Nos Solitudes

BÊTA PUBLIQUE

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« Ne t'embête pas. Il y a largement de la place pour quatre dans ton lit. »

Sa main se retire et je l'entends se blottir contre son oreiller. Sa main était chaude et douce. Je m'endors en priant pour qu'elle me touche encore.

En début de matinée, je me réveille lentement. C'est si bon de se lever sans avoir été interrompu dans son sommeil par le retentissement d'un réveil. Dès les premiers instants, j'ai senti une chaleur inhabituelle. Le temps que le brouillard dans mon esprit se dissipe, je réalise que Capucine s'est collée à moi pour que nos deux corps soient emboîtés comme deux cuillères. Un de ses bras repose sur mon flanc et sa poitrine est appuyée contre mon dos. Son souffle lent vient mourir contre ma nuque et un de ses pieds appuis sur l'un de mes mollets. Ce contact est si merveilleux que je n'ose pas bouger d'un millimètre de peur de la réveiller et de mettre fin à cet instant magique. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens en paix. Je referme les yeux pour savourer sur la douce sensation, puis je me rendors doucement.

Lorsque je refais surface un peu plus tard, je suis seul dans le lit. Je soupire et je me redresse. Au moins, me reste-t-il le souvenir de son étreinte autour de moi. Je regarde la pendule et je vois qu'il est plus de 10 heures. Bon sang, jamais, depuis des années, je n'ai été capable de dormir plus tard que 8h30. J'avais oublié comme c'est agréable. Je me sens reposé. J'enfile mon pantalon et je me dirige vers la salle à manger. J'y retrouve Capucine, assise en tailleur sur le canapé, en train de regarder la série « Modern Family ». Sa nuisette est remontée jusqu'à la taille, dévoilant sa petite culotte en dentelle transparente noir. Installée comme elle l'est, la matière moule on anatomie. J'ai beau essayer de ne pas regarder, j'ai du mal à résister à la tentation.

« Bonjour marmotte. » me sourit ma pensionnaire. « J'ai cru que tu allais dormir toute la journée. »

Je tente désespérément de déloger mon regard.

« Il faut que l'on aille acheter le matériel pour refaire les peintures. » me relance-t-elle.

« Ouais, mais laisse moi le temps de prendre mon café et de filer sous la douche avant. »

J'ai du mal à la quitter mais je trouve la force de me rendre dans la cuisine pour me servir un café. Les pièces étant communicantes, j'aperçois toujours son visage, mais mon esprit reste bloqué sur ses cuisses à la blancheur laiteuse et sur sa culotte presque transparente épousant les formes de sa vulve. Je sais que je devrais balayer cette image de mon cerveau, mais d'un autre côté elle est si agréable que je n'ai pas envie de la laisser m'échapper à tout jamais.

Le son strident de la cafetière qui m'annonce que ma boisson est prête me ramène à la réalité. Je me verse une tasse puis j'en propose à Capucine.

« Oui, s'il te plaît. Bien noir. Merci. »

Je lui prépare sa tasse puis je la rejoins sur le canapé. Je lui tends sa boisson et mes yeux se remettent à flâner. Qu'elle est belle! Je fais tout mon possible pour me concentrer sur la télé. Ou plutôt pour en donner l'apparence. Car en réalité mon esprit est en ébullition. Des fantasmes ridicules se mettent à germer. D'une gorgée café chaud, je tente de reprendre le dessus. Cela fonctionne puisque la brûlure que je ressens sur ma langue me fait oublier ses jambes et sa culotte. Je peux enfin faire entrer mon esprit dans la série.

Quand Capu a vidé sa tasse, elle se lève pour la ramener à la cuisine. J'ai une vision rapide de sa jolie culotte et de ses fesses avant que la gravité ne fasse son travail en faisant redescendre la nuisette. De nouveau mon imagination s'enflamme.

« je vais prendre ma douche. J'essaye d'être prête en une demie heure. »

Pour se rendre dans la salle de bain, elle passe devant le canapé. Lorsqu'elle est au plus près de moi, elle se penche vers moi et me souffle à l'oreille :

« Je te donne la permission de regarder tout ce que tu veux... »

Puis elle me dépose un baiser sur la joue.

Je suis pris de court par son audace et j'en viens même à me demander si j'ai bien compris ce qu'elle vient de dire ou si ce n'est pas le fruit de mon imagination. Avant que je puisse réagir, elle a déjà quitter la pièce. Je me sens soudainement pervers.

Je rejoins ma propre salle de bain où je me rase, me douche et finis de m'habiller. Je retourne ensuite dans la cuisine où je trouve Capucine en train de laver la cafetière. Elle porte un nouveau jean et un tshirt. Le jean épouse à la perfection sa silhouette comme une seconde peau et la met parfaitement en valeur. Plein de remords, je lui dis :

« Capucine, je suis désolé pour tout à l'heure. Je n'aurai pas du te regarder de cette façon. ».

Le ton que je prends me paraît pas assez convaincant, et je me dis que j'aurais peut-être du m'entraîner un peu devant mon miroir.

« Oh mais il n'y a pas de souci. Ne te prend pas la tête pour si peu. » répond-elle en s'essuyant les mains.

« Mais je ne suis pas comme... »

Elle pose une main sur mes lèvres pour me faire taire.

« Tu m'as maté. Tu as aimé ça, j'ai aimé ça aussi. Alors ne t'en fais vraiment pas! Allez, nous avons de la peinture à acheter... »

Elle a aimé?! Je ne m'attendais pas à cela. Sans doute trouve-t-elle cela flatteur d'être admirée. Dans ce cas, si elle continue à s'habiller de la sorte, elle va souvent se sentir flattée. Je saisis mes clés de voiture et nous partons.

Pendant plus d'une heure, nous flânons dans un grand magasin de bricolage. Pinceaux, rouleaux, bâches et peinture, évidemment, viennent s'entasser dans le caddy. Il y a de quoi repeindre les deux premières chambres. N'ayant pas vraiment un goût très prononcé pour le choix des couleurs, je laisse Capucine choisir, en la prévenant toutefois que je ne suis pas fan des couleurs trop flashies ou extravagantes. Elle choisit donc des couleurs assez neutres mais élégantes quand même. Avant de passer à la caisse, je m'amuse à vouloir faire l'addition de tête, mais je me trompe et ma jeune amie me reprend dans un éclat de rire. Un rire troublant.

Nous déchargeons ensuite tout le matériel dans l'une des chambres qui n'est pas utilisée. Pour que ma future peintre en bâtiment ne tache pas ses nouveaux vêtements avec de la peinture, je lui cherche un vieux haut. Elle va se changer dans sa chambre, puis elle revient, pieds nus, simplement vêtue du long t shirt que je lui ai donné. Elle a aussi attaché ses cheveux avec l'un des élastiques qu'elle garde toujours au poignet. Elle me chasse alors de la pièce, refusant mon aide sous prétexte que c'est son travail et son projet. Je lui apporte quand même mon ordinateur portable pour qu'elle se trouve un peu de musique et je la laisse tranquille.

Vers 14h30, mon estomac me rappelle que nous n'avons pas encore eu de vrai repas aujourd'hui. En faisant le tour des placards, je cherche de quoi nous faire un déjeuner rapide. Des pâtes et des steaks hachés feront l'affaire. Je mets ensuite un peu de parmesan dans une tasse -- car elle m'a confié son amour pour ce fromage -- et je cherche un peu de sauce tomate au cas où. Quand tout est prêt, j'appelle Capucine pour qu'elle vienne me rejoindre.

Quand elle franchit l'encadrement de la porte, je ne peux me retenir de rire. Combien de peinture lui est-il resté pour mettre sur les murs? Des coulures colorés lui maculent les bras et les jambes, des éclaboussures recouvrent sa chevelure et une mignonne petite trace par de l'arête du nez pour se poursuivre sur sa joue. Elle me paraît adorable avec cet air en vrac dans son t shirt trop grand.

« Il te reste une partie de sèche? » dis-je en me moquant gentiment.

« Ouais. La pièce avance bien, mais je crois que je m'en suis un peu mis partout. » répond-elle calmement en observant ses jambes et ses bras.

« Allez, assieds toi. Tu t'en es mis aussi sur le nez. »

Je lui indique une chaise et j'humidifie une serviette. Je m'installe sur la chaise à côté de la sienne puis je la fais tourner dans ma direction pour qu'elle soit bien en face de moi, entre mes jambes. Je lui tiens doucement le visage pendant que je passe la serviette sur son nez. Devant la résistance des tâches, je suis obligé de frotter un peu plus fort. Quand j'en ai fini de son nez, j'attaque sa joue souillée. Elle se penche davantage vers moi et me regarde droit dans les yeux alors que j'élimine progressivement toute la peinture. Les yeux de Capucine sont vert avec des éclats particuliers qui les rendent particulièrement beaux. Ils m'attirent. Ils me transpercent. Je continue de nettoyer doucement sa joue alors qu'il n'y a plus la moindre goutte de peinture depuis un moment. Une mèche de cheveux s'est échappé de son chignon et descend sur sa joue. Sur cette mèche aussi il y a de la peinture. Du bout des doigts, je repousse sa mèche derrière son oreille.

« Tu as de la peinture dans les cheveux. »

Elle frissonne quand mes doigts effleure son oreille. Capucine me prend alors la main.

« Je vais avoir besoin de ton aide pour... tout enlever » me souffle-t-elle avant de me tirer à sa suite dans le couloir.

« Et le déjeuner? »

« C'est des nouilles, ça se réchauffe... » me sourit-elle. « J'ai de la peinture partout sur le corps. Tu ne crois pas que c'est quand même plus important? »

« Tu crois qu'on va pouvoir te les enlever avec la brosse? »

Je crains de lui faire mal si elle me demande de faire ainsi, mais elle tourne son ravissant sourire vers moi.

« Il va falloir que tu me fasses un shampooing avant... Sous la douche... »

Capucine m'attrape l'autre main et m'entraîne avec elle dans la salle de bain.

Je me demande comment nous allons bien pouvoir nous y prendre pour ne pas mouiller nos vêtements. Je vois à peine que son regard et son sourire ont pris un petit air espiègle. Mais je ne tarde pas à réaliser de quoi il en retourne et je sens mon corps s'éveiller. Elle veut que nous soyons nus sous la douche! Mai est-ce vraiment bien que nous en arrivions? En tout cas mon sexe, lui, semble tout à fait d'accord avec ce programme. Je ralentis mon pas derrière le sien et je tente de prendre un air de réflexion.

« Allez Pierre, une fille nue sous la douche te semble si horrible que ça? »

Capucine lâche mes mains et retire son t shirt dans un souffle. Elle reste immobile devant moi, simplement couverte de sa culotte. Cette fille est à couper le souffle. Ses seins blancs ne sont pas trop petits ni trop gros et semblent plein de douceur. Ils lui correspondent totalement. Plus volumineux, ils ne seraient pas en harmonie avec son corps. Leur extrémité est enjolivée par des petites aréoles roses pâles. Les pointes me paraissent en train de durcir suite à cette toute nouvelle exposition. Je découvre que même son joli ventre a reçu de la peinture. Je remonte mon regard vers le sien. Son sourire s'est estompé. Elle a l'air moins sûre d'elle, comme hésitante. Mais elle n'en reste pas moins adorable.

« Tu es si belle. »

Je l'ai pensé si souvent, mais c'est la première fois que je lui dis. Elle m'apparaît comme une œuvre d'art que je ne me sens pas le droit de souiller de mes doigts impurs. Je ne veux pas abîmer cette perfection. Son sourire renaît et son regard lui d'un nouvel éclat. Elle commence à me retirer mes vêtements. Ma résistance morale cède et je l'aide le plus rapidement possible. J'ai l'impression de me retrouver dans ma jeunesse, en train de me hâter avant que la fille ne change d'avis. Lorsque mon boxer tombe sur le sol, mon sexe jaillit et est traversé par un soubresaut. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens confus et gêné par mon enthousiasme. Capucine se contente de regarder mon sexe dressé.

« Tu vois, tu en as autant envie que moi. » me dit-elle.

Elle se glisse sous la douche et fait couler l'eau. Pour cela, elle doit se pencher et tendre son joli derrière, toujours caché par sa culotte.

« Tu as vraiment le plus beau cul qu'il m'a été permis de voir. »

Je souris jusqu'aux oreilles. Puisque cela ne la dérange pas que je la regarde, pourquoi m'arrêterai-je? Elle me jette un coup d'œil par dessus son épaule, me souris et fait balancer exagérément son derrière. Lentement, elle fait tomber sa petite culotte. J'entends au plus profond de mon esprit la musique de strip-tease qui pourrait accompagner son effeuillage. Elle se rie de mon regard plein de luxure. Elle se place sous le jet de la douche et m'attire vers elle en me prenant la main. Qu'est-ce que je m'amuse.

Capucine se mouille les cheveux et me tend le shampoing. Elle me tourne ensuite le dos et bascule la tête en arrière. Placé comme je suis, j'aperçois le haut de sa poitrine perlée de gouttes d'eau. Je verse une noix de produit dans le creux de ma main puis je commence à lui laver les cheveux. Avec mes mains, je lui masse le crâne et je fais passer mes doigts dans ses mèches pourpres. Ses cheveux sont si doux et luxuriants que je n'ai pas envie de m'arrêter. Il y a si longtemps que j'ai oublié à quel point c'est bon de sentir un autre corps si près de soi. De temps à autre, dans le mouvement, ses fesses viennent frotter contre ma queue. Cela me fait frissonner tout le long de ma colonne vertébrale. La peinture finit par disparaître petit à petit et je n'ai plus qu'à rincé sa belle chevelure.

Lorsqu'elle me fait face, elle pose sa main sur ma nuque et se rapproche tout près de moi.

« C'était vraiment très agréable. » murmure-t-elle, avant de m'attirer vers elle et de me déposer un baiser sur les lèvres.

Elle ne s'attarde pas longtemps sur ma bouche et me tend le savon.

« Il reste encore de la peinture à ôter. » plaisante-t-elle.

Je lui rend son sourire et déverse le savon sur sa peau. Je commence par lui laver les mains et les bras pour en retirer les différentes coulures puis je nettoie une salissure sur son cou. Puis je me met à genoux devant elle pour savonner ses jambes. Volontairement, je fais monter mes mains plus haut qu'il n'est véritablement nécessaire. Je donne des coups d'œil vers sa magnifique petite chatte. Une petite touffe de poil juste à la naissance de ses lèvres intimes semble indiquer la direction à suivre pour atteindre l'entrée de son vagin.

Quand je fais monter mes mains sur son ventre, je plonge mon regard dans ses yeux. Ses lèvres affichent un sourire radieux qui me fait comprendre qu'elle est parfaitement satisfaite et heureuse.

Je la rince avec le jet de la douche. Je fais courir mes mains le long de ses hanches et de ses cuisses avant de les diriger vers l'antre de sa féminité. La chair de poule lui fait dresser les poils et elle me repousse gentiment du pied.

« Ce soir... » me dit-elle avant de me retirer tout le savon qui me reste sur les mains.

Le ton de sa voix tient tellement de la promesse que je n'éprouve aucune frustration d'être interrompu si près du but. Mon sexe frémit à la perspective de ce que cela veut dire. Elle me fait mettre debout devant elle, puis, sans me quitter des yeux, elle entreprend de me savonner mon sexe dressé. Je gémis quand elle se met à me masturber lentement. Nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois unies et elle fait glisser sa langue dans ma bouche. Notre baiser passionné me paraît ne jamais vouloir s'interrompre. Sa main gagne en rapidité tout en restant très douce. Je grogne de plaisir entre ses lèvres puis je finis par libérer mon sperme dans sa main. Je ne me souviens pas avoir ressenti une telle explosion de plaisir lors d'un orgasme. Pourtant elle n'atténue pas la pression de sa main. Sans jamais lâcher prise, elle me fait frémir et geindre encore et encore. Ses lèvres se libèrent des miennes pour me laisser retrouver mon souffle. L'eau chaude coulant sur mon dos décuple le plaisir. Ses doigts cessent de me masturber pour m'offrir de simples caresses d'une douceur exquise.

Les yeux fermés, je laisse mes sens se rétablir. J'entends que Capucine étouffe un petit rire.

« Mon dieu Pierre, depuis combien de temps n'as tu pas été avec une femme? »

Je rouvre les yeux et guide mon regard vers l'endroit où s'est fixé le sien. Le ventre, les avants bras et les mains de ma jeune amie sont maculés de sperme. J'ai du mal à croire que j'ai pu libérer une telle quantité de semence. Capu semble totalement surprise elle aussi.

« Pas depuis que ma femme est partie. » admets-je timidement.

« Alors nos avons bien fait de faire ça sous la douche... »

Elle rit si gentiment que je ne peux que m'associer à elle. Sa bonne humeur est tellement communicative. Ma visiteuse décide de nettoyer les stigmates de mon orgasme et je prends plaisir à lui donner un coup de main. Lorsqu'elle que son corps si désirable est enfin totalement propre, elle ferme le robinet et je lui tends un drap de bain. La voir s'essuyer est un spectacle que j'apprécie de tout cœur. Son regard coquin vient me cherche régulièrement pour souligner chacun de ses gestes. Jamais je n'avais imaginé que ces petites choses intimes du quotidien puissent être vecteur de plaisir. Mais sous mes yeux attendris, Capucine me montre à quel point ce peut être amusant et non dénué d'érotisme. À plus de quarante ans, je viens d'abattre le mur de moralité qu'avait érigé mon éducation. La vie est bien trop courte pour ne pas saisir de si belles opportunités.

Je finis par remettre mon boxer et glisser mes vêtements humides dans le sèche-linge. Capucine de son côté décide de ne pas enfiler son t shirt, ce qui fait que nous allons déjeuner simplement vêtus de nos sous-vêtements. Cette situation ne semble pas déranger ma jeune amie qui me paraît totalement libérée. Sa poitrine élégante m'est offerte dans toute sa beauté, mais à présent je ne me sens pas obséder par elle au point de ne plus la lâcher des yeux. Je me contente juste de passer un doigt dessus lorsque, par mégarde, un peu de sauce tomate vient à tomber sur l'un de ses seins. Elle ne s'offusque pas de mon geste, et elle continue de me parler de la suite des travaux qu'elle effectuera dans les prochains jours.

Nous passons le reste de l'après midi à regarder des films. Dès les premières images, elle s'est blottie dans mes bras. Comme elle n'a jamais vu « Le Père Noël est une ordure », je me dis que c'est sûrement la bonne occasion de le faire. Mais pour une fois, je suis moins concentré sur le film car mon attention est principalement focalisée sur la douce sensation de son corps contre le mien. Je lui ai ensuite montré quelques vieux classiques que j'adore comme « Vacances Romaines » pour lui montrer que les films en noir et blanc sont souvent bien mieux que la jeunesse ne l'imagine.

La soirée est bien avancée, lorsque je lui pose un baiser sur le front. Je me lève et je lui tends une main. Elle la saisit en me souriant et se lève à son tour. Je la conduis vers ma chambre mais elle se libère pour se diriger dans sa propre chambre. Perplexe, je me rends dans ma salle de bain et je me lave les dents avant de retrouver mon lit. Capucine ne m'ayant pas rejoint, je commence à me dire qu'elle ne viendra pas ce soir. Mais cette pensée s'évapore lorsque je vois une ombre apparaître près de la porte. Mon invitée entre dans la chambre et fait descendre sa culotte. D'un pas léger, elle s'approche et s'assied à côté de moi.

« Pierre, je ne porterai pas tes enfants et je ne suis pas ici pour toujours. »

Capucine est redevenue la fille grave que j'ai croisé sur ce parking. Derrière cette phrase, elle attend sûrement une réponse. Je sais très bien qu'elle a raison de dire cela, mais avec l'évolution de ces dernières heures, j'ai arrêté de réfléchir. Pour être honnête, une affection grandissante s'impose à mon cœur et peut-être que cela ne devrait pas arriver. Elle a sans doute raison de me ramener les pieds sur Terre.

« Je n'ai jamais vraiment cherché à avoir des enfants et je sais qu'un jour tu partiras. Je serai sûrement triste quand cela arrivera. » lui dis-je en la fixant droit dans les yeux.

C'est la vérité. J'apprécie beaucoup Capucine. Sans doute suis-je aussi un peu amoureux d'elle. Mais je sais très bien qu'il est inenvisageable que notre relation dure car une fille comme elle ne peut se fixer avec un homme comme moi. Lit-elle dans mes pensées? En tout cas, elle me lance un regard plein de tristesse. Une vague d'émotion est en train de déferler dans la chambre. Je dois reprendre le contrôle de la situation.

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