les gus la fessent rouge en même temps qu'ils ramonent ... à fond la bite.

Je suis raide à l'entendre raconter tout ça !

oOo

Le soir, dîner approximatif ... des œufs à la coque, pas bien cuits. Le jaune, c'est comme un gland maladif, et tout autour, c'est glaireux, comme la liqueur du zob de Victor. Rien d'autre à bouffer. Faudra que j'y aille, à la maison délabrée ! C'est moi qui leur apportera du frichti ! Eux, rien à en tirer ... mes vieux, des larves !

Rêvé de la mère à Victor. Ses seins ... de la pâte à pain ... souple et farineuse. Je léchais, je pétrissais, je mordais les tétons framboise, du lait coulait à flots, ça inondait tout. Le drap était trempé. Mon père approchait : « T'as encore pissé p'tit con ! » Il voulait me battre, tout nu, bite en avant, pointée sur moi, comme un couteau j'ai pensé. Il approchait, il voulait me crever les yeux. Je suis sorti du cauchemar, raide à péter mon gland. Je me suis branlé. Ma mère s'est éveillée :

-- Ferdinand, tu es malade ?

-- Non maman, c'est juste un mauvais rêve.

J'étais trempé de sueur. Je frissonnais ... un sale petit vent, les fenêtres sont nazes.

oOo

Le collège est crade comme tout le quartier. Odeur de chiottes, partout ! ... les peintures des plafonds décollent en plaques ... chiures de mouches ... aux murs, des traces de dessins obscènes mal effacés. Des doigts merdeux s'y sont frottés. Tous des gosses de pauvres ... que des garçons. On parle de cul ... où trouver des baisables, des pas cher.

Après le sport, au vestiaire, ça pue la sueur, les pieds, le rance, la pisse. Ça saisit la gorge, et ça m'excite. On joue à flaire-mon-cul : on se choppe un petit, on le ceinture à deux ou trois, je m'enfonce deux doigts dans le fion, et je lui fait lécher, bien profond dans la gorge ! Souvent, il dégueule. On compare nos bites, on se les branle. Le sol est tout glissant, une vraie patinoire. Ballochard, le prof de sport, ça l'amuse ! Il bande ... ça se voit sous son short en soie brillante. Il aime bien montrer ses cuisses ... de beaux muscles efficaces qui jouent, qui s'enveloppent, comme ceux des statues en marbre blanc dans le bouquin d'Histoire. Poilues, bronzées ses cuisses, les gonzesses, elles doivent juter dans leurs culottes. ... Ses cuisses, il leur montre au parc, en cavalant pour rien ! La fesse nue d'un gamin à sa portée ... pan et clac ! pas fort, c'est gentil, on s'attendait à plus vicieux, tout le monde rigole.

oOo

Victor, il insiste.

-- Tu viens avec moi pomper les mecs ? 

-- Non, j'ai la trouille.

-- Tu sais, j'me fais chaque fois un bon paquet d'bifetons. Et après, j'vais aux putes.

On aimait traînasser au Passage Gonaud, mater les nichons qui débordent, et les bas troués ... elles ont dû baiser sévère ! De grosses lèvres rouges, des dents de tigresses, prêtes à vous dévorer la langue, la bite, tout quoi ! Sûr que ça vaut quelques sous de se faire vider des couilles par une! Toujours le cœur battant au Passage ... et les jambes molles. Qu'il est étroit le Passage, c'est exprès ... forcément on les frôle, elles se frottent aux mecs, elles rient gras, elles remontent encore un peu leurs jupes déjà courtes, serrées sur leurs grosses fesses. Ça leur plaît qu'on reluque leur viande ... elles fumassent. Leurs parfums violents, ça grise ... Ça sent l'aventure ... juste au fond d'une cour, surtout la première fois, ça fait du souvenir!

On est pas seuls, des types passent et repassent devant les putes. Est-ce-qu'ils vont en choisir une ? Ils recomptent leur fric dans leurs poches. Ou bien c'est juste une petite émotion gratis ? Certains rigolent avec les filles, des habitués. D'autres font tête basse, rasent les murs, comme si leurs bobonnes les espionnaient. Les filles les bousculent. « Chéri? T'es tout vide ? Non ? Alors monte ! J'suis toute chaude pour toi ! J'te f'rai tout ! »

Marinette, une fanée, plus rien à perdre. Elle montre ses nichons qui pendouillent comme des outres à moitié vides. Gros tétons rosâtres. Un type les tripote, les soupèse, timide. Elle s'en amuse. Au vu de sa chair flétrie, il doit penser au reste, des cuisses fadasses, chagatte à l'avenant. Elle l'entraîne, « Viens mon chou ! » ... Il se laisse pousser dans un escalier sombre. Ils disparaissent.

Une mignonne petite café-au-lait toute frêle me tire à elle ... Parfum cannelle ... peau veloutée ... un baiser sur ma joue, elle cherche mes lèvres ... Dix-sept ans, au plus, j'en ai quatorze ! Amoureux, d'entrée ! ... Percé jusques au fond du cœur (pas du cul, comme les pédés du square)! Des yeux noisette, des gentils seins tout gamins qui s'agitent sous sa blousette aux couleurs créoles. ... J'aperçois ses tétons chocolat. Raide que je suis ! Sa coquine main me cherche, futée, elle me tâtouille la bite. Dans ma poitrine, ça palpite, comme si un lion me poursuivait ... et les jambes en coton, comme dans ces rêves où on n'arrive pas à courir. Elle murmure à mon oreille :

    • Gros lapin, tu viens ! T'es chaud, tu vas pas t'nir ! Première fois, c'pas ? Moi c'est Zoé. Et toi ?

    • Ferdinand (j'ai quand même réussi à sortir mon nom).

    • Pas cher (qu'elle dit très bas, pour que les autres entendent pas).

    • Pas d'fric !

    • Si j'te l'fais gratis, mon Julot, y'm'cognerait ! Regarde ça!

Elle montre sa cuisse, un gros bleu violacé, et des traces de coups de ceinture. Je lui caresse la cicatrice. Belle cuisse mince, peau soyeuse. Elle frémit sous ma caresse, elle soupire.

-- Je reviendrai, avec du pognon !

-- Zoé, tu t'rappelleras ? J'y suis tous les jours ! Tu m'attendras si j'suis montée.

Sûr que j'irai, ... mais d'abord au canapé de la bicoque ... pour Zoé. Je le vois déjà, rougeâtre, il grince ... Tout avaler, comme avec Victor ! Pour Zoé !

Victor me laissait méditer, sûr de son coup.

-- Tes parents, ils baisent comment ? qu'il me demande.

-- Ils s'engueulent d'abord. Ça pleut des baffes, des claques, des assiettes volent ! ... Ça crie, les voisins entendent ! Quand ma mère crie grâce, il la saute, le sale bouc. Ça dure ! J'entends à côté, le lit grince à mort, bon à s'écrouler ! Elle gémit, je sais pas trop si elle pleure ou elle jouit. Lui, le connard, il souffle, un vrai phoque de zoo, comme s'il allait crever. Le vin, ça le maintient. Dans la famille, on s'en méfie, on raconte qu'il a dépucelé deux nièces. Si j'avais une sœur, elle y serait passée !

oOo

On l'appelait Choupette, un blondin de ma classe, on lui parlait comme à une gonzesse. Il avait des beaux seins de fille qui lui poussaient, on lui maniait sa jolie petite viande, on lui pinçait les tétons.

-- Choupette, ils ont encore poussé tes nichons !

-- Non, c'est pas vrai ! Et puis c'est pas ma faute, c'est mormonal.

    • Justement, Ferdinand va te la mormoner grandiose ! Cul nu, tout de suite !

Il veut résister. On lui baisse le froc. Je branle sa zigounette, je lui pressure les roustignolles, des noisettes minables ! J'y vais pas mollo, qu'on me prenne pas pour une pédouze. C'est pas parce qu'avec Victor ... Sur le canapé rouge, c'est pour Zoé que ce sera !

    • Le grand Simon va te cularder ... comme l'autre jour, à sec !

Faut dire que Choupette, elle était pas pucelle du fion ! J'ai serré son gland, bien violacé qu'elle en pleurnichait. Il a fini par baver blanchâtre, son glandouillet. J'ai essuyé ma main dans ses cheveux. La Choupette, elle a couru en chaussettes, fesses nues et bite au vent, pour tenter de récupérer son slip et son pantalon. Ballochard, s'est bien marré, en sonnant la cloche.

oOo

Pepita, la femme de ménage, au collège, c'est une toute jeune. Elle parle pas bien le français. À trois quatre, on se la choppe, on la fout par terre, on lui tire la culotte et on lui fouillasse la chatte, bien vachement. Elle crie, on rigole, des fois elle pisse, comme si ça lui plaisait pas qu'on s'occupe d'elle !

    • Si tu racontes ça, t'auras ton balai dans ce trou-là, bien à fond !

Les fortes paroles, y a pas à dire, ça calme !

oOo

Rue du Sergent Destouches, mes premières suçades ! Pour Zoé ! Un type tout poilu. Il m'a coincé la tête pour que j'avale tout. J'ai failli dégueuler. « C'est l'métier qui rentre, en force ! » qu'il a dit Victor. C'est lui qui récupère le fric, il m'en donne la moitié, mais ça aide à nourrir mes vieux schnoques de parents. Un autre a demandé que je sois tout nu, il a sorti un billet de plus. « Il est trop mignon. Avec ses p'tites couilles sans un poil. Il bande bien en plus. » J'étais rouge. « Combien pour le papaouter ? » « Rien ! » j'ai crié, je voulais pas finir comme Choupette ! « Il est tout jeune, faut qu'il mûrisse ! Plus tard, on en reparlera. » Victor, ce malin, voulait faire monter le prix de mon cul !

Un autre était surveillé par sa connasse de bonne femme. Une bourge, bien sapée. Tailleur gris perle, bas noirs. Des gants assortis. Elle tournait en rond, ses talons claquaient, nerveux, sur le plancher pourri. Ça nous gênait. « Je vais pisser », elle est sortie au jardin. Ça nous a calmés, j'ai fini le type en vitesse.

Au retour, j'ai montré un petit billet à Violetta. Elle a tout de suite retroussé sa jupe. « C'est pour me tripoter, hein ? » Pour du fric, elles les écartent, toutes, pucelles, grenouilleuses ou saintes-nitouches. J'ai entrouvert ses mignonnes petites lèvres, pas un poil ! Et frotté son bouton minuscule. Elle a bien aimé, les billets surtout ! Elle va pas rester longtemps pucelle !

oOo

Au collège, grande émotion et chuchotements. Une bécasse de dix-neuf ans a été violée ... à quatre qu'ils étaient, du collège, des pas plus de quinze ans ! La honte sur elle! Pucelle, catho sérieuse ... une famille de cons. Elle se réservait pour un mec, après bénédiction par un curé quelconque. Trop tard, son mec n'en veut plus ... foutue, flétrie, déshonorée, bonne pour le couvent ! Peut-être même qu'elle est déjà en cloque ! Dans un couvent, ça fait désordre !

Jérôme, il en était. Tous autour, on l'écoute, envieux, mais pénards, rapport aux flics. Pas lui. On dira rien ! Il parle bas.

    • On s'l'a foutue sur un banc, au square des pédés. Jupe troussée. Deux lui t'naient les cuisses, grand écart. Culotte arrachée, on la lui fourre dans la gueule, pour qu'elle rameute pas. Pierrot lui bloque les bras. Elle couine dans sa culotte. J'lui écarte les lèvres, comme on ouvre une pêche, des poils blonds, pas beaucoup. Plus elle tortille des fesses et plus on bande. J'la plante, ça résiste un peu, j'y vais franco. Des cris. J'pistonne ... Bon Dieu, qu'elle ait son compte ! ... Étroite ! Ça j'vous l'conseille, un con d'pucelle, ... c'est grandiose. Des larmes, bien sûr ! J'envoie la purée. Ça coule blanchâtre avec du sang, tout rose, comme un bonbon à la fraise. Elle se débat, mais on la tient. Les gifles, ça l'a calmée ! Elle a compris qu'elle a pas été trouée pour du beurre. Pierrot prend la suite. Il est gentil lui, i's'couche sur elle pour l'embrasser, e'veut l'mordre. Salope ! Nouvelles baffes. Il crie en giclant, bien à fond qu'il en profite ... dément le gonze ! Paul et Julien, pareil ! On lui essuie la fente ... avec sa culotte. On se l'a coupée en quatre la culotte, les morceaux rougis, on les garde ... des trophées.

-- Et si elle dénonce ?

    • Si elle donne, qu'on lui a dit, on la f'ra couvrir par un chien ! Cette conne, elle a raconté, mais elle a dit qu'elle avait pas vu les visages, qu'y f'zait noir ! Le chien, ça l'a mouronnée !

Avec Zoé, ma douce métisse caramel, ça sera pas comme ça ! On se fera des vraies caresses d'amoureux, des bien tendres, on se léchera le ventre, les cuisses, les fesses. Toute la nuit ! Mais son Julot pourra nous emmerder ! Faudra jouer finaud.

oOo

J'ai dans ma poche quelques biftons. Pour Zoé. Tout chaud des joues, je poulope au Passage. Beaucoup de viande à l'étalage, et de la pas fraîche, mais pas Zoé. On me dit que son Julot l'a emmenée à Marseille, dans un rade bien glauque où son p'tit cul payera plus. L'horreur ! ... Les voilà cinq après moi, à sortir leurs gros nichons, parfumés à tuer les mouches à trois kilomètres. Je tâte mes billets, bien au fond de ma poche. Je me laisse embarquer par une qui ressemble à la boulangère. Grands ongles rouges et gros bijoux clinquants. Elle a peut-être déjà sucé Victor, que je me dis en montant derrière elle. L'escalier grince, ça sent le chou et l'eau de vaisselle. Peu de lumière, mais devant mon nez, ses fesses valsouillent. Elle est brune.

    • Et bien poussin, c'est gentil chez moi ! T'as pas trop l'habitude ?

    • La bite rude ?

J'avais pas compris, elle a un accent bizarre. Elle éclate d'un grand rire, et moi aussi, avec elle ! À poil qu'elle se fout en cinq secondes, me déloque, pique au passage quelques billets dans ma poche et me pousse au lavabo pour me rincer la bite. Faut dire qu'elle sentait le rance pisseux, mes branlées d'une semaine ! ... Je suis plutôt mou ! Elle me la savonne, et les roustons, et le doigt au trou. Ça vient ! Elle me pousse au pieu. Elle étale sa moule, rosâtre , et luisante au milieu des poils noirs. Y mettre la main ? Non ! elle me la repousse, la dirige sur ses nichons, faut dire qu'il y a de quoi s'occuper ! « T'en as une bien jolie mon poussin ! ... J'vais t'la bouffer ! » Elle me léchouille, me la manœuvre à la va-vite. Elle s'étale sur le dos, cuisses écartées. Les nichons s'écroulent, chacun d'un côté. « J'suis chaude ! ... Tu m'enfiles. » Elle me la dirige, c'est chaud, ça glisse bien ! Son ventre me la bouffe. Âcre odeur d'aisselles, ça m'excite ! et son souffle dans mon cou ... des relents de bière et de tabac. Malgré ça, je cherche à baisoter ses lèvres, c'est encore non ! Ma Zoé, où est-elle ? On se boufferait nos langues ! À fond dans le beurre, mon zob accélère ... Chaud dans la tête ! C'est parti, son ventre m'a sucé ma liqueur. Elle se lève aussi sec (si on peut dire), fonce à la cuvette, par terre, elle y trempe vaguement sa touffe noire, fendue rose ... comme si je l'avais salie. C'est fini. Elle remet un soutien-gorge crasseux, une robe courte sur ses fesses nues. « Et bien, poussin? T'attends le déluge pour te r'saper ? » Vague bisou expédié. Ce n'était pas l'infini, même pour un caniche ! Redescendre ... les marches grincent encore, nargueuses. C'était mieux à la montée. Les filles rigolent « Déjà ! » qu'elles se moquent, sales pétasses !

Valcour
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