La Gobeuse

BÊTA PUBLIQUE

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« La prochaine, je veux plus, » dit-il brusquement sortant de l'argent liquide de la poche de sa veste et le jetant sur le futon. J'allais dans les sanitaires et me lavais alors qu'il se rhabillait et partait sans rien ajouter d'autre. Je laissais éclater mes pleurs pendant que j'écartais les lèvres de mon con et épongeais son sperme hors de ma chatte meurtrie. Je m'habillais et ramassais l'argent du lit souillé. Je me sentais plus humiliée et dégradée que je ne le pensais possible.

Quand je revins à la salle des marchés, plusieurs traders entouraient le jeune homme, qui se vantait ouvertement. Tous les yeux étaient fixés sur moi alors que je parcourais la distance me séparant de mon petit bureau. Reika vint me voir avec une tasse de thé vert. J'en fus pathétiquement reconnaissante. Au moins, quelqu'un était de mon côté. Et puis elle était pleine de sollicitude :

« Est-ce que ça va?

— Pas vraiment... » Je lui fis un bref résumé de la rencontre en pleurnichant. « Au moins, il m'a donné 15.000 yens.

— Je ne crois pas qu'il n'a pas de souci à se faire à ce niveau, il vient de toucher 300.000 yens.

— Trois cents mille? » je ne comprenais pas.

— C'est la cagnotte qui devait revenir au premier qui t'aurait possédé : chaque trader a parié cinq mille yens. » Reika semblait sincèrement navrée pour moi.

— Tous? Ils ont tous parié? » j'étais choquée. « Même M. Takashita?

— Absolument tous, confirma mon amie. Nous les Japonais, on fait tout en groupe. »

Je passais le reste de la journée dans un état second, incapable d'encaisser le fait d'avoir été l'objet d'un pari obscène de tous les membres du bureau. Enfin, j'avais bon espoir que toute cette histoire soit oubliée dans les quinze jours, du moins c'est ce que je pensais.

Mais le jour suivant, un autre homme me fit une proposition indécente. Je le renvoyais avec autant d'élégance que j'étais capable de fournir : pour lui, et les trois gars suivants. Après tout, Reika m'avait dit qu'une fois toutes les deux semaines c'était suffisant. Heureusement, c'était le dernier jour avant le week-end et avec Reika on dépensa tout l'argent que j'avais indûment gagné en shopping.

Lundi, encore plus d'employés vinrent me faire des avances, je refusais moins poliment. J'avais déjà été peloté par mon admirateur du métro et je n'avais vraiment pas besoin d'être plus proche d'un autre Japonais, merci bien... Les lundis matin la réunion managériale était obligatoire. Et bien que rien ne montra que mes collègues me traitaient différemment d'avant, j'étais certaine qu'ils savaient ce qui s'était passé.

Un peu plus tard, Reika entra dans mon bureau. « Tu dois accepter : c'est ce qu'ils attendent de toi.

— Mais tu as dit qu'une fois toutes les deux semaines... » je ne comprenais pas.

— Je ne le fais qu'une fois toutes les deux semaines parce que je suis l'assistante personnelle de Monsieur Takashita. Il me protège. Mais les autres femmes doivent le faire quand on leur demande, à moins que leur patron n'y contrevienne expressément. Quand une nouvelle débute ici, elle est toujours très populaire chez les hommes. Ça s'arrête au bout d'un moment ; même des traders ne peuvent dépenser 15.000 yens chaque jour. Tu dois t'y faire, et c'est bon pour l'équipe.

— Mais je ne peux pas. Il y en trop qui demande. Ce n'est pas juste... je balbutiais.

— Tu n'as pas à le faire plus d'une fois par repas, me dit Reika comme si ça devait me rassurer. À moins que tu ne le veuilles. » Je la regardais comme si elle était devenue cinglée.

Encore sonnée, j'acceptais la proposition du premier homme qui passa la porte de mon bureau : Monsieur Minamoro. Heureusement, c'était l'adjoint de Monsieur Takashito et il était plus vieux que le précédent.

Il fut gentil avec moi et passa un long moment à explorer chaque centimètre carré de mon corps. Je crois que je devais être sa première occidentale. Il était fasciné par ma grosse poitrine et ma toison bouclée : apparemment les Japonaises ont des poils beaucoup plus courts là-dessous. On s'allongea sur le futon et il descendit jusqu'en bas et me lécha ma fente encore un peu douloureuse. Je n'avais jamais été broutée par un homme avec autant de talent. Je fus submergée par un orgasme intense et inattendu, ce qui me gêna beaucoup et l'amusa aussi beaucoup.

M. Minamoro continua à me lécher, me sucer le berlingot et me doigter jusqu'à ce que je jouisse à nouveau. J'y arrivais une troisième fois pendant que je le baisais, ce qu'il voulut que je fasse en le chevauchant face à lui. Il regardait fixement mes seins gigoter.

Après coup, je ne suis pas sûre de ce qui avait été le plus humiliant : de me faire violer par le premier homme ou d'avoir succombé aux mains d'un collègue. En tout cas, j'achetais une boîte de préservatif et un grand tube de vaseline en rentrant à la maison. Le vendeur me sourit devinant l'utilisation que j'en ferais ; probablement que, pour lui, toutes les femmes occidentales étaient des salopes.

Le matin suivant en m'habillant, Reika se montra au seuil de ma chambre : « Ne porte pas de collant, mets des bas plutôt.

— Mais ils sont presque déjà enfilés, » dis-je stupidement. « Et les bas sont plus pénibles à mettre.

— Ça t'ira beaucoup mieux, et tu devrais mettre des strings, pas ces grosses choses. »

C'est alors que je compris : Reika n'était pas là simplement comme colocatrice, elle était là pour représenter l'entreprise et s'assurer que je me comporte bien. J'arrêtais d'enfiler mes collants et lui demandais lentement :

« Reika, qui vivait ici avec toi avant que je vienne?

— Mais personne, pourquoi? répondit-elle l'air de rien. Monsieur Takashita a meublé l'appartement, l'entreprise a le bail et je paie un loyer à l'entreprise. Ta part du loyer est compris dans ton bonus d'expatriation, je crois. Moi, je vivais avec mes parents avant.

— Oh, je comprends maintenant.

— Comprendre quoi? Et dépêche-toi de te changer ou on sera en retard au travail. »

Obéissante, je mis un porte-jarretelles et des bas et enfilais un de mes deux strings. Ça ne valait pas la peine de se battre pour ça. Et, Dieu merci, c'était mardi ; je préférais ne pas savoir ce que le pervers du métro aurait fait avec mes dessous.

Quand vendredi arriva, j'avais été à "L'abricot mûr" avec cinq hommes différents et gagné 75.000 yens, ce qui représentait plus de 800 dollars, et il n'y avait pas d'impôt dessus. Mais gagner cette somme n'avait pas été de tout repos, le directeur du lundi était une exception : la plupart des hommes aimaient se montrer dominateurs et certains étaient même brutaux

Le trader du mardi voulut me baiser dans toutes les positions qu'il pouvait imaginer : missionnaire, levrette, moi dessus, en cuillère ; tout ce qu'on pouvait nommer ou imaginer il voulait le faire. J'étais fatiguée rien que par les changements de position.

Celui du mercredi voulait me baiser le cul. Les Japonais semblaient avoir une obsession avec les fonctions organiques et le sexe anal était quelque chose qu'ils voulaient presque tous faire. Plus tard, je réalisais que c'était un miracle qu'aucun de mes premiers clients n'aient voulu m'utiliser de cette façon. Je ne crois pas que trois hommes de suite ne m'aient sauté sans que l'un me demande d'entrer par la porte arrière. Heureusement que je m'y étais essayée deux fois à l'université et que j'avais du lubrifiant avec moi. Mais, même comme ça ce fut une douleur affreuse, mon partenaire était tout sauf doux. Quand il eut fini, je me sentais déchirée. Je retournais au bureau avec une démarche lente et affectée.

Jeudi, le trader du jour voulut une gorge profonde. Je n'y étais jamais parvenu et je ne voulais pas vraiment essayer, mais mon partenaire était déterminé et continua à me baiser la bouche et à enfoncer sa bite assez longue de 18 centimètres jusqu'au fond. Je n'arrêtais pas de m'étouffer. Je pense que j'aurais pu vomir, mais cela ne m'arrivait presque jamais, même quand je me sentais mal. Puis, soudainement, alors que je salivais pour garder le contenu de mon estomac à sa place, sa bite frappa le fond et se retrouva dans ma gorge. Je l'avais avalée. Un peu perverse, j'eus une pointe de fierté à avoir réussi ce tour. Y étant parvenu une fois, je comprenais maintenant comment ça marchait, et je réussis à le faire et à le refaire.

Mais cela me fit vraiment mal : ma gorge était ultra-sensible, mes mâchoires étaient douloureuses, mes lèvres semblaient gonflées et mon visage était marqué à l'endroit où il me violait la bouche. Il jouit deux fois dans ma bouche, les deux fois il voulut me voir avaler sa pâte visqueuse. Je n'avais avalé qu'une fois dans ma vie, quand un garçon à la fac me gicla dans ma bouche en trois secondes chrono.

Je ne peux pas dire que j'aime le goût du sperme, j'en trouve la texture plutôt dégueu. Quand j'arrivais au bureau, il devait avoir raconté ce qui s'était passé, car plusieurs hommes me regardaient comme si j'étais différente. Et, à part pour mes lèvres gonflées, je pensais avoir plutôt bien camouflé les dommages. Le soir, j'étais si enrouée que je pouvais à peine parler. Reika m'acheta une glace et je l'avalais douloureusement, mais avec reconnaissance.

Le type du vendredi voulait une gorge profonde suivie par de l'anal. Et bien que ces deux orifices soient encore douloureux à cause des baises précédentes j'obtempérais. Je me sentais fière d'y parvenir même si je me sentais aussi humiliée et constamment au bord de la crise de larmes. Puis, enfin, ce fut le week-end.

Reika et moi on sortit claquer tous mes gains. Je nous achetais deux paires de chaussures de marque. Je me rendais compte que je voulais vraiment être son amie : qu'elle soit de mon côté et non du côté de l'entreprise. Ce fut Reika qui suggéra comment dépenser le reste de l'argent ; on acheta des sous-vêtements de luxe : porte-jarretelles, bas, soutien-gorge, string et même deux strings ficelles. Je ne résistais pas à mon amie : j'avais besoin de son approbation ; et puis, je ne pouvais pas continuer avec juste deux petites culottes.

Je savais que ce qui arrivait était mal. Mais cela semblait normal pour tous ceux que je connaissais à Tokyo. Et je ne voyais aucun moyen de m'en sortir sans foutre en l'air ma carrière. Je ne pouvais que tenir le coup.

Chapitre 4 : Après le travail

La semaine suivante commença comme je m'y attendais. Le peloteur du métro devait penser que c'était un jour spécial au travail : mes nouveaux dessous et l'absence de collant lui rendaient le doigtage beaucoup plus facile. Comme je l'avais déjà fait avant, je le branlais de l'intérieur de sa veste. J'eus l'idée saugrenue que j'étais devenue meilleure à cette tâche, ayant touché cinq verges différentes depuis notre dernière rencontre. Non que l'on ne se soit jamais vraiment rencontré, je ne savais toujours pas à quoi il ressemblait, il était toujours sur le côté, derrière moi. Malgré les facilités pour me toucher je résistais à la jouissance : mon self-control était devenu plus fort. Je sortis du train en ayant l'impression de réussir à prendre le contrôle sur ce qui m'arrivait : j'étais humiliée, oui, mais aussi moins vulnérable.

Le travail se passa mieux aussi. J'apprenais à compartimenter ma vie. Peut-être que c'était la façon dont fonctionnaient les Japonais : le travail c'est le travail, le sexe c'était le sexe. Ç'aurait été encore mieux si j'étais arrivée à ne pas prendre les choses personnellement. Mais c'est compliqué de se dire ce genre de chose quand vous savez que cinq hommes différents dans le département vont vous payer pour avoir une relation sexuelle avec vous dans la semaine qui vient. Quoi qu'il en soit, je me concentrais sur mes rapports d'analyses : je recevais toujours de très bons retours dessus et mon évaluation n'était plus que dans deux semaines. Notre département obtenait d'excellents résultats.

Mais il n'était tout simplement pas possible de rationaliser les pauses repas quand elles arrivaient : je subissais du sexe brutal aux conditions que fixaient mon partenaire. Bien que je devienne meilleure aux gorges profondes ou à la sodomie, je ne pouvais pas camoufler que c'était souvent inconfortable et toujours une activité intense. Je n'avais plus besoin d'aller en salle de gym! Et je n'arrivais toujours pas à m'habituer à la façon dont les traders se rassemblaient en bloc autour de celui avec qui m'avait baisé pour discuter de ce qu'il m'avait fait.

Puis jeudi matin, Reika m'informa que j'étais invitée à une soirée dans un club. Apparemment M. Takashita et cinq autres directeurs conviaient leur assistante personnelle pour une fête privée. J'étais incluse, même si, en tant que sous-directrice, je n'avais pas d'assistante personnelle. Je pressais mon amie de questions, inquiète que je puisse une nouvelle fois me faire humilier.

« Ne t'inquiète pas, me rassura-t-elle, je serais là. Fais juste ce qu'on te demande et profites-en. La nourriture sera très bonne. »

Le soir nous partîmes tous ensemble comme un grand groupe joyeux. Je marchais un peu de guingois : mon partenaire de déjeuner avait voulu utiliser mon cul et il avait une bite assez petite, mais très volumineuse ; je sentais que mon trou du cul était encore bien écarté.

Le club privé était très joli : l'intérieur était élégant avec de beaux meubles et des salles à manger discrètes dans le plus pur style japonais. De jolies filles portaient des robes à cocktail chic. Elles entraient et sortaient de partout : elles prenaient nos manteaux, apportaient les boissons et la nourriture, faisaient des yeux de biche et flirtaient avec les hommes. Nous avions une salle privée pour dîner, où un panneau vitré couvrait tout une partie de la pièce et offrait un panoramique sur le centre-ville de Tokyo. Chaque assistante s'asseyait à côté de son patron et lui prodiguait la plus grande attention. Je me sentais un peu laissée de côté, mais ils firent quand même attention à m'inclure dans toutes les conversations.

Le repas fut vraiment excellent : le meilleur de la cuisine japonaise, bien que je remarquais que nous autres, les femmes, ne devions manger que de très petites quantités et seulement quand les hommes nous y invitaient. Ils burent de la bière et du saké. Je m'en offrais une petite gorgée et ce fut le saké le plus doux que j'ai jamais bu, il devait être vraiment très cher. Je fis attention à ne pas me retrouver ivre, je ne voulais pas qu'on puisse se moquer de moi.

À la fin du repas, les discussions continuaient, et d'autres boissons furent servies. Puis, au signal de Monsieur Takashita, chaque assistante se mit à genoux devant son patron. Les pantalons furent débraguettés, chacune des femmes repêchant une bite et se mettant à prodiguer une fellation. Estomaquée je me contentais de regarder. Je ne savais pas quoi faire.

À ma gauche mon amie Reika suçait la bite étonnamment imposante de Monsieur Takashita. Elle avait l'air d'une ado et notre patron était largement assez vieux pour avoir l'âge de nos pères. En fait, je savais qu'il avait une fille qui avait tout juste un an de moins que son assistante. Je remarquais que la technique de Reika était douce ; elle ne cherchait pas à le faire jouir rapidement.

En face de moi, je pouvais voir la plus âgée des assistantes, Natsuki, rendre le même service à son patron. Cette femme calme et élégante avait 38 ans et était mère de deux jeunes ados. Son patron, qui avait son entrejambe caché par la tête de l'assistante en avait seulement 36. Une fois, j'avais demandé pourquoi ce directeur n'avait pas une assistante plus jeune et Reika avait alors doucement ri. Elle m'avait alors expliqué que c'était sa préférence, qu'il aimait avoir des femmes plus âgées qui le servent au doigt et à l'œil et qu'il traitait presque en esclave. Natsuki avait demandé à être transférée dans un autre département, mais il avait insisté qu'elle reste comme son assistante personnelle. Il avait une compulsion à montrer son emprise sur des femmes âgées et mariées. Et il leur faisait toujours porter des vêtements qui auraient été bien plus adaptés à des femmes beaucoup plus jeunes.

Après un petit moment, la secrétaire à ma droite ramassa une chope de bière vide et fit jouir Monsieur Minamoro. Elle avait retiré la bite de sa bouche au dernier moment et avait tint la chope de façon à ce qu'il décharge dedans. Elle passa ensuite la chope à sa voisine qui se chargea de nettoyer le chibre de son patron avant de lui remettre la queue dans le pantalon. Une à une, les femmes cajolèrent leur patron pour qu'ils giclent dans la chope qui finit par contenir le sperme de six hommes. Je fus surprise que Reika me passe la chope... Je ne savais pas quoi en faire ; je n'avais aucun homme à qui faire une fellation et tout le monde me regardait.

« Bois-la Suzichan, dit Monsieur Takashita. Bois tout. »

Je fus horrifiée. D'abord le nom qu'il me donnait : il m'avait toujours appelé Mademoiselle Tailor (bien qu'il prononce ça Tay-low). On n'utilise jamais le diminutif "-chan" à moins de parler à une enfant, où envers quelqu'un que l'on connaît depuis l'enfance. Pour un homme, employer "-chan" n'était approprié qu'envers une petite fille de moins de dix ans ou une petite amie. Ensuite... ils voulaient que je boive le contenu de la chope. Je la regardais ; il y avait le sperme éjaculé par six hommes : ceux des directeurs supérieurs. Je pouvais distinguer différentes couleurs, variant du blanchâtre semi-transparent au jaune crème et je pouvais sentir la chaleur organique résiduelle à travers le verre. Ce n'était pas possible, c'était absolument dégoûtant.

Il répéta : « Bois, Suzichan. Maintenant! »

Je levais les yeux pour voir douze personnes me regarder. Quel choix avais-je? Je sentais une pression insoutenable peser sur moi. Je levais lentement la chope à mes lèvres et en pris une petite gorgée. Cela sentait fort. J'étais sûre de mettre à vomir séance tenante. Mais finalement, ça n'arriva pas ; comme je l'ai dit, ma proportion à régurgiter est très faible. Ça me prit dix petites goulées avant que le verre ne soit vide. En finissant il y eut un applaudissement poli de mon public, qui incluait, je m'en rendis soudain compte, les deux filles qui nous avaient servi et attendaient debout derrière moi. Mon humiliation atteint de nouveaux sommets, même les serveuses m'avaient vu avaler le sperme.

« Vous voyez, Mademoiselle Kato, Suzichan est une gobeuse, dit mon patron en souriant, je savais que c'en était une. Excellent gokkun, Suzichan. »

Reika hocha la tête et lui sourit en retour, ses yeux semblaient se moquer de moi.

Après ça, on nous servit d'autres verres et la discussion passa de ce que je venais de faire aux rumeurs de bureau. On s'attendait à ce que je reste tranquillement assise comme si rien ne s'était passé. Au moins je pus boire une grande coupe de saké ce qui m'aida à me débarrasser d'un peu du goût du sperme et me mis l'estomac en feu. Estomac où je n'arrêtais pas d'imaginer le sperme de tous ces hommes y flotter.

M. Takashita nous appela un taxi pour Reika et moi. Je me sentais à peine capable de parler, je nageais en plein désespoir et pleurais faiblement.

« Que... qu'est-ce qu'une gobeuse? » parvins-je à articuler, chuchotant pour que le chauffeur ne puisse pas entendre. « Et qu'est-ce que "gokkun" veut dire? » (je savais que ça voulait dire "avaler" en japonais, mais ce n'était pas le sens que lui avait donné mon patron.)

Reika rit comme une petite fille qui entend des gros mots : « Une gobeuse, c'est une femme qui aime le sperme. Et gokkun, c'est quand elle boit le sperme.

— Mais je n'aime pas ça! pleurnichais-je

— Mais tu as bu le verre, me fit remarquer Reika, et ça n'avait pas l'air bien dur pour toi.

— C'était horrible, je me sens malade. » Mais je ne le fus pas, mon corps m'avait trahi.

*****

Le jour suivant, au bureau, les choses se passèrent comme si rien n'était arrivé. Personne ne m'en toucha un mot, rien n'avait changé. Bien sûr, je me fis baiser lors du déjeuner, mais c'était devenu une routine, tout comme les courses que je ferais avec Reika pour dépenser l'argent bonus. Mon patron m'appelait de nouveau Mademoiselle Tailor, et les assistantes ne semblaient pas spécialement désirer de parler de la soirée d'hier. Vraiment, ces gens savaient compartimenter leur vie.