Nos Solitudes

BÊTA PUBLIQUE

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« Mais il ne faut surtout pas que cela nous empêche de prendre du bon temps tous les deux tant que tu es là. »

Je lui souris et je passe mon bras autour de sa taille pour l'attirer et l'allonger sur le lit. De nouveau elle affiche un large sourire comme si elle prenait plaisir de me voir passer à l'action. J'ai une envie soudaine de la voir jouir.

Je bascule au dessus de Capucine et je m'assieds le plus légèrement possible sur le haut de ses cuisses. Je fais courir mes mains sur ses flancs en remontant vers son torse. Cela lui provoque des petits rires et elle tente de bloquer mes mains pour que je cesse de la chatouiller. Mais je suis trop rapide pour qu'elle parvienne à m'en empêcher. Mais rapidement, je cesse de jouer ainsi pour venir placer mes doigts sur ses seins. Tout doucement, j'en souligne les contours. J'admire leur grâce et leur onctuosité. Je suis récompensé de ma douceur par l'allongement de ses tétons. Ma jeune partenaire ne résiste plus et me laisse la caresser sans retenue. La pression de mes mains devient plus intense, plus sensuelle. Je lui malaxe les seins tendrement. Capucine frissonne. Je me penche un peu plus vers l'avant et je dépose mes lèvres sur son téton droit avant de le lécher. Mon amie exprime son plaisir avec un petit rire timide. Sous ma langue, son téton est totalement dressé à présent. Je passe doucement au sein gauche et je reproduis les mêmes caresses pour le même résultat. J'éprouve une grande fierté à la faire pointer avec autant de facilité. Je fais passer ma bouche d'un sein à l'autre avec gourmandise tout en y déposant des baisers humides avant de descendre sur son ventre.

En faisant descendre ma tête, je fais glisser mes mains sur ses hanches. Capucine est si chatouilleuse qu'elle éclate de rire et lutte pour ne plus bouger. Je peux sentir ses muscles se contracter sous mes doigts. Ma langue trace son chemin sur son joli petit ventre. Ma jeune partenaire porte son avant bras à sa bouche et tente d'étouffer ses gémissements avant qu'ils ne franchissent ses lèvres. Je stoppe un instant la progression de ma bouche juste en dessous son nombril. Mon nez perçoit les premières effluves de cette odeur musquée si caractéristique de la cyprine. Je reste un moment à me remplir les narines de cette senteur. Cela promet une vulve humide et accueillante. Capu se dandine sous moi pour tenter de me faire reprendre la course de mes lèvres. J'accède bien volontiers à sa demande muette en l'embrassant jusqu'à la naissance de ses cuisses.

Je lui fais écarter la jambe gauche et je me mets à déposer une série de baisers tendres sur l'intérieur de sa cuisse. Plus je remonte, plus je ressens ses frémissements. Je prends une nouvelle inspiration avant de basculer sur l'autre cuisse. Mon sexe a atteint son volume maximum, mais il n'est pas encore temps, pour lui, de passer à l'action. Bien sur, je suis un peu frustré de devoir attendre, surtout lorsque ma bouche repasse une nouvelle fois tout près de son sexe quand je retourne vers sa cuisse droite. Capucine se décide à agir à son tour. Elle passe sa main dans mes cheveux. Du coin de l'œil, je peux voir ses lèvres intimes scintiller d'humidité. Ma jeune partenaire est prête et la pression de ses mains sur mon crâne s'assure que je n'ai aucune chance de m'éloigner ou de faire durer trop longtemps cette attente.

À présent, ma bouche s'est approchée de son sexe. J'embrasse et je suce délicatement sa lèvre droite, ce qui l'a fait mouiller davantage. Son sexe est totalement trempé. Sa main appuie plus fortement sur ma tête pour me guider vers sa fente. Je sors la langue et je la fait courir le long de sa fente pour me délecter de sa liqueur. Capucine gémit au contact de ma langue et soulève le bassin pour plaquer sa vulve contre ma bouche. Je me sers de mes deux mains pour ouvrir plus largement sa fleur et introduire ma langue plus profondément dans son vagin. Ses gémissements deviennent des râles et ses doigts agrippe fermement mes cheveux.

Je glisse un doigt dans ma bouche pour l'humidifier et je viens caresser son clitoris avec. Je m'amuse à ne titiller que l'extrémité visible de son bouton. Je ne veux pas que la caresse soit trop appuyée. Je déplace mon doigt pour venir l'introduire lentement en elle. Je commence à caresser les parois de son vagin tout en passant ma langue autour de son sexe. Chacune de mes caresses est accompagnée par un mouvement de hanche de la part de ma douce invitée. Pas de doute, elle veut plus d'intensité et des caresses plus vigoureuses, mais je résiste. Je veux l'exciter encore plus et savourer ses arômes envoûtants.

« Pierre. Pierre... »

Sa sonorité est proche de la déception alors qu'elle essaie désespérément de mettre fin à sa frustration en se déhanchant. Je finis par capituler. Je fais remonter ma bouche vers son clitoris et je plaque ma langue très fortement sur son organe de plaisir. Dès le premier contact sur son bouton, Capucine soulève son bassin pour le faire redescendre. Ainsi elle fait frotter son clito sur ma langue à son rythme et à son intensité. Je perd le contrôle de la situation. Mais ses manifestations de plaisir me ravissent et je la laisse faire. Je peux me rendre compte de la proximité de son orgasme aux spasmes qui secouent les muscles de ses jambes. Son corps se cambre et s'immobilise quelques secondes avant de retomber sur le lit avec un soupir bruyant.

J'accompagne la chute de son bassin avec ma bouche pour repasser à l'attaque de son clitoris. Elle se cambre encore. Un « Ooooh putain... » inhabituel chez elle, lui échappe quand je renouvelle mes caresses buccales. Quand elle redescend les fesses j'ai l'intention de recommencer une autre fois mais j'en suis empêché par une main qu'elle vient plaquer contre son sexe.

« Pitié... » me souffle-t-elle, le rouge aux joues. « Mais tu ne t'arrêtes jamais? C'est incroyable. Je n'aurai jamais cru pouvoir jouir aussi fort deux fois de suite, en si peu de temps. »

Sa respiration est toujours altérée par le plaisir qu'elle vient de connaître et je vois quelques uns de ses muscles du haut de ses jambes trembler encore un peu.

« Avec le plaisir que j'ai eu sous la douche, nous sommes à égalité. » dis-je avec un large sourire qui s'étire d'une oreille à l'autre.

Je suis sur le point de lui rendre sa petite moquerie en lui demandant depuis quand elle n'avait pas été avec un homme, mais sa mésaventure avec son ancien petit ami me revient en mémoire. J'ai vraiment failli faire une sacrée boulette. Elle m'attire contre elle et m'embrasse passionnément.

« Je dois dire que pour un vieux, tu n'es pas dénué de talent. » me lance-t-elle, le plus ingénument du monde en se serrant contre moi une fois son souffle retrouvé. « Jamais un homme n'avait joué avec mon excitation de cette façon. J'ai autant adoré que détesté! Se sentir de plus en plus proche de l'orgasme sans parvenir à se libérer de cette tension... ».

Elle en rit à présent. De son rire communicatif et ravissant. Je dois admettre que je suis assez fier de moi. Capucine plonge la main entre mes jambes et vient chercher mon sexe tendu.

« En plus cela t'a vraiment plu de jouer avec moi comme ça. »

Elle semble surprise. Comme si elle venait de comprendre que je ne suis pas l'homme aussi lisse que je peux paraître. Sa prise en main, décidée, me fait sursauter. Je suis dans un état d'excitation si intense que le moindre contact sur ma « gâchette » peut faire partir le coup.

« Oh non mon beau lion, pas question que tu libères ta semence dans les draps... Pas après ce que tu m'as fait .»

Capucine prend donc le contrôle des opérations. Elle me pousse sur le dos et se met à califourchon sur mes cuisses. Je souris largement. Je sais très bien ce qui va se passer et que je vais être l'homme le plus chanceux de la Terre dans moins d'une minute. Je suis si impatient. Elle soulève lentement son bassin pour venir se placer à la verticale de mon pubis. Sa chatte juteuse enveloppe le dessous de ma queue quand celle ci se retrouve plaquée contre mon pubis et mon ventre. Continuant à se mouvoir avec adresse, elle parvient à faire frotter l'entrée de son vagin contre l'extrémité de mon gland avant de s'immobiliser. Tout mon bas ventre est en feu.

« Quelle pièce suis-je censée peindre à présent? »

Non mais qu'est-ce qu'elle me fait? Elle me cherche? Elle veut ma mort où quoi? Me parler de peinture dans un tel moment!!! Je tente de soulever mon bassin pour forcer le passage et m'introduire en elle. Mais elle se soulève en même temps que moi, ce qui me fait échouer dans ma tentative.

« Est ce que ce sera la chambre d'en face ou l'arrière cuisine? » continue-t-elle en pointant les différentes pièces dans la semi-obscurité de la chambre. Très bien... Puisqu'elle veut jouer à cela...

« Nous nous étions mis d'accord pour... Oh mon dieu! »

Dès que je commence à parler, elle balance brusquement ses hanches vers le bas et fait disparaître mon sexe au plus profond du sien. Sa chatte est si serrée que je me demande si je vais pouvoir entrer en elle sans en être expulsé. Puis elle s'arrête à nouveau.

« Alors quelle pièce? » me demande-t-elle avec un sourire diabolique.

Elle continue de se déplacer sur mon pubis. J'aime cela autant que je déteste. Cela m'amuse à présent et j'en ris.

« Tu vois ce que c'est, hein... » murmure Capucine tout en me caressant le visage. « L'enfer et le paradis associés dans le plaisir. »

« S'il te plaît ne me laisse pas ainsi. » dis-je tout en continuant de rire, même si la supplique est sincère.

Elle se joint à mon rire tout en faisant monter et descendre son fourreau ruisselant le long de mon membre. Puis elle me fait entrer totalement dans son sexe et là, je n'ai plus envie de rire.

« Est-ce que c'est mieux, mon adorable Pierre? » me questionne-t-elle d'une voix affectueuse.

Je ne peux répondre. Je suis trop absorbé par les sensations exquises qui m'envahissent. Elle se redresse puis s'abaisse encore. Je m'enivre de cette effet de frottement. Je me réjouis de me savoir au plus profond de son sexe. Encore une fois elle se relève et ma queue s'impatiente déjà d'être à nouveau totalement absorbée. Je ne vais pas tenir longtemps à ce petit jeu. Je la saisis par la taille et je la pénètre avec passion. Chaque coup de rein me fait exulter. Je parviens rapidement au septième ciel en jouissant en elle. J'ai l'impression de libérer autant de foutre que lors de notre petit moment sous la douche. Je n'en reviens pas d'être capable de jouir ainsi. Quelques jets de sperme s'écoulent encore quand elle se penche vers moi pour m'embrasser et me caresser le torse. Finalement mon corps apaisé se relâche et je commence à reprendre mon souffle.

Capucine pose sa tête tout près de la mienne.

« Ma chatte te fait de l'effet. »

Avec un petit coté fière d'elle, ma belle amante contracte deux ou trois fois les muscles de son vagin. J'adore sa liberté de ton et sa capacité à parler de sexe sans complexe. Je n'ai jamais rencontré de personne comme elle auparavant.

« Demain nos devrions essayer de jouir en même temps. Ça serait tellement plus intense. » décide-t-elle en se redressant. « Il faut vraiment qu'on le fasse. »

Elle bascule en arrière et fait bouger une nouvelle fois son bassin pour que mon sexe reste bien emboîté en elle.

« Je suis tout à fait d'accord. » admets-je

Durant toute mon existence, faire l'amour a toujours été une histoire de circonstance. Avec ma femme, je ne programmais pas à l'avance ce que nous pourrions essayer. On le faisait quand on en avait envie. Là, avec ma jolie partenaire, nous étions en train d'établir un projet sexuel. Il y a à peine deux jours, elle me hurlait dessus parce que je lui avait payé de quoi manger et ce soir elle planifie nos prochaines expériences intimes. Vraiment, cette fille est un souffle de légèreté dans ma petite vie morne.

Lorsqu'elle rompt l'union de nos deux sexes, je sens un liquide chaud couler sur mon pubis et mon abdomen.

« On est vraiment des petits cochons. Il va falloir que nous changions les draps maintenant. » dis-je en plaisantant.

Elle se rassied sur mon ventre, en plein sur la flaque formée par nos deux fluides, puis se laisse glisser sur le côté, recouvrant ma taille d'une jambe poisseuse et appuyant ses seins délicats contre moi.

« Laisse tomber. Ce n'est que le résultat de notre plaisir. »

Elle m'embrasse avant de poser sa tête sur mon oreiller et de me prendre dans ses bras. Pas question de bouger! Je ne veux pas briser ce moment magique. J'aime trop sentir Capucine contre moi. Je remonte le draps pour nous couvrir, un peu troublé de dormir dans nos liquides intimes. Au pire des cas, cela nous donnera une bonne raison de prendre une douche ensemble demain matin.

Cela nous a pris deux jours pour apprendre à synchroniser nos orgasmes. Capucine y a mis toute sa détermination pour que nous atteignions cette osmose. Et comme elle l'avait prévu, ce moment a été très intense. De mon côté, je ne pouvais que me rendre à la triste conclusion : je suis tombé amoureux d'elle. Pourtant je savais très bien qu'elle allait partir un de ces jours, mais j'essayais de faire avec tant bien que mal. Je voulais qu'elle soit heureuse et être un des éléments de son bonheur. Toutefois, l'idée de la voir partir me terrifie.

Jeudi est vite arrivé. J'avais promis à Capucine de reprendre mon travail le lendemain car elle ne voulait pas que je mette ma carrière et ma vie en danger uniquement pour elle. C'est compréhensible évidemment. Mais elle est devenue ma drogue et je ne veux pas perdre une seule minute du temps qu'il nous est permis de partager.

Je suis resté dans la salle d'attente du Dr Legendre à lutter contre mon jeu sur mon portable, pendant que mon amie reçoit sa première séance. Comment cette application peut me résister de la sorte? Je ne suis pourtant pas le dernier des crétins. Mais je n'arrive pas à venir à bout de ce jeu et cela m'énerve.

L'apparition du visage souriant de Capu sortant du bureau m'apaise.

« Je peux lire. Enfin pas tout à fait encore, mais le Karine m'a donné de la lecture. » lance-t-elle, les bras pleins de livres. « Je vais avoir des devoirs. »

« Par contre, je n'arrive toujours pas à comprendre comment elle arrive à jongler avec les chiffres aussi aisément. » ajoute le docteur Legendre. « C'est simplement fascinant de voir ses capacités de calcul. En principe la dyslexie trouble la perception de tous les symboles... »

« En même temps, il n'y a que 10 chiffres, et les règles sont toujours les mêmes. » déclare Capucine, comme si cela était très simple. »Avec les lettres, tout devient plus compliqué. »

La dessus, elle n'a pas vraiment tort.

« Travaille tes exercices comme je te l'ai dit, et tu verras que bientôt tout cela sera bien plus facile pour toi. » conclue Karine. « On en reparlera la semaine prochaine. »

Je regarde ma montre et il est l'heure de dîner. Toute la journée, Capucine s'est amusée à me taquiner au sujet de Julie, la serveuse du sushi bar. Je suis persuadé qu'elle s'imagine des choses qui n'ont pas lieu d'être, mais je la laisse faire. J'espère seulement qu'elle ne sera pas trop déçue quand elle se rendra compte que l'idée qu'elle s'est faite de Julie n'est pas la réalité.

Lorsque nous arrivons au Yo'up, la salle est pleine et nous devons patienter une quinzaine de minutes avant d'avoir une table à l'arrière. Une jeune serveuse asiatique s'approche de nous.

« Je suis Aiko, et je suis à votre service. »

La déception se lit sur le visage de Capucine. J'aurais aimé qu'elle garde le sourire de m'avoir que pour elle, et d'être son chevalier servant pour la soirée. Cela me touche plus que je ne l'aurais cru. Mais c'est vrai que c'est agréable de se sentir important. Nous commandons nos boissons à la jeune serveuse qui doit se demander pourquoi nous sommes si peu souriants.

Lorsque Aiko s'est éloignée, je rappelle à mon amie que la gentillesse des serveuses fait partie de leur travail. Je lui explique aussi que les femmes ne posent jamais leur regard sur moi. Je ne suis pas ce genre d'hommes sur lesquels on se retourne. Je ne comprends pas pourquoi elle cherche tant à me caser. Suis-je donc si peu important pour elle qu'elle veut déjà me refiler à une autre? Mais mon invitée ne m'écoute pas et sourit en regardant par dessus mon épaule. Je tourne la tête pour voir où se porte son regard. Une jeune femme s'approche de nous, nos boissons posées sur un plateau.

« Aiko s'est vu confiée une table plus grande. C'est donc moi qui vais m'occuper de vous ce soir. »

Julie sourit amplement. Ses cheveux blonds sont rassemblés en une queue de cheval d'où s'échappent quelques mèches rebelles qui viennent rehausser le charme de son visage. Je n'avais pas noté ses yeux verts la première fois. Ils brillent un peu quand mon regard se plonge dans le sien.

« C'est agréable de vous revoir, Julie. » dis-je en lui rendant son sourire.

Ses yeux luisent encore plus intensément. Capucine reste volontairement en retrait et regarde nos deux visages en affichant son sourire taquin.

« C'est très gentil de vous rappeler de moi, Pierre. Maintenant, si je ne me trompe pas, vous allez me commander vos brochettes. »

« Oh, vous avez une excellente mémoire. »

Mais qu'est-ce qui me prend de draguer comme un ado? Ma vie me surprend en ce moment. Je suis assis en face d'une fille qui a la moitié de mon âge, qui s'amuse à se faire passer pour ma fille alors que nous partageons des nuits de sexe débridé. Et elle m'encourage à sortir avec la serveuse de mon restaurant favori. Quel changement.

« Vous êtes radieuse ce soir. » j'espère que mon sourire n'a rien de pervers.

« Quel flatteur... » plaisante Julie en posant sa main sur mon épaule. « Je vais passer votre commande et je suis à vous le plus vite possible. »

Je regarde sa silhouette s'éloigner. Son corps est peut-être moins élégant que celui de Capucine, mais il est loin d'être dénué de charme. Ma jeune amie me rappelle sa présence en tapotant sur mon bras.

« Tu vois qu'elle te plaît. » me sourit-elle. « Tu l'as tellement troublé qu'elle a oublié de prendre ma commande. Tu m'as rendue transparente. »

Ma jeune maîtresse se réjouit de jouer les entremetteuses. La plupart des autres femmes m'aurait balancé leur verre à la figure, mais elle semble parfaitement satisfaite.

« C'est vrai, je vais te mettre plus en avant, tu dois t'affirmer toi aussi. » dis je en plaisantant.

« Arrête de te moquer. Non mais vraiment, j'aime bien cette femme et elle te correspond tout à fait. »

Malgré son sourire, je sais qu'elle me parle sérieusement. Je sens qu'elle m'aime aussi et qu'elle ne veut pas m'abandonner en me laissant replonger dans ma solitude. Je pense qu'elle cherche à me donner bien plus que ce que je lui ai offert.

Julie réapparaît un instant plus tard, complètement confuse.

« Je suis désolée, j'ai oublié de prendre la commande de Capucine. »

Il est évident qu'elle se sent stupide et mal à l'aise. Je l'excuse le plus aimablement possible pour qu'elle se sente moins coupable.

« Vous devez êtes déjà bien occupée, alors avoir une table supplémentaire à gérer.. »

Son sourire renaît. Capucine passe sa commande et papote un moment avec Julie. Je les observe et je tente d'analyser leurs expressions et il me semble évident que les deux jeunes femmes s'apprécient malgré les quelques années qui les séparent.

Lorsque mes brochettes arrivent, notre serveuse me fait un clin d'œil et je découvre, comme la dernière fois, un peu plus de brochettes que prévu dans le menu. Cette fille sait comment s'y prendre pour me séduire. Devant ma mine réjouie, elle pose sa main sur mon épaule et la fait descendre négligemment le long de mon bras avant de rejoindre ses autres clients. Capucine me fixe droit dans les yeux.

« Si tu lui demandes, ce soir elle rentre avec toi... » m'affirme-t-elle. « Tu lui plais vraiment beaucoup. »

Je suis un peu surpris, mais je pense que mon amie est sans doute meilleure juge que moi pour ce genre de chose. Toutefois, je n'ai absolument pas envie de laisser Capucine. Je me sentirai tellement dégueulasse de faire le play-boy et de passer d'une femme à l'autre sans le moindre scrupule.