Dérapages. 06

Anne tient sa mère dans les bras, cette dernière pleure toujours.

- Merci, monsieur, vraiment.

- C'est pas grand chose, ne vous en faites pas.

Nina, la mère de Anne se tait quelques instants. Puis au bout de quelques minutes, Anne, comme je le lui ai ordonné tente de tirer les vers du nez à sa mère.

- Il c'est passé quoi, maman?

- Comme d'habitude, hier soir, ton père m'a battue, avant le repas. Mais cette fois il s'est acharnée, il... il m'a violée toute la nuit, de partout. Il avait pris... ces nouvelles pilules.

- Je suis désolé. Mais pourquoi tu l'as quittée cette fois?

Il m'a avoué qu'il... fantasmé sur toi... Qu'il t'aurais bien fais la même chose... Qu'il le ferais quand tu viendrais... avec ta... copine...

Les deux filles murmure, mais j'entends tout. Le reste du chemin se poursuit en silence.

Il n'y a que Paul chez moi, enfin que lui de visible, Manon, Carla et Inès sont dans la cave, elles peuvent se reposer, j'irais les chercher une fois que l'on en auras finis avec la mère de Anne. Je me gare dans l'allée de ma villa. Je sors et tiens la porte de Nina, tandis que Anne sort seule de l'autre côté. Avec difficulté, la femme tient sa robe déchirée contre son corps pulpeux, mais je peux quand même voire l'intèrieur violacée de ses cuisses, avec du sperme et du sang séché dessus. Nous grimpons les marches du perron et j'ouvre la porte de la maison. Nina se fige en voyant Paul assis sur le canapé du salon, il mate un match de foot.

- Paul, mon meilleur ami, Nina, la mère de Anne.

- Enchanté madame.

- De même.

Je me tourne vers Anne.

- Anne montre la salle d'eau à ta maman. Je présume qu'elle veut prendre une douche.

Oui, merci.

- Je vous en prie. Il y a un peignoir de préparé. Ensuite, on iras voir dans l'armoire de ma femme pour que vous puissiez prendre une de ses robes. Elle n'a pas la même taille que vous, mais ça devrais allez. Vous devriez trouver un truc qui vous va.

- Je ne sais pas comment vous remercier.

- Ce n'est pas la peine, vous êtes la mère de la compagne de ma fille, cela me suffit. On iras vous acheter des vêtements à votre taille dés que vous serez habillée.

- Je... Je n'ai pas d'argent...

- Ce n'est pas un souci. On s'arrangera plus tard, quand cela iras mieux pour vous.

Anne se crispe, elle sait que sa mère n'ira pas jusque là. Nina, entre deux larmes me lance un sourire fugace.

- Je ne sais comment vous remercier.

- Maintenant on est un peu de la même famille, et une famille ça s'entraide.

Sur ces mots, ma bru a guider sa mère jusque à la salle de bain. Je joue un peu avec Nina, j'ai envie qu'elle se croit sauvée pour au moins quelques minutes.

Je m'assois a côté de Paul.

- Alors, tu la trouves comment?

- C'est un putain de canon, on va s'éclater.

- On va surtout bien l'éclater cette pute.

On a rigolé toutes les deux. Anne a attendu sa mère derrière la porte de la salle d'eau. Nina a fait vite, quinze minutes en tout. Elles sont ensuite allées dans ma chambre. Quand j'ai entendu la porte de la salle d'eau s'ouvrir, j'ai fais singe à Paul, on a monté les escalier, on à attendu d'entendre la porte de ma chambre s'ouvrir pour aller vers cette pièce. Anne a laissé la porte de la chambre ouverte. On écoute leur conversation.

- Il est allé trop loin, les coups, les viols je veux bien, mais cette fois outre ce qu'il m'a fait, c'est ce qu'il m'a dit qui m'a décidée. Il n'y a pas que ses projets pour toi.

- C'est à dire?

- Il a promis de me mettre enceinte une nouvelle fois. Il voulait me faire un bébé... Te faire un petit frère ou une petite soeur.

- Mon dieu...

Le silence s'installe quelques minutes entre les deux femmes. On entends la porte de l'armoire s'ouvrir.

- Je vais essayer de trouver des habits qui me vont, je descends ensuite.

- OK maman, on se retrouve en bas.

On vois ressortir Anne de la pièce, elle nous regarde à peine et descend au rez-de-chaussée. La jeune femme n'a toujours pas complètement fermée la porte. Paul et moi, on se déshabille en silence. Paul et moi bandons autant l'un que l'autre. La chienne n'est plus pucelle, on sait que l'on va pouvoir y aller franco avec elle. Pauvre Nina elle a quittée le diable pour tomber sur deux autres monstres pire que lui.

Je regarde discrètement par l'entrebâillement de la porte. Nina est encore en peignoir, la femme à sortit quelques vêtements qu'elle a posée sur le lit. Je fais signe à Paul de se tenir prêt. De ma position je suis le seul à pouvoir voir la belle. Quand elle enlève le peignoir pour se retrouver nue, je me fige. Son corps est couvert de stigmates de fouets, de brûlures de cigarettes, de bleus. Certaines marques sont très vieille, d'autres très récente. Je me mets à bander comme un fou. Je fais signe à Paul, on entre dans la chambre. Quand elle nous voit, Nina se fige, une expression de terreur marque son magnifique visage. La femelle vient de comprendre, en nous voyant nu et le sexe bandé, que son enfer va recommencer. Nina comprends aussi que cela va être pire qu'avec son mari, il est seul, on est deux. Son futur immédiat lui prouvera qu'elle ne se trompe pas.